Ayin Aleph I

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16/20
Nom du groupe Ayin Aleph
Nom de l'album Ayin Aleph I
Type Album
Date de parution Octobre 2007
Labels Invencis
Style MusicalMetal Symphonique
Membres possèdant cet album28

Tracklist

DISC 1
1. Hamlet
2. My Bloody Marriage
3. Aleph
4. Grey Ashes
5. Butterfly
6. Bridge
7. Valpurgis Night
8. Sebastian's Prayer
9. Army of Love
10. My Bloody Marriage (Goule Version)
11. The Purchase of the Cathedral
12. Black Roses
13. Untitled
14. Es Muss Sein
15. Alcove Rhapsody
16. I Came
17. Greed
18. The End
19. I Miss You
DVD
1. Valpurgis Night
2. My Bloody Marriage
3. Hamlet
4. Butterfly
5. I Miss You

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Ayin Aleph


Chronique @ Aethuse

18 Fevrier 2008
Comment définir le style si particulier d'Ayin Aleph? La demoiselle mélange aussi bien les influences classiques (romantiques et baroques)que celles rock et métal, donnant naissance à un genre singulier tout à fait nouveau. On pourrait s'attendre à un fouillis musical hermétique mais cet album présente une richesse impressionnante et des compositions élégantes, surprenantes mais aussi très travaillées. Chaque chanson a son caractère propre, sa force et son originalité.
Certains titres font la part belle aux guitares avec des riffs sombres("Hamlet","Valpurgis Night)ou des solos survoltés("Sebastian's Prayer, "Army of Love"). On découvre des consonances classiques romantiques grâce à l'arrivée d'un piano et de mélodies enchanteresses ("Butterfly", "Black Roses") alors que d'autres lui préfèrent le clavecin pour un résultat plus baroque ("I Miss You").
Tous les musiciens sont d'un excellent niveau, dotés d'un jeu fluide et souple, nécéssaire pour s'accorder au style musical de leur belle meneuse. Aucun instrument n'est laissé de côté.

De plus, la production qui aurait pu gâcher l'étrange beauté de l'album si elle avait été médiocre est impeccable.
Venons-en au chant. C'est sans doute la plus grande caractéristique de l'album, car, contrairement à ses consoeurs lyriques et leurs grandes envolées vocales, la voix d'Ayin passe du plus frêle chuchotement aux hurlements stridents sans jamais tomber avec une insolente facilité et une technique irréprochable, sans jamais tomber dans la surenchère. Ayin murmure, roucoule, vibre et se coule dans vos oreilles comme un délicieux poison. Modulant sa voix telle une diva excentrique, la demoiselle a un talent incroyable pour varier de ton et transmettre les émotions. Quant on voit sur la pochette que tous les effets vocaux sont réalisés par la belle. On a du mal a y croire car l'album recèle également une voix masculine d'outre-ombe ("My Bloody Marriage"), des choeurs etc...
Tout cela donne une ambiance merveilleusement variée, parfois gothique("My Bloody Marriage", "Hamlet"), parfois rétro ("Butterfly") mais toujours brillante et ensorcelante. Il y a dans chaque chanson une recrudescence d'émotions exprimées avec force et sensibilité. La sensualité de "Butterfly", la décadence de "My Bloody Marriage" ainsi qu'une "Valpurgis Night" ténébreuse et inquiétante ne sont que quelques exemples parmi la diversité de l'album.

Si l'on veut mieux comprendre l'univers de la diva ou s'y perdre encore plus, il suffit de regarder les vidéos. Ayin s'appuie beaucoup sur le mythe du vampire, le faisant apparaître comme la créature raffinée et cruelle d'Anne Rice, ainsi que sur les vieux châteaux forts, décor classique dans l'univers gothique.
La belle n'hésite pas à se grimer de mille manières. Tantôt monstre des marais répugnant, flamboyante lady rousse, pulpeuse soubrette blonde (en référence à Marylin), dame blanche sanguinolente, vampire aussi séduisante que violente ou perverse sorcière des neiges, elle change sans arrêt de costume avec une habileté confondante. Par contre, on pourra reprocher la piètre qualité de certaines de ses vidéos qui gâche un peu leur originalité.
Nouvelle baffe quand on lit ensuite que l'auteur, compositeur et pianiste n'est qu'une seule et même personne : Ayin Aleph bien évidemment.

A n'en pas douter, la demoiselle est une grande artiste et possède un immense talent. Elle réussit a créer son propre genre qui allie les genres qui lui sont chers et une musique totalement nouvelle issue de son imagination tellement fertile. Ayin a choisi son nom en conséquence puisque "Aleph" est la première lettre de l'alphabet hébreu.
Un album déroutant, époustouflant, enchanteur, varié et unique qu'il fait bon d'écouter quand on a envie de surprises et d'excellence. Un groupe à suivre de très près...

2 Commentaires

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Fonghuet - 03 Mai 2010: J'ai envie de goûter cet album, la chronique m'a donné faim
greg52 - 19 Mai 2019:

J'ai rarement entendu aussi mauvais....

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