Si il y a bien un groupe qui a su se forger sa propre image dans la scène Black Francaise UG, il s'agit sans aucun doute de
Celestia.
Après plusieurs réalisations fort intéressantes, sorti l'album studio "Apparitia Somptuous
Spectre" en 2002, sans doute à mon sens l'exemple même pour pouvoir découvrir l'étrange univers de
Celestia dans lequel bons nombres d'adeptes s'en détachent difficilement ...
Sur ses 8 morceaux pour près de 45 minutes de musique,
Celestia nous propose un Black old school certes basique, mais loin de tout clichés visant à une production jusqu'au-boutiste teintée de distorsions, une balance des instruments très propre permet de distinguer chaque parties de basse, celles-ci jouant un rôle important dans la mélodie de
Celestia avec les parties de guitares, chose que l'on peut constater avec "Perverted Decadent,
Dying Love".
Les parties de batterie sont travaillées avec beaucoup de mid tempos, ces derniers altérant avec des blasts correctement exécutés, mais si il y a bien quelque chose qui me frappe sur cet album, c'est cette âme mélancolique et hostile qui plane par le biais de textes soigneusement travaillés et chantés par le mentor Noktu, un feeling que peu de groupes peuvent se targuer d'avoir, la cover relate bien cette âme, ce bois mystérieux, cette étrange lumière flirtant avec l'obscurité qui emprisonne notre esprit lors de l'écoute de l'album (dont on devient vite accroc).
Ce serai comme se forger un chemin, une ouverture au travers de ces mélodies, de ces belles descentes de gammes comme sur "The Radiance Of
Astral Circle" concluant l'album.
Bref, vous l'aurez constaté, cet opus est sans doute une perle du Black français que je conseille à tous si vous avez l'occasion de tomber dessus ...
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