Beyond the Wandering Moon

Liste des groupes Dark Metal Aeternus Beyond the Wandering Moon
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16/20
Nom du groupe Aeternus
Nom de l'album Beyond the Wandering Moon
Type Album
Date de parution 14 Avril 1997
Produit par Eirik Hundvin
Enregistré à Grieghallen Studio
Style MusicalBlack Metal
Membres possèdant cet album84

Tracklist

1. Under the Blade of the Dead 02:08
2. Sworn Revenge 06:35
3. White Realm 06:36
4. Sentinels of Darkness 08:54
5. Embraced 07:18
6. Vind 07:06
7. Waiting for the Storms 05:57
8. Winter Tale 08:14
9. To Enter the Realm of Legend 07:53
10. Celtic Harp Solo (the Last Feast) 04:23
Total playing time 1:05:07

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Aeternus


Chronique @ BEERGRINDER

31 Janvier 2011

un Black Metal puissant et guerrier ayant juré allégeance à l’immortel voisin de Suède Bathory

Fondé en 1993 par Vrolok (batterie) et Ares (guitare / chant), Aeternus débarque au beau milieu d’une scène norvégienne toute puissante ayant quasiment vampirisé le style, ne laissant que des miettes aux autres. Pourtant l’origine norvégienne est loin d’être un sauf conduit systématique vers la reconnaissance éternelle, l’auditeur commençant à s’y perdre au milieu de cette nuée de groupes venus du nord
Mais le trio (avec Morrigan à la basse) de Bergen n’est pas un groupe lambda, déjà auteurs du fort prometteur EP Dark Sorcery en 1995, Aeternus est parvenu à impressionner le label Hammerheart Records qui lui offre la fameuse signature permettant l’enregistrement de son premier album Beyond the Wandering Moon (1997).

A l’heure où le Black symphonique de Emperor / Dimmu Borgir s’oppose à la tendance crue de Darkthrone / Gorgoroth. Aeternus ne rentre dans aucune des deux catégories, Ares et ses sbires jouent un Black Metal puissant et guerrier ayant juré allégeance à l’immortel voisin de Suède Bathory. Enregistré au mythique Grieghallen Studio, ce premier album sonne authentique et épuré, tout en évitant soigneusement le son Trve Black qui serait totalement hors sujet ici.

Deux éléments primordiaux font de Beyond the Wandering Moon un disque norvégien tout à fait singulier, les trémolos et les guitares aiguës érigées en norme entre 1993 et 1996 sont absents ici, laissant la place à un accordage bien plus grave, ainsi que des riffs lourds et profonds bien complétés par la basse de Morrigan. L’autre différence notable est le chant de Ares, aucunement criard comme de coutume dans le Norwegian Black Metal, mais tout simplement guttural, un bon growl Death Metal très profond d’ailleurs, qui participe à la réussite musicale de ce full-lenght. Car oui, cette galette est bel et bien une réussite, une fresque épique d’une heure, ode à la fierté, à la rudesse du nord et son climat glacial, et au sacrifice guerrier.

Si les influences Bathory sont indéniables, elles ne sont pas exagérées, Aeternus les intègre avec brio dans son concept très sombre, à l’image de la pochette et de cette lune s’élevant au dessus d’un paysage grisâtre désolé. Le côté épique prédomine sur Beyond the Wandering Moon, et les riffs sont généralement assez longs, suffisamment pour que ces derniers s’insinuent irrémédiablement dans notre cervelle de metalhead, mais Aeternus sait aussi varier son jeu et accélérer quand il le faut, Sworn Revenge débute d’ailleurs sur un blast-beat de Vrolok qui pourrait supplanter pas mal de batteurs Death Metal.
Les parties acoustiques ou de piano comme à la fin de White Realm, contribuent au concept du disque, qui distille des moments de bravoure et de colère, mais aussi de désespoir et de recueillement, tel le combattant une fois la bataille achevée, rendant hommage à ceux qu’il a pourfendu. Sentinels of Darkness et ses guitares lancinantes symbolisent d’ailleurs au mieux le côté héroïque et noble de la musique de Aeternus, tandis que sur Embraced nous sommes plongés dans le nord tempétueux sur ce titre plus violent. Attention toutefois, la sur représentation des mid tempo ennuiera certainement les profanes qui n’attendent que de la brutalité, mais c’est un élément indispensable à l’atmosphère de la galette. En grand stratège qu’il est (normal pour un dieu de la guerre), Ares a gardé pour la fin (avant l’outro elle aussi parfaite) Enter the Realm of Legend, synthèse de tout les atouts énoncés plus haut.

Indifférent aux mouvances en vigueur, Aeternus propose un Black Metal personnel, Beyond the Wandering Moon s’inscrivant dans les disques Black Metal ayant marqué l’année 1997, derrière les intouchables Anthems to the Welkin at Dusk, In Abhorrence Dementia affirmant la suprématie du Black symphonique.
Un must have ne ressemblant à aucune œuvre de l’époque, tout simplement.

BG

3 Commentaires

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Silent_Flight - 31 Janvier 2011: Le meilleur du groupe à mon humble avis, je ne suis pas fan du passage au death en 1999 avec l'arrivée de Radek.
Fabien - 31 Janvier 2011: Des guitares à l'accordage grave, un chant guttural mais un feeling totalement blackmetal. Beyond the Wandering Moon est une oeuvre singulière et envoutante. Je trouve en revanche que les morceaux manquent parfois de concision, bien que leur longueur contribue justement à installer cette ambiance si prenante. Un bien bel album.

Fabien.
NICOS - 01 Fevrier 2011: Meci pou cette belle chonique. Il ressort vraiment une ambiance paticulière, unique. Il a cependant, selon mon avis, déjà les défauts choniques d'AETERNUS, c'est à dire la longueur excessive des morceaux qui fait qu'on s'ennuye rapidement.
NICOS
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Commentaire @ GOLLUM

20 Avril 2006
Aeternus, formation norvégienne, compte aujourd'hui un passé riche de nombreux albums. Le style est parti du BM lent et bien sombre à ce qu'il est actuellement : un thrash black bien nerveux et saccadé. Les amateurs de "True BM" délaisseront cette dernière période pour se consacrer aux quatre premiers albums, et surtout le deuxième, en fait premier "full lenght" de la horde d'Ares, leader du groupe depuis ses débuts.

Ce premier opus "Beyond the Wandering Moon" est sans nul doute le meilleur, le plus inspiré, le plus sombre. La production est excellente, car l'enregistrement fut fait au studio Grieghallen d'Oslo, qui vit passer les musiciens les plus connus d'Europe du Nord, entre autres. C'est fort pour un premier album, mais il faut savoir qu'Ares n'est pas un petit débutant de la scène Black. Il officia pour le troisième opus de Gorgoroth en tant que bassiste, au point d'avoir failli faire parti cette fameuse formation. Il passa aussi chez Immortal, toujours en tant que bassiste, et faillit être recruté. Il préféra s'accorder entièrement à Aeternus. C'est dire si le garçon est introduit. Et doué.

Dix pistes composent ce disque. C'est du BM relativement lent, mais très, très pêchu, qui sent bon la forêt, la nuit, le vent du Nord qui vous cingle le visage après une affreuse bataille. L'album est empreint de ces histoires guerrières et froides qui en forment le fil rouge.

C'est bien mixé, je le redit. Les guitares sont bien audibles, notamment la basse, jouée par une (absolument) magnifique brune surnommée Morrigan, hélas (snif…) partie après le quatrième album. Elle officiait aussi dans Obtained Enslavement, pour les connaisseurs.
La batterie, autant la normale que la double, est aussi bien présente sans être envahissante.

Du BM original, qui doit s'écouter plusieurs fois avant d'être entièrement saisi, mais je le recommande ABSOLUMENT, car tant pour l'ambiance que pour la qualité de travail, il vaut bien "In The Nightside Eclipse" d'Emperor.

1 Commentaire

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NICOS - 29 Septembre 2010: Bonne chronique qui reflète bien l'album, meme si on est a al croisée des chemins avec le death metal qu'ils feront d'ailleurs exclusivement à partir du troisieme album. Cet album demarre très bien, avec d'excellents morceaux comme le très long Sentinels of darkness.
Quand le morceau est bien, ca passe, quand il est un niveau en dessous ( comme ceux qui suivent), celà devient très ennuyeux. Et ce le problème d'AETERNUS. Un excellent groupe, mais des albums trop long qui sont chiants à la longue. Défauts que l'on retrouvera sur son successeur? Dommage
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