Chronicles of the Doomed Worlds - Part. I : Enlightenment from Beyond

Liste des groupes Death Metal Abyssal Ascendant Chronicles of the Doomed Worlds - Part. I : Enlightenment from Beyond
ajouter les paroles de l'album
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
14/20
Nom du groupe Abyssal Ascendant
Nom de l'album Chronicles of the Doomed Worlds - Part. I : Enlightenment from Beyond
Type Album
Date de parution 29 Juin 2015
Style MusicalDeath Metal
Membres possèdant cet album22

Tracklist

1.
 Intro / Celephaïs Chant
 02:24
2.
 The Nameless Shape
 04:49
3.
 Interdimensional Predation II
 05:06
4.
 Disrupted Incarnation
 02:59
5.
 Teared Up in Cosmorphosis
 05:15
6.
 The Black Pharaoh
 05:52
7.
 The Prowling of Rlim Shaikorth
 05:20
8.
 Temple of the Thousand
 03:23
9.
 I, Progeny of the Lurker
 03:14
10.
 The Gift of Shub-Niggurath
 05:54

Durée totale : 44:16

Acheter cet album

 buy  buy  buy  buy  buy  buy  buy
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Abyssal Ascendant


Chronique @ growler

04 Novembre 2015

« The Call Of Cthulhu »

Après un premier Ep de très belle facture intitulé « Unleashing The Outher Plagues » en 2013 et qui trouvera un fort écho à mes esgourdes de vieux deathsters, Dolorem Records, jeune label tourangeau mené par deux passionnés avait, semble-t-il, un poulain plein de promesses, à fort potentiel, au sein de son écurie. Le groupe, fondé par Florent et Fanny, a longtemps utilisé une batterie programmée avant de recruter Raùl en tant que martyriseur de fûts officiel, et publia, pendant cet été, son premier long format nommé « Chronicles Of The Doomed Worlds Part 1 : Enlightenment From Beyond ».

Pour ce premier effort longue-durée, le trio ne varie pas sa thématique, qui puise toujours son essence dans l’œuvre magistrale de Lovecraft. Le groupe a véritablement mis le paquet sur les atmosphères afin de faire ressortir cet univers, au travers de bruitages oppressants et inquiétants comme sur « Intro : Celephaïs Chant » qui ouvre l’album mais également sur le final de « Teared Up In Cosmorphosis » et les breaks de « The Nameless Shape » et de « The Guift Of Shub-Niggurath », ce qui confère une ambiance musicale non négligeable.

La réputation de Abyssal Ascendant réside dans l’art d’envoyer le bois, façon ancienne école, à la sauce Morbid Angel, Cannibal Corpse et consorts. Et, force est de constater que le trio a gagné en musculature puisque cet album est une grosse mandale en pleine tronche. Il est certain que quelques dents vont voler et que quelques nuques seront fortement endolories. Jetez donc une oreille aux attaques frontales que renferment « The Nameless Shape », « Interdimensional Predation II », « Temple Of The Thousand » ou encore « I, Progeny Of The Lurker » et vous m’en direz des nouvelles.

La force d’Abyssal Ascendant réside aussi dans l’art d’alterner les rythmiques, allié à une vraie technique, sans sombrer dans une complexité outrancière, laissant une bonne accessibilité à n’importe quel néophyte. Les breaks lourds et massifs mettent en exergue les accélérations féroces, donnant beaucoup de vie à leur « brutal-death » et, en matière de cassures, les Francs-Comtois en connaissent également un rayon (« The Gift Of Shub-Niggurath », « The Black Pharaoh » ou « Interdimensional Predation II »). De nombreux solos parsèment l’opus, tous de bon aloi, donnant un peu de lumière à cette masse compacte.

L’interprétation des morceaux de cette galette est sans failles, et l’apport d’un vrai batteur augmente la puissance de la musique développée par Abyssal Ascendant. Cependant, la palme revient à Florian qui éructe un growl parfois profond et ultra guttural à la Chris Barnes ou renvoyant aux vociférations de John Tardy (Obituary). A certains moments, la ressemblance est plus que troublante, comme sur « Disrupted Incarnation » ou sur « Teared Up In Cosmorphosis », où son chant horrifiquement maléfique ajoute au côté obscur de la chose.

Pourtant, Abyssal Ascendant ne signe pas un disque parfait. D’abord, cet enregistrement est émaillé de quelques longueurs (« The Prowling Of Rlim Shaikorth ») et, les influences Morbid Angel, Pestilence, Cannibal Corpse ou encore Obituary sont encore bien trop présentes, enlevant une certaine personnalité, diminuant ainsi l’identité musicale de la formation. Pour finir, la production, même si elle est loin d’être mauvaise, manque de testostérones. Elle renvoie aussi la basse au second plan. Ajoutez à cela un artwork pas vraiment réussi, l’enthousiasme de votre serviteur est de ce fait, freiné.

Avec « Chronicles Of The Doomed Worlds Part 1: Enlightenment From Beyond”, Abyssal Ascendant signe un premier full-length plus que sympathique et confirme son statut d'outsider très prometteur. Ce disque s’avère assez ambitieux, efficace et attractif, mais la question se pose quant à l’interprétation « live » de ces compositions sous la forme d’un trio. Le groupe fera-t-il preuve d’autant de puissance ? Rien n'est moins sûr...

5 Commentaires

4 J'aime

Partager

growler - 04 Novembre 2015: Si mon maître est en adéquation avec ma chro', alors, c'est royal!!!
sijj - 04 Novembre 2015: C'est Fabien notre maître à tous hin hin ...!
growler - 04 Novembre 2015: C'est vrai, tu n'as pas tord héhé!!!
David_Bordg - 04 Novembre 2015: interessant la representation d une œuvre Lovecraftienne. Œuvre abyssale?
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire