Clawfinger

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16/20
Nom du groupe Clawfinger
Nom de l'album Clawfinger
Type Album
Date de parution 29 Septembre 1997
Style MusicalMetal Industriel
Membres possèdant cet album99

Tracklist

- Biggest & The Best (Video-clip)
- Two Sides (Video-clip)
1.
 Two Sides
 04:05
2.
 Hold Your Head Up
 03:26
3.
 Biggest & the Best
 03:51
4.
 Chances
 02:58
5.
 Don't Wake Me Up
 04:10
6.
 Not Even You
 02:46
7.
 Nobody Knows
 03:12
8.
 I Can See Them Coming
 03:39
9.
 Wrong State of Mind
 03:51
10.
 I'm Your Life and Religion
 03:56
11.
 Crazy
 02:47
12.
 I Guess I'll Never Know
 04:51

Bonus
13.
 RealiTV
 03:46
14.
 Runnerboy
 03:36
15.
 What Gives Us the Right
 03:36

Durée totale : 54:30

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Clawfinger


Chronique @ NeoBaBa

27 Juin 2009




Amis metalleux, qu’évoque pour vous la Suède ? « C’est la
contrée des vikings virils et des jeunes femmes blondes aux plantureuses
poitrines ». « C’est LA nation du Death Melodique, avec des groupes (qu’ils
soient cent fois bénis !) tels que In Flames, Amon Amarth, Hipocrisy… ». «
C’est la contrée des machiavéliques et diaboliques membres de Marduk, mouah ah
ah ah ah ! ». Quoi qu’il en soit, la Suède est considérée comme une terre
sacrée pour toute une frange de metalleux, en mal d’épopées farouches à la Bathory,
d’envolées lyriques aux cotés des héros des légendes nordiques, ou encore
d’ambiances malsaines et blasphématoires, sombres et maléfiques, car la Suède
est aussi le pays des Marduk, Shining et autres Funeral Mist. Mais saviez vous,
amis metalleux, que la Suède n’est pas seulement la contrée de vikings blonds
avides d’aventure, de barbares brutaux ou de satanistes survoltés ? La Suède,
c’est aussi la terre natale d’un groupe de Fusion à la notoriété importante,
considéré même comme un culte du genre par beaucoup. Et attention, pionnier du
crossover Rap Metal aux côtés de RATM et de Downset s’il vous plaît ! Oulalala,
je sens que certains vont tomber des nues en apprenant la nouvelle… Mais
tatata, pas d’aprioris ! On a pu voir, à travers les années 90, que le Rap se
mariait parfois très bien avec le Metal. Et tant pis si quelques Limp Bizkit ou
autres Crazy Town sont venus décrédibiliser le genre, Clawfinger n’a rien à
voir avec ces damnés fossoyeurs (qu’ils soient cent fois maudits !) d’un genre
pourtant bien parti au début des 90’s. Clawfinger, ça défouraille méchamment.
Clawfinger, même si il ne fait pas dans l’originalité, serait néanmoins
parfaitement susceptible de plaire même aux plus réticents des metalheads. J’en
vois déjà certains rire sous cape, ou froncer des sourcils. Vous ne me croyez
pas ? Vous avez bien tort…



En cette bien belle année 1997, Clawfinger n’en était pas à son premier coup
d’essai. Déjà 2 albums à leur actif, et qui avaient déjà remporté un certain
succès dans le milieu. Mais ce coup-ci, le combo Suédois a décidé de mettre les
petits plats dans les grands, et impose définitivement son style. A savoir
grosses rythmiques, son carré et ultra-millimétré, flow hip-hop gras et
puissant, et surtout l’apparition bien plus marquée des samples, apportant une
grosse touche Indus à la musique qui nous est proposée, le rapprochant
désormais plus de Ministry que de Body Count. Ca y’est ! La rutilante machine
de guerre Clawfinger est huilée, la voilà prête à partir en guerre…



Pas de blabla, Two Sides nous met directement devant le fait accompli ;
Clawfinger, c’est du lourd ! Pas spécialement bourrin, l’éponyme du groupe est
surtout extraordinairement puissant et énergique. Un groove endiablé, qui ne se
relâchera son étreinte qu’en toute fin de CD (lors de la jolie ballade I Guess
I’ll Never Know), une succession de petites bombes ( plus ou moins explosives
certes, mais « bombesques » quand même ) pêchues et rythmées… Clawfinger, c’est
un peu les AC/DC du rap metal. La recette n’est pas spécialement originale, et
elle changera peu au cours de leur carrière. Mais Clawfinger possède, tout
comme le groupe légendaire cité ci-dessus, un sixième sens du hit, du morceau
qui tâche, de l’hymne capable de faire headbanguer des stades entiers. Et c’est
là tout le charme de cet album. Clawfinger n’a pas la prétention de réinventer
le genre, ni de le révolutionner. La seule ambition des musiciens du groupe,
c’est de nous proposer une musique de qualité, catchy et accrocheuse,
éventuellement de damer le pion aux prod’ ricaines, mais certainement pas
d’essayer de se faire les prophètes d’un autre courant musical, qu’ils auraient
peut-être été incapables d’assurer… En ce sens, alors oui, cet album peut-être
considéré comme un chef-d’œuvre, véritable apologie du Metal jouissif et
puissant, qui à défaut d’être original, a le mérite de remplir à la perfection
tous les critères du groupe qui envoie du bois…



Mais n’allez pas croire pour autant que Clawfinger ne tente pas la carte de la
créativité ! Ne pensez pas vous trouver uniquement face à des titres100% Metal.
On peut ainsi apprécier l’insertion d’ambiances orientales dans Two Sides (superbe
refrain arabisant !) et dans Nobody Knows, le côté Trip-Hop de Don't Wake Me Up (dont
l’intro me fait fortement penser à Safe From Harm du 1er album de Massive Attack),
l’intriguant Crazy, ou encore la ballade I Guess I’ll Never Know, très
agréable, apportant un peu de calme et de tranquillité dans ce monde de brutes.
Non content de vous offrir une excellente gymnastique des cervicales, le groupe
pourra se vanter de joindre l’utile à l’agréable avec cet album. Clawfinger, ou
comment dérouiller ses cervicales tout en se faisant vraiment plaisir. Balaise
! Alors peu importe si parfois, le tout sonne un peu brouillon, si certains
titres lassent un peu à la longue, Clawfinger nous livre ici une galette sans
temps morts, s’écoutant d’une traite tout en dodelinant de la tête. Clawfinger
n’est pas un groupe de progressif, loin de là. Clawfinger est un groupe aux
ambitions somme toutes assez modestes, qui se contente d’écrire des hits de
qualité à la gloire du Headbang afin de ne jamais décevoir ses fans, qui n’en
attendent pas plus de leur groupe préféré… Mais à ce jeu là, Clawfinger fait
partie des meilleurs de sa catégorie, incontestablement.


4 Commentaires

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smiley - 27 Juin 2009: C'est sur que la Suède est un des grands pays du metal,c'est incontestable.Sinon c'est vrai que Two Sides est une bombe.
NeoBaBa - 27 Juin 2009: Quasiment tout l'album est une bombe de toutes façons. Du début à la fin, tu headbanges, et ça, c'est la marque des albums cools.
smiley - 28 Juin 2009: Au-dela de l'album,les suédois de Clawfinger ont multiplié les hits au cours de leur carrière, et ce groupe mériterait plus de considération tant ils ont de bombes a leur actif.
Silent_Flight - 16 Août 2010: "Biggest & the Best" est un de mes hymnes.
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Commentaire @ Trashking

30 Décembre 2008
Troisième album pour ces suédois qui fusionnent agréablement un chant typé Rap/Hip Hop avec des riffs Metal.Cet album éponyme contient de trés bons morceaux pour les fans du genre.

L'album commence avec "Two Sides" où la voix de Zak Tell et une autre voix féminine se répondent sur un air assez arabisant. Magnifique.
« Hold Your Head Up » sonne trop comme un morceau indus mais n’a rien de bien particulier. Je le trouve même chiant.
S’enchaine alors Biggest and the Best et son refrain destructeur qui en fait un des point fort de l’album.
« Chances » n’a rien de bien particulier non plus à part peut ètre le refrain beaucoup plus mélodique sur les autres morceaux.Bof.
Le titre le plus chiant de la galette est surement « Don’t Wake Me Up » qui est beaucoup trop plat.
Le niveau est relevé avec l’excellent « Not Even You » avec ses riffs de guitare devastateur, très typpé indus.
Comme « Biggest and the Best », “Nobody Knows” impose un refrain sympa qu’il sera bon de chanter en choeur en concert.
Les quatres morceaux suivants sont assez semblables. Puissants refrains, chant trés rapé (qui a dit raté?) et riffs surpuissants. « I’m your Life and Religion » me fait meme penser à du Rob Zombie.
Enfin, l’album se termine par une ballade loin d’ètre original mais très sympa tout de même.

Franchement pas mauvais cette album mérite une place dans votre metalthèque, pourvu que vous aimez ce genre.


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