Ayant chroniqué les précédentes réalisations de
Windhelm, j'entame cette chronique d'album en connaissance du projet et aussi d'un camarade que je connais bien. Ayant tous deux créer notre premier projet
Kaldt Helvete en 2013, j'ai cela dit quitté le groupe en 2020 et fut remplacé par d'autres membres pour jouer majoritairement du
Dungeon Synth et
Dark Ambient en solo. Il s'agit ici de son projet one man band, un artiste inspiré qui a d'ore et déjà fait ses preuves et eu droit à d'excellents retours, jouant du Black
Metal et ayant même sorti précédemment une démo de
Dungeon Synth chroniqué par mes soins.
Sûrement l'un des meilleurs du projet, le chant s'est bien amélioré, suintant la colère et la haine, d'excellents riffs bien pêchu, et une production bien raw et impeccable. Dans l'esprit des nineties en France à compter les précurseurs des années 90, ceux des Légions Noires. Un album travaillé, ambiancé, cru et avec une bonne atmosphère, prenant, de l'excellent travail et totalement dans l'esprit old school. Le chant est varié, tantôt rugueux ou parfois chuchoté et les variations vocales sont au rendez-vous.
Un album très travaillé aux multiples facettes, des titres pour la plupart aux riffs mélodieux octroyé par une production non aseptisé, presque brut, des morceaux qui suintent la noirceur par tous les pores et tourné d'une manière poétique. L'atmosphère est pour le moins plombée, ombrageuse, et on a affaire ici à la parfaite sombritude, évoquant une marche forestière, une épopée en solitaire dans les abîmes des bois lors d'une nuit de pleine lune.
Produit par
Drakkar Productions, un label qui a le flair pour dénicher des perles,
Windhelm signe l'un de ses meilleurs disques, réunissant tous les ingrédients d'un Black
Metal froid,
Lugubre, mélancolique, et obscur. Un album recommandable pour les âmes sombres, et quoi qu'il en soit à l'écoute de ce disque ce cher Monsieur vous plongera dans les ténèbres et vous fera part d'un voyage auditif unique.
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