The Legend and the Truth est devenu un album culte pour de nombreux apprentis cowboys : Le Western
Metal, voilà un genre qui fait sensation. Que ce soit au niveau des ambiances ou d’un point de vue purement musical,
Dezperadoz nous avait régalé. En tant que fan avec un grand F de
Zakk Wylde, l’abus d’harmonique sifflée est pour moi une saine maladie. Alex
Kraft l’a parfaitement compris et il nous en colle régulièrement. Bref nous voilà de nouveau au milieu de la grand rue face à face avec un vilain pas beau aux dents pourries pas le tabac qu’il chique a longueur de temps.
An Eye for an Eye, un grand moment de rock’n roll act III.
Cette fois le disque s’articule autour de la vengeance, le héros de cette fable part à la recherche de l’assassin de sa fille de joie préférée. Tout un roman. Ce n’est que prétexte pour faire siffler les balles et les harmoniques mais il y a une trame et au final le bien triomphera et le whisky coulera a flot.
Donc si vous aviez apprécié
The Legend and the Truth, vous apprécierez cette nouvelle galette. Dommage que le coté « film » de son prédécesseur (porté notamment par Tobias Sammet et
Doro Pesch) ne soit pas aussi prononcé. Détails mais bon regrettable quand même. Au menu du rade douze titres donc quelques interludes et deux reprises. Commençons par «
Hate ». Ce titre aux abords malicieux nous plonge directement dans l’univers du groupe. Coté sable chaud d’un désert aride et gros riff heavy a souhait qui fera chanter la foule. « Days Of
Thunder » est tout aussi excellent avec son ambiance western toujours aussi marquée. Le groupe n’hésite pas a user de nombreux instruments que l’on qualifiera d’époque comme l’harmonica sur une «
Wild Bunch » excellent. Etonnant sans trop l’être la présence de la reprise de « Riders On The Storm » des Doors. Ce titre colle parfaitement à l’ambiance et cette version métallisée rend hommage à la version originale. Sur le titre qui suit l’on retrouve le seul invité Tom Angelripper. Sa présence derrière le micro est non négligeable et donne un plus a « Here Comes The
Pain ». L’album se déroule sans trop de surprise avant que ne déboule « When The
Circus Comes To Town ». Titre étonnant qui n’est pas sans rappeler un autre titre des Doors, « Alabama Song ».
Grotesque a souhait il associe le coté très heavy du groupe avec une mélodie de fête foraine. Certains n’aimeront pas, d’autre comme moi vont adorer.
An Eye for an Eye se fini sur la deuxième reprise « 25 Minutes To Go » de Monsieur Johnny Cash. La filiation est évidente.
Si ca fonctionne toujours aussi bien c’est encore grâce a l’interprétation impeccable du trio. Le chant d’Alex
Kraft est empreint d’une telle énergie et d’un tel grain qu’il galvanise a lui seul ce disque. De plus il sait quand appuyé un peu plus ou justement se faire plus « country ». Une bien belle démonstration.
Bon tout n’est pas rose non plus. La production est en recul et c’est vraiment dommage. Par moment le son grésille, par moment ça devient même brouillon. Les soli sont souvent noyés dans la masse rythmique ce qui fait perdre de la dynamique a certains titres. Dommage car en soit le son est assez puissant mais il manque de clarté.
Un bon album dans la plus pure tradition western métal mais qui pèche par une production qui n’est pas top top. Si vous arrivez a faire fit du son, vous découvrirez une ode a la joie qui met la patate de la première a la dernière note. Vivement le prochain
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