Liste des groupes Hard Rock Peer Günt Buck the Odds

Oyé Oyé amis Hardos !!! 2009 a été marquée par la sortie de nombreux disques, plus ou moins bons, mais pour moi ce fut l’année de la sortie du nouveau Peer Gunt, cuvée nouvelle étant donné que le line-up avait subi un changement majeur après l’ album «No piercing No tattoo» puis le groupe avait sorti en 2007 un «Guts and Glory» que même si il ne leur avait pas apporté la gloire, apportait la preuve que les couilles étaient toujours pleines.
2 ans plus tard, les revoilà pour leur nouvel opus baptisé «Buck the Odds» qui signale l’envie du groupe de modifier certaines choses afin de réussir. Alors qu’en était-il exactement avec cet album en 2009 ? Que nous ont pondu nos lapins finlandais ?

Je ferais l’impasse sur la pochette, où cette fois-ci on voit la ganache des musiciens mais qui ne restera pas dans les annales de l’histoire pour parler de musique. Alors, même surprise qu’avec «Guts and Glory», le son des grattes sonne vraiment lisse sur ce coup, et cela est vraiment surprenant comparé au précédent où cela était un peu bordélique. A part cela la batterie claque toujours autant, et la voix de notre ami Nikki est toujours aussi éraillée mais audible, comme à l’accoutumée je dirais. C’est en cela un point positif du fait que leurs trois derniers albums studios sont en cela distinguables et propre à chacun.

En termes de compositions, on se rend vite compte que le groupe n’a pas changé sa recette depuis « No piercing…», Nous livrant un Hard Rock aux teintes bluesy agrémenté de passages qui fileront l’envie à n’importe quel mâle «testotéroné» de prendre la route à la recherche du nirvana. De cet album nous retiendront des hymnes telles que « Break me» ou «Texas sky» où l’on se rend compte, sourire aux lèvres, que Peer Gunt n’a pas son pareil pour chanter sur les femmes, le sexe, et la vie de baroudeurs en vadrouille. On se demanderait même si le groupe ne puise pas son inspiration en regardant des films pour adultes. En tout cas les refrains sont entêtants, les rythmiques parfaites, la marque du fabrique du groupe est que l’on pourrait chanter soit au pub, soit au lit Yeaaaaah « Shake me!! Shake me!!! You' re doing so gooooooood!!!». Les solos sont toujours présents, sans casser la baraque mais distillés avec envie et panache, la paire rythmique est vraiment bien en place (elle qui avait été remplacée il n’y a que très peu) et les zicos semblent vraiment bien s’entendre et jouent sur leur complémentarité. Je pourrais continuer à parler du groupe pendant des heures, mais Peer Gunt, c’est comme du Motorhead ou du AC/DC, ça ne change pas, ça ne surprend pas des masses, ça abat son boulot de bucheron comme à chaque fois et au moins, on sait que même si c’est toujours la même binouze au comptoir, celle-ci est bonne. Cependant pour rester objectif, et cela commence à devenir une habitude chez le groupe, on notera toutefois la présence de deux/trois morceaux pas franchement marquants, somme toute assez conventionnels et assez vite oubliés. Sans doute nos chers finnois favoris commencent à vieillir, et par conséquent font un peu remplissage par moment. Mais bon, ne boudons pas notre plaisir, il reste intacte à l’écoute de cet opus qui renvoie au biberon tous les jeunes tatoués aux poses étudiées à l’écoute des nombreux brulots présents sur cette biscotte.

Au même titre qu’un Motorhead, ce groupe reste fidèle à lui-même (en tout cas plus qu’aux femmes apparemment) et accouche une nouvelle fois de la bande son idéale pour ceux à qui le hard (dans les sens du terme) se doit d’être détonnant, sans détour et terriblement jouissif.

14/ 20.