Ah, le grand retour de
Trans-Siberian Orchestra (TSO). Le vrai grand retour. Après un premier album en 1996 qui marque une nouvelle ère du metal symphonique en y introduisant tous les chants de Noël, TSO n'a pas su faire mieux avec le second album
The Christmas Attic en 1998. Qu'importe, car ils ont décidé de se plonger dans un renouveau complet !
Oui, après les chants de Noël, les voici de retour avec un incroyable disque entièrement consacré à l'oeuvre du ténébreux Beethoven !
"Oui, on fait du metal symphonique, alors on le fait bien !"
Et en effet, TSO va enfin prouver sa virtuosité sur les intouchables Für
Elise, La cinquième symphonie (
Requiem, the fifth), et les plus grandes renommées du compositeur.
Beethoven était un fougueux, sa musique était violente et passionnée. TSO a réussi à lui rendre un hommage incroyable à travers une nouvelle ère musicale, sur de lourds riffs de guitares électriques, une basse plus sombre que jamais, un travail rythmé à la batterie comme des battements cardiaques déchainés... Et un orchestre, encore une fois, largement à la hauteur de la symphonie de cet album.
Le plus fou c'est qu'ils ont encore une fois réussi à conserver un aspect très narratif à l'enchainement des morceaux, et qu'ils racontent ainsi la tragique histoire de ce génie de la musique.
Il va sans dire que dès l'ouverture musicale de l'album on est plongé dans l'univers, et qu'on découvre enfin un TSO à nouveau plein de vie.
À écouter absolument en entier : L'incroyable morceau "
Mephistopheles" qui, évidemment, reprend les incontournables titres du maître, mais le tout sur le thème faustien avec une puissance jusque-là méconnue du
Trans-Siberian Orchestra. La musique est dark, passionnée, transportante, mais à cela s'ajoutent les voix sombres et emportées du morceau.
À ne pas manquer, évidemment, "Mozart / Figaro" : titre hommage impressionnant, tant en musicalité qu'en fougue. À écouter absolument aussi, il va sans dire, "
Requiem The Fifth" et "Für
Elise " car ce sont des mélodies qui sont imprégnées dans l'histoire de la musique depuis si longtemps que TSO leur redonne vraiment un nouveau souffle. "The
Dark" aura quelque peu pris de l'âge aujourd'hui, mais il mélange à la fois l'ombre et la douceur.
Veuillez noter que même les ballades " A Last
Illusion" et "This Is Who You Are " racontent la tragique histoire de Beethoven.
Et
Misery aurait même dû finir l'album en beauté sur la folie déchainée des derniers instants du compositeur.
Bref un album fou, passionné et vraiment excellent ! Oui, encore une fois, en 2008, cela a pris quelques rides, mais soyons nostalgique, et sachons apprécier le bon vieux début du Symphonique.
Bonne découverte.
Rien a jeter.
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