Brain Damage

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16/20
Nom du groupe Vendetta (GER)
Nom de l'album Brain Damage
Type Album
Date de parution 1988
Style MusicalHeavy Thrash
Membres possèdant cet album58

Tracklist

1. War 05:51
2. Brain Damage 04:38
3. Conversation 03:46
4. Precious Existence 05:39
5. Never Die 02:31
6. Love Song 01:10
7. Fade to Insanity 06:50
8. Dominance of Violence 03:30
9. Metal Law 02:58
Total playing time 36:53

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Vendetta (GER)


Chronique @ da_sway

28 Fevrier 2013

Un classique à ranger un peu à part de la scène thrash teutonne

Vendetta est un groupe bavarois formé en 1984 qui ne connut pas un flamboyant retentissement en comparaison d’autres ténors teutons, notamment en raison d’une disparition précoce de la scène après ce "Brain Damage" malgré une vision et une approche du thrash tout à fait singulière.

Après un excellent "Go And Live... Stay And Die" sorti en 1987 qui déjà démontrait la fraicheur musicale du groupe et leur capacité à pondre une avalanche de riffs originaux ; un sens du riff acéré qu’on retrouvera sur des "Conversation" ou autres "Never Die" ; les germaniques enregistrent en juin 1988 à Berlin, avec l’aide d’Harris Johns à la production, ce qui sera le point d’orgue de leur discographie, posant un heavy thrash qui n’appartient qu’à eux.

Ce "Brain Damage" est à ranger aux côtés de ces opus un peu à part que l’Allemagne nous a sorti, à rebours de l’image que peut avoir un thrasher lambda du thrash germanique des 80's, avec "Heresy" de Paradox (avec qui Hömerlein ou Wehner ont collaboré à plusieurs reprises ; pour la petite histoire, Hömerlein a écrit les lyrics du dernier "Tales of the Weird" de Paradox) ou "Deception Ignored" de Deathrow, tous lorgnant avec nonchalance vers le thrash technique. En effet, à l’instar de ces groupes, Vendetta propose des compositions alambiquées avec de nombreuses variations, coupant parfois presque en deux leurs compostions comme sur "Dominance of Violence".

Pour autant, la complexité musicale n’atteint pas certaines extrémités franchies par Depressive Age ou surtout Mekong Delta, se basant sur une sérieuse base heavy pour cadrer et donner du poids à leurs compositions. Le titre éponyme est l’exemple de ce bon mélange entre les passages thrash et heavy sous le couvert d’une bonne chevauchée rythmique.

On ne peut que noter un Klaus Ullrich très performant à la basse, aux accents parfois funky comme sur l’intro de "War" ou sur l’interlude "Love Song", mais aussi très inspiré comme sur l’instrumental virtuose "Fade to Insanity", résumant en un titre la créativité et l’inspiration du groupe. En cela donne-t-il une parfaite réplique au duo de guitaristes qui de leur côté nous lâchent de bons solos, comme le témoigne un "Metal Law".

L’unique point défaillant de l’opus reste le chant qui manque un peu de charisme, particulièrement sur la semi-ballade "Precious Existence", au contraire d’une musique qui dégage une classieuse sérénité.

Ce "Brain Damage" est un vrai classique pour tous les séduits d’un thrash progressif à la frontière du technique. Le groupe hélas s’en arrêta là, quittant la scène pendant près de 15 ans. De leur reformation dans les années 2000 ne subsiste que le bassiste Ulrich, nul doute que de Vendetta il ne doit en rester que le nom…

2 Commentaires

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LeMoustre - 28 Juillet 2016: Voilà une bonne idée de chronique sur ce groupe assez méconnu, sauf pour les aficionados du label Noise Records en son temps.

Les deux Vendetta, de qualité sensiblement égale, et forgés dans le même moule sont, comme tu le soulignes judicieusement, un peu à part, ni speed metal à l'ancienne, ni réellement thrash. Il garde cependant de ces deux styles l'énergie de l'un et la mélodie de l'autre.

Pas non plus complètement techno-thrash, car ces morceaux sont très accessibles avec la part belle aux refrains (l'énorme "War"), et aux structures entraînantes, avec un background emprunté aux rythmiques galopantes de Maiden, qui n'est pas si éloigné.

Les vocaux partagés entre Daxx et Micky apportent fraîcheur et dynamisme, et on ne s'ennuie jamais dans cette tornade de riffs, bravant contretemps et rafales dans un même morceau ("Brain Damage").

Le groupe s'est reformé depuis la chronique, a pondu deux albums. Si quelqu'un a jeté une oreille dessus, toutes les infos seront bonnes à lire.
BARONROUGE - 16 Janvier 2017: perso j'irais pas lancer le groupe dans du pur" Tech ou Prog" , bon je pense plus à " Go and Live ... Stay and Die " qu'a ce "Brain Damage" , je rejoins le commentaire de notre illustre ami " leMoustre" , sinon je place ce groupe dans la case "Heavy Thrash" ---------- Eh les filles si on écoute bien ces deux skeuds , je pense qu'il donne dans une version "Speed" de "Maiden" , sinon le "Hate" de 2007 est à oublier , souvent basé sur le même riff , ce la jouant dans un style "Thrash Moderne " qui perso ne convainc et ne me convient pas , bon c'est une analyse perso .
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