c'est du Ketzer qui fait du Ketzer
Voici enfin le nouveau
Ketzer!
Le genre d'album qu'on attend avec cette certaine impatience à mettre à particulièrement dure épreuve les adeptes du Maitre Bouddha lorsqu'il enseignait le détachement à ses élèves...ô certes, Maitre, mais là on parle du prochain
Ketzer qui se fait attendre quand même hein! La faiblesse humaine n'a d'égal que sa grandeur et l'ouïe pleure aussi ses propres famines parfois...
Cette question faisant véritable contre-sens, le verdict tombe enfin comme une délivrance salvatrice.
Après leur troisième opus tant décrié, alors qu'il est pour moi tout aussi bon que les deux précédents sans rien avoir à leur envier, et c'est dire là le niveau, ce quatrième suit la lignée sans aucunement avoir à rougir de ses illustres prédécesseurs.
Alors, certes, c'est du
Ketzer qui fait du
Ketzer, et je comprends les non-affidios, rien de nouveau à ce niveau ; un peu comme du
Tankard qui fait du
Tankard pour les thrasheux tournant à la 8.6 ou du
Deicide qui fait du
Deicide pour les growleux qui se masturbent sur une croix à l'envers. Mais "tant qu'on aime on ne compte pas" dit le proverbe, et c'est justement là le point final, car le plaisir est là dès la première écoute, dès le premier morceau, et ce, jusqu'au dernier ; dès la première minute, c'est cohérent, c'est très bien construit, c'est super bien joué, la production suit la route sans être la meilleure mais loin d'être la pire.
Et là une nouvelle épreuve se profile déjà à l'horizon. Vivement le N°5 bordel!!
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