Attention ! Ceci est un message d'avertissement. cette fois, amour et tolérance seront des valeurs destinées aux faibles. La mélodie sera violemment écrasée et ce déchaînement de Death/Black bestial (plus communément
Bestial Black) ne vous fera aucun cadeau.
Eh oui chers fans de pure bestialité ! vous l'avez deviné, aujourd'hui on part sur du
Revenge ! C'est en 2015 que
Revenge nous lâche sa dernière bombe:
Behold.Total.Rejection. Et comme il est coutume chez monsieur Read, cet album est un concentré de rage, de violence et de haine.
La production est complètement crasseuse a souhait, surtout si on la compare au "scum collapse eradication", l'album précédent auquel certains fans reprochaient une production trop clean. La production est donc revenue a un coté plus sale mais malgré cela, on arrive toujours a discerner les riffs. J'ai d'ailleurs l'impression que cet album est un très bon équilibre entre une prod dégueulasse et des riffs discernables, et que aucun album n'avait égalé cet équilibre aussi bien que ce Behold Total Rejection.
Les compositions apportent leur petit lot de surprises: Pour la première fois, James Read laisse éclater ses influences Grindcore avec des morceaux moins longs et plus intenses comme "
Mass Death
Mass". Enfin, on remarque dès le début de l'album que les growls dégoulinants (utilisés dans les précédents albums) sont mis plus en avant et sont plus fréquents, moins rares.
Mais pas de panique chers puristes ! Malgré quelques timides évolutions,
Revenge joue du
Revenge, point barre !
Les guitares sont noires, sombres et agressives, les riffs sont hypnotiques et rapides. La batterie est toujours aussi rapide. Le batteur ne s'arrête presque jamais, ses blasts semblent éternels. Et surtout, la voix, point extrêmement important pour ce groupe, est toujours le même hurlement de psycho enragé. J.Read nous hurle des paroles toujours aussi remplies de haine, de nihilisme et de suprématie.
Cet album est d'ailleurs le plus pêchu et enragé de la discographie de
Revenge. Jamais James Read n'a été aussi remonté que sur ce skeud. Chez
Revenge, les breaks ne sont déjà pas légions à la base. Sur cet album, on trouve des breaks sur chaque morceaux mais pas aussi nombreux que sur les précédents albums et ils sont généralement plus courts (exception faite de "Mobilization Rites" dans lequel on trouve un break assez long et qui peut servir d'interlude).
Cet album possède plus de pêche que les précédents et il est très centré sur les parties ultra accélérées. Petite pensée pour le batteur, j'ose pas imaginer l'état de ses bras a la fin d'un concert ou d'une répèt.
Avec cet album,
Revenge apporte un soupçon de variété a un recette qui as déjà été utilisée 4 fois. Sans compter qu'il y avait
Conqueror avant
Revenge.
Malheureusement, ce genre d'album s'expose a un gros défaut, répétitif.
Même si par moments (comme dans mobilisation rites ), on sent que James Read as fait des efforts pour varier un poil son jeu, il n'empêche que vous risquez de trouver cet album (ansi que toute la discographie de
Revenge) ultra répétitif si vous n'êtes pas a 100% dans le Death/Black.
Revenge a timidement évolué mais il est toujours aussi violent qu'avant et ne semble pas avoir envie de se calmer.
Cordialement.
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