Concrete Sustain

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14/20
Nom du groupe Batillus
Nom de l'album Concrete Sustain
Type Album
Date de parution 19 Mars 2013
Labels Seventh Rule
Style MusicalDoom Metal
Membres possèdant cet album4

Tracklist

1. Concrete
2. Cast
3. Beset
4. Mirrors
5. Rust
6. Thorns

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Batillus


Chronique @ GandhiEgo

29 Mars 2013

Industrial Sludge... un mariage heureux

Batillus aurait certainement pu rester dans les bas-fonds de la scène Sludge. Pas que la musique qu’ils avaient jusqu’à présent sortie soit particulièrement mauvaise, c’est juste que le Sludge est certainement le pan le plus underground de toute la scène Doom et seuls quelques groupes arrivent à accrocher la lumière comme Eyehategod ou bien Crowbar. Ceci en revanche pourrait bien changer avec la sortie de Concrete Sustain. Alors que les autres sorties du groupe s’inscrivaient dans un registre purement Sludge, les éléments d’indus qui ont été ajoutés sur le dernier album de Batillus pourraient bien faire la différence.

On avait observé quelques expérimentations sur le split de 2012 avec Whitehorse mais elles n’étaient que passagères, tel un bug dans la matrice, comparé à ce qui vous attend sur Concrete Sustain. Puisqu’en fait, par-dessus les éléments typiquement Sludge, que l’on pourrait comparer à des groupes de la trempe de Pyramido ou Pombagira, vient s’ajoute une couche d’instrumentation électronique qui fait resurgir des sons de la fin des années 80 / début des années 90, qui rappellent l’âge d’or de l’Indus. Leur utilisation naïve fera penser surtout aux claviers et autres samples que Ministry utilisait sur l’album The Land of Rape and Honey ou encore les sons plus vicieux de Pigface.

Certains estimeraient cet ajout comme étant de la poudre de perlimpinpin destinée à cacher la pauvreté de la musique mais je trouve leur mariage plus que savoureux. Cela adoucit le côté plus abrasif du Sludge en induisant un sentiment de vide calme à travers le côté répétitif de la musique. N’allez donc pas penser que le Sludge de Batillus consiste en une juxtaposition de gimmicks électro car ce disque est très varié. Par exemple, la présence de chant quasiment typé Death Metal sur Beset permet de faire le parallèle avec les Français d’Eibon. Ce qui est encore plus accentué sur le titre Mirrors où on croirait entendre Scorn se mettre au Doom Death. Intriguant. Thorns, le dernier morceau ressemble aux travaux les plus calmes d’un Abandon et la fameuse touche indus finit par le faire sonner comme du Jesu dans ses meilleurs plans, une impression encore renforcée par les chants déclamés sur ce morceau.

Un disque réellement rafraichissant qui pourrait bien ouvrir plus de portes pour le groupe et une introduction parfaite qui ne martyrisera personne voulant découvrir un peu mieux le Sludge. A cet effet, on préférera volontiers ce Batillus à du Toadliquor. Si vous voyez ce que je veux dire…


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