Akuma No Uta

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18/20
Nom du groupe Boris
Nom de l'album Akuma No Uta
Type Album
Date de parution 06 Juin 2003
Style MusicalStoner
Membres possèdant cet album12

Tracklist

1.
 Introduction
 09:44
2.
 Ibitsu
 03:22
3.
 Furi
 03:20
4.
 Naki Kyoku
 12:14
5.
 Ano Onna No Onryou
 06:29
6.
 Akuma No Uta
 04:01

Durée totale : 39:10

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Boris


Chronique @ Svartolycka

25 Juillet 2005
Attention, attention voici un autre album du groupe bien barré japonais, j’ai nommé Boris. Le groupe qui fait ce qui lui plait et qui s’efforce farouchement à ne pas se ranger dans un style défini : un album doom, un album sludge. Alors maintenant, grande question : de quel style est façonné cet album ? je vous le demande bien. La pochette très psychédélique et retour en arrière dans le temps, devrait vous mettre la puce à l’oreille. Bon allez, je vous le dit, « Akuma No Uta » est un disque de (roulement de tambours, lancer de cotillons) de rock psychédélique !!!
Première baffe, rien ne pouvait supposer que Boris se transforme en groupe de rock très porté sur les années 70. et pourtant, le premier titre semble nous faire croire, dent contre dent, que les Japonais n’ont rien changés de leur style. Presque dix minutes de sludge lourd, réverbérations de basse et guitares nanties d’une structure très jazzy, mais c’est après qu’arrivent les réjouissances. Et c’est parti pour des titres qui sont tout sauf abstraits, ou, plutôt, qui sont tout sauf Boris. Je vous mets dans le mille, un rythme trépidant (!), un chant (!!), des titres globalement courts et une impression de revenir en plein milieu des années 70 (!!!), bref, du gros rock bien gras aussi énergique que planant.

Là, par contre, vaut mieux prévenir que l’on ne retrouvera pas réellement l’effet mise en apnée qui éprouvait si bien le ressenti de l’auditeur sur une bombe comme « Absolutego ». Pas de climat de peur mais toujours un certain goût (et il a bon dos) pour l’étonnement musicale. Ceci étant dit, c’est la parole de celui qui connaît Boris uniquement via les albums antérieurs qui parle. Quand aux autres, ils découvriront un album très sympa, simple, direct et jouissif, mais qui se démarque par une sonorité très grasse et crasseuse de l’ensemble, rendant l’écoute de ce disque pas si normale que ça.
Le virus du sludge rôde toujours aux alentours de ce retour au passé. Ça persiste, ça colle à la peau, ce petit truc donnant un aspect plus sombre dans cette errance psychédélique. Ce qui fait que le connaisseur reconnaîtra LA touche Boris, un côté marécageux atténué, peut-être, par le style de cet album, mais où pointe toujours un côté fou et plus atteint qu’il n’y paraît.

Éventuellement trop court (36 minutes), mais je ne suis pas sectaire pour autant, « Akuma No Uta » est l’album accessible de Boris pour tous, à part si vous n’aimez pas le rock psychédélique, mais, dans ce cas, je ne peux rien de plus pour vous.
Bref, un album planant mais dont la croûte laisse suggérer des parcelles d’angoisses et de folie, comme dans les années 70, en fin de compte. Perso, j’adhère.

1 Commentaire

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Monism - 09 Fevrier 2010: Bonne chronique. Il faudrait quand même préciser qu'il existe une deuxième pochette à cet album, qui sont toutes les deux des pastiches; respectivement du Bryter Layter de Nick Drake et le Welcome To Hell de venom sur laquel on doit pouvoir aussi bien lire Boris que Venom. La parodie va si loin que les trois galettes font toutes 39 minutes.
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