Bad English

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17/20
Nom du groupe Bad English
Nom de l'album Bad English
Type Album
Date de parution Juin 1989
Labels Epic Records
Produit par Richie Zito
Style MusicalHard Rock
Membres possèdant cet album89

Tracklist

1. Best of What I Got 04:40
2. Heaven Is a 4 Letter Word 04:46
3. Possession 05:09
4. Forget Me Not 04:58
5. When I See You Smile 04:20
6. Tough Times Don't Last 04:42
7. Ghost in your Heart 04:46
8. Price of Love 04:48
9. Ready When You Are 04:21
10. Lay Down 04:39
11. The Restless Ones 05:24
12. Rockin' Horse 05:31
13. Don't Walk Away 04:30
Total playing time 1:02:32

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Bad English


Chronique @ Loloceltic

06 Avril 2013

Un véritable super-groupe !

Les 'super-groupes' se succèdent en cette fin des années 80, et après House Of Lords, Giant ou Mr. Big, voici Bad English, quintet dont sont à l’origine John Waite (The Babys) et Jonathan Cain (Journey), le premier amenant dans ses valises le bassiste Ricky Philipps, et le second réussissant à convaincre Neal Schon de l’accompagner dans l’aventure. Ajoutez à cette troupe étoilée le jeune batteur Deen Castronovo, qui a déjà sévit auprès de Tony McAlpine et Marty Friedman, et vous obtenez une formation à priori sans faille, d’autant que la production de ce premier album éponyme est confiée à Richie Zito et que des pointures telles que Mark Spiro, Diane Warren, David Robert et Todd Cerney apportent leur contribution à l’écriture de plusieurs titres.

Et de faille il n’y a point, car c’est bien un monument de l’AOR que nous délivre cette 'association de bienfaiteurs. Couvrant un large spectre des différents ingrédients du style, Bad English est tout aussi bien capable de dégainer un hymne puissant et dynamique à l’intro grandiloquente ("Best Of What I Got") qu’une ballade taillée pour cartonner sur les radios du monde entier ("When I See You Smile"), en passant par un AOR accrocheur à la basse groovy ("Heaven Is A 4 Letter Word") ou une Heavy-Blues-Rock cru et direct ("Rockin’ Horse"), et toujours avec la même classe. Il faut dire que chaque titre est porté par la voix chaude et légèrement voilée d’un John Waite au feeling à fleur de peau, les claviers et piano d’un Jonathan Cain garant des ambiances, et un Neal Schon jamais envahissant mais à la précision chirurgicale. Quant à la section rythmique, c’est une véritable assurance tous risques, base solide des mélodies également capable de participer à la création des atmosphères, comme cette basse sombre sur un "Forget Me Not" traduisant la folie et le désespoir en alternant couplet brumeux et refrains explosifs, ou cette batterie menant la barque sur le mid-tempo mélancolique "Ghost In Your Heart".

"Bad English", c’est un peu comme une grande enseigne de luxe dont chaque rayon regorge des meilleurs articles. Les ballades sont en nombre mais toujours de la meilleure qualité sans pour autant noyer les reste de l’album, qu’elles soient délicates ("Possession") ou plus hymniques ("Price of Love" digne des meilleurs Aerosmith). L’AOR est dynamique et toujours doté de refrains imparables ("Tough Time Don’t Last"), se parant parfois d’atours Pop-Rock dignes de Bryan Adams ("The Restless Ones"), mais étant également capable de basculer vers un rock plus vigoureux comme Foreigner sait le faire à ses meilleurs moments ("Ready When You Are"). Le Big-Rock US est représenté lui-aussi avec un "Lay Down" catchy, alors que la ballade mid-tempo "Don’t Walk Away" intègre des couleurs Pop-British, à la fois légère et rythmée.

Difficile de se relever indemne d’un tel festival de mélodies et de refrains irrésistibles, d’un tel feu d’artifice d’émotions et d’une telle démonstration artistique. Bad English est digne de son appellation de 'super-groupe' et nous offre un incontournable du genre dès son premier album. Pas la peine de vous proclamer fan de ce style musical si vous ne possédez pas ce petit chef d’œuvre au sein de votre cd thèque, et s’il en fait partie, impossible de ne pas le passer régulièrement sur vos différentes platines. Monumental !

2 Commentaires

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ZazPanzer - 07 Avril 2013: Merci pour cette rédaction enthousiaste et pour toutes celles que tu nous envoies à un rythme diabolique. Un des premiers albums avec lesquels je suis entré dans le monde du "Hard" comme on disait à l'époque. Mon vinyle tourne toujours, avec beaucoup de nostalgie. Je revoie encore la cour de mon collège quand je l'écoute. Mais putain qu'est-ce que je foutais avec un fute en velours bordeaux ?
Kalamazoo - 17 Avril 2013: Une bonne petite chro,un album énorme que j'ai pas écouté depuis longtemps mais à chaque titre que tu as écris le refrain m'est revenu et ça fait plus de vingt cinq ans déjà ... Sérieux?un velours bordeau? Je crois que Izzy Stradine en portait un sur certaines photos c'est peu être ça ,sinon merde quand même en velours ,le bordeau.... le mien était vert!
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