White Zombie fait partie des incontournables de l'indus, et nous livre avec cet album, Astro-Creep 2000, ce que je peux me permettre d'appeler un chef-d'œuvre, indispensable à toute discothèque qui se respecte, à moins d'être totalement étanche à tout son électronique... Mais même dans ce cas, l'écoute reste valable, parce qu'ici nous avons affaire à de l'indus où les instruments "classiques" du métal restent en avant.
White Zombie, c'est avant toute chose non pas simplement du métal indus, mais un univers génial, avec son graphisme, ses ambiances, et son style inimitable. Représenté par son leader charismatique
Rob Zombie (après le split, il donnera d'ailleurs son nom au groupe suivant, et ce groupe sera dans la continuité du premier),
White Zombie compte également parmis ses rangs John
Tempesta à la batterie, Jay Noel Yuenger alias "J." à la guitare et la jolie Sean Iseult à la basse.
Quand je parle d'univers, c'est d'abord au niveau graphique. La pochette et tout le livret sont dessinés de la main de Rob, passionné de séries Z et de bandes dessinées us. C'est ensuite dans l'ambiance de l'album, avec des bruits de filles... fort contentes, de fêtes foraines décadentes, d'ave maria religieux se transformant en cris, etc., qui s'enchaînent avec des passages postapocalyptiques.
La production, assurée par Terry Date, qui a collaboré avec
Deftones et
Pantera, est tout bonnement excellente. Avec ce son très puissant pour l'époque de sa sortie, cet album n'a pas veilli d'une seconde.
Concernant les titres, il n'y a rien à jeter et toutes les plages donnent lieu à des hits en puissance. On en prend plein les oreilles et on en redemande, un peu comme une sorte de montagnes russes sonores. Certains titres commencent doucement pour monter crescendo (Electric
Head pt 1 -
The Agony, Real Solution, Grease Paint and Monkey Brains,
More Human Than Human) tandis que d'autres explosent après une courte intro (Super
Charger Heaven, I Zombie, El Phantasmo and The Chicken-Run
Blast-O-Rama).
Les riffs prennent aux tripes et nous plongent dans un autre monde. Le dernier morceau,
Blood, Milk and Sky crée une ambiance à la fois plombée et planante.
Pour moi, cet album est le meilleur de la discographie de
White Zombie, car sans ralentissements, varié et riche, très riche, et depuis sa sortie je l'écoute avec toujours autant de plaisir.
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