Quelques mots sur le groupe :
Ark est un groupe de heavy métal progressif suédois fondé en 90 par John Macaluso (
TNT), Tore Otsby (
Conception) et
Jorn Lande (
The Snakes).
Même si à ce jour le groupe n'existe plus et même si chacun des membres a repris sa route vers des projets différents tels que
Masterplan pour
Jorn Lande ect…
Ark fut une comète dans le monde du métal progressif se démarquant par une certaine complexité et une originalité à toute épreuve.
Nous avons donc
Jorn Land (au chant), Tore Otsby (à la gratte) Jonh Macaluso (à la batterie), Mat Olausson (au clavier) et enfin
Randy Coven (à la basse).
L'album
Ark sort en 99 et est le premier des deux seuls albums que le groupe produira.
C’est un album complexe et difficile d’accès, il faudra plusieurs écoutes pour apprécier réellement les morceaux. La voix profonde de
Jorn Lande et la virtuosité de Tore Otsby font de cet album aux multiples influences une pièce décisive dans le chemin progressif de l’époque.
On entame donc la galette avec
Burning Down, titre efficace au refrain prenant empreint de puissance par la voix de
Jorn Land alliée à des chœurs très présents. Les escapades techniques s’alternent avec parfois un chant plus doux et font de ce morceau un titre diversifié mais simple d’écoute.
La présence des chœurs se poursuit avec Where The
Winds Blow mais ces derniers se font plus poussifs, presque agressifs montant tjs plus haut dans les aigus. Ca surprend un peu mais après plusieurs écoutes ils deviennent partie intégrante de la chanson, presque nécessaires.
Avec The Hunch Back Of
Notre Dame nous voila résolument dans la veine prog. Les influences s’alternent et se mélangent...jazz, pop, flamenco ? …
Pas facile de s’accrocher, pas ou quasiment pas de mélodie, encore moins de refrain. Ce morceau s’illustre comme le plus complexe de l’album mais aussi comme celui nécessitant certainement le plus de technique et de maîtrise.
Singers At The Worlds
Dawn quant à lui se distingue par ses évadées instrumentales qui seront rappelées au cinquième titre, Mother Love.
Une intro un peu longue, il faut environ 2min50 pour que ça commence réellement, mais plus d’unité par la suite. Peut être le morceau que je préférerais le plus dans l’album, celui qui me semblera le plus cohérent.
Pour les deux derniers morceaux, la voix de
Jorn Land donne l’impression de se faire plus caressante. Center Avenue et Cant Let Go sont plus « langoureuses » que les titres précédents tout en gardant leur force.
Cant Let Go semble être la vraie ballade de cet album, la voix se fait plus profonde. Le titre est le plus long de l’album mais est parfois accablé d’une certaine lourdeur. Il conclut cependant l’album sur un final en apothéose, accompagné d’un piano et de la petite voix d’un chanteur improvisé.
Ma conclusion est que je ne pense pas qu’on puisse ainsi « résumer » un album de
Ark. C’est définitivement exceptionnel, compliqué et tortueux et peu de gens certainement accrocheront à ce premier opus.
Cependant c’est a écouter du moins une fois dans sa vie, ne serait ce que pour élargir son horizon musical et si l’album n’entre pas dans vos références personnelles, il restera une expérience à part entière.
On aime ou on aime pas et beaucoup sont à ne pas aimer, en tous cas ça ne laissera personne indifférent. C’est un de ces albums sans concessions qui font les fans ultimes ou les détracteurs enragés.
Midiane
Une tuerie ce groupe \m/
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