À sa sortie en 2018,
Under the Radar le premier opus du groupe britannique
Signal Red formé par deux vieux routards du milieu à savoir le chanteur Lee Small (
Shy,
Lionheart, Skyscraper etc.) au timbre vocal similaire à celui de
Glenn Hughes voir Steve
Overland du groupe FM et Steve Grocott (
Ten), qui nous proposait un
Hard Rock pêchu aux notes Heavy prononcé, n'avait pour ainsi dire pas réussi à convaincre pleinement votre illustre serviteur. En effet, si l'originalité n'était pas de mise, au moins pouvait-on saluer la finesse et la rigueur de la performance de nos protagonistes, mises en valeur par une production parfaitement dosée et adaptée au genre proposé.
Après un laps de temps relativement court (deux ans), le groupe nous revient cette année avec "
Alien Nation" un deuxième album studio distribué via le label anglais
Escape Music, plus orienté
Hard Rock Mélodique, paré de légères touches FM et progressives. Un nouvel opus incontestablement plus homogène, voire un cran au-dessus de son prédécesseur dû notamment à une production plus équilibrée, et cristalline, mais aussi un chant en totale osmose avec les guitares.
Côté line up, sur cet album nos 2 membres fondateurs seront accompagnés par une section rythmique uniquement constituée d'invités et musiciens de studio, à savoir Steve
Newman (
Newman, Compass, ex-
Acacia Avenue) à la basse et Daniel Zaman à la batterie.
En dehors des morceaux d'obédience
Hard Rock entraînant tels que l'introductif "Wide
Awake in
Dreamland" à l'intro de boîte à musique, "Tide of
Life" au riffing épais et solo de guitare flamboyante. Ou alors, dans une mouvance plus mélodieuse limite FM, avec des sonorités de claviers estampillées année 80, tels qu'
Insomnia et "Standing on the Top of the Worlds, le groupe s'aventurera partiellement sur les terres balisées du
Metal et Rock Progressif.
Tout d'abord, avec la doublette "Dance
Macabre", "Invisible Scars", puis "Rocket
Fuel" qui tous trois se distingueront par des interventions de guitare technique et classieuse ainsi que des passages de claviers que ne renieraient pas les groupes
Metal Progressif allemands
Vanden Plas et feu
Superior.
D'autres titres valent également le détour à commencer par le dynamique "
Ghost" à l'air et refrain qui ne vous quitte plus. Le mélodieux et épique "Awakenings" et son final inquiétant ainsi que le groovy "
Pure Shores", interprété avec classe et conviction par Lee Small dont le timbre naturel et légèrement soul fera une fois de plus des merveilles.
Avec ce deuxième album, le quartet britannique réussit un joli coup de maître et franchit un nouveau palier par rapport à son illustre prédécesseur paru en 2018, montrant une fois de plus une bonne marge de manœuvre et une réelle motivation au travers d'un chant et d'une instrumentation à la technique exemplaire, mais aussi des compositions plus attractives et variées. Avec quelques ajustements, le groupe
Signal Red pourrait bien vite s''imposer comme un futur leader d'un genre un peu trop vite enterré.
Vivement la suite !
J'accroche pas à la première écoute je trouve qu'il manque un truc, une etincelle....Je vais réécouter! merci pour la chronique :)
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