Brutality of War

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14/20
Nom du groupe Disgust (UK)
Nom de l'album Brutality of War
Type Album
Date de parution Novembre 1993
Style MusicalGrindcore
Membres possèdant cet album13

Tracklist

1. Intro
2. Mother Earth
3. As Millions Suffer
4. An Horrific End
5. Thrown into Oblivion
6. Civilisation Decays
7. Relentless Slaughter
8. And Still...
9. The Light of Death
10. What Kind of Mind
11. You Have No Right
12. Sea of Tears
13. The Anguished Cry
14. Life Erased
15. Outro

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Disgust (UK)


Chronique @ Fabien

26 Décembre 2007
Héritiers du HC-punk virulent en d-beat de Discharge, et formé autour de Lee Barrett & Dean Jones, tous deux issus d’Extreme Noise Terror, Disgust est un parfait représentant du crustcore, musicalement proche du punk tout en empruntant les vocaux altérés & la lourdeur métallique du grindcore, à l’instar des anglais de Doom ou des états-uniens de Disrupt. En 1993, le groupe rejoint l’ingénieur du son Graeme Tollit pour les sessions express de son premier album Brutality of War, sortant en novembre de la même année pour le compte du célèbre label Earache Records.

A l’image de son titre et de sa pochette particulièrement évocateurs, Brutality of War est un album aux propos contestataires, basés sur l’horreur et l’absurdité des guerres. Les textes sont exprimés simplement autour d’une idée directrice, tout comme la musique expéditive de la formation britannique. En effet, fidèle à la désinvolture de l’esprit punk, Disgust lâche un crust sans fioriture, construit à partir de rythmes en d-beat et de riffs basiques, sur une structure binaire en couplet & refrain, agrémentée de breaks et de quelques soli à grands coups de vibrato.

Le couple rythmique Beatty / Barrett envoie ainsi ses tempos propices au headbang, soutenant le riffing punk-hardcore d’Ellesmere / Sumner et la voix bourrine de Jones, avec ses growls si particuliers frisant l’extinction de voix à chaque éructation. Ainsi, depuis Mother Earth jusqu’à Life Erased, en passant par l’entraînant An Horrific End, Brutality of War ne comporte aucun artifice, expédiant en pleine face son crust durant ses 30 minutes.

Rebelle jusqu’au bout des ongles, Disgust livre ainsi un album direct, efficace et terriblement destroy. Comblant les fans du crustcore de Doom (UK) et Disrupt, et du hardcore/grind british des premiers Napalm Death et Extreme Noise Terror, Brutality of War laissera en revanche tous les amateurs de technique pure et de belles mélodies dans l’indifférence la plus totale.

Fabien.

3 Commentaires

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scatologist - 22 Juin 2011: Excellente chronique, je viens de chopé l'album justement. Une bonne dose de crasse et de brutalité ! :)
holocaust_in_my_head - 25 Octobre 2011: pour ma part c'est le digne successeur du "hear nothing see nothing say nothing" de Discharge
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