Aesthethica

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15/20
Nom du groupe Liturgy (USA-1)
Nom de l'album Aesthethica
Type Album
Date de parution 10 Mai 2011
Style MusicalBlack Avantgardiste
Membres possèdant cet album16

Tracklist

1. High Gold 05:16
2. True Will 05:27
3. Returner 03:35
4. Generation 07:07
5. Tragic Laurel 04:05
6. Sun of Light 06:55
7. Helix Skull 02:32
8. Glory Bronze 06:45
9. Veins of God 07:55
10. Red Crown 07:23
11. Glass Earth 03:28
12. Harmonia 05:28
Total playing time 1:05:56

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Liturgy (USA-1)


Chronique @ thedeath666

25 Mars 2012

Nouveau... Déroutant... Polyrythmie... Libre... Technique... Révolution... Complexe... Innovation.

Autant vous le dire tout de suite, chroniquer un tel album, c’est un privilège que je ne pouvais me refuser. Non pas que cet album soit la plus grande tuerie jamais composée, mais il apporte quelque-chose de nouveau et de vraiment très frais à un genre qui déteste ça : le Black Metal.

Liturgy. Un nom qui ne doit pas dire grand-chose à une bonne partie d’entre vous, et qui pourtant risque de retentir dans les années à venir. Le groupe est formé de 3 jeunes gens originaires des Amériques, sous la direction d’un certain Hunter Hunt-Hendrix (chant, guitare) et sort, après une démo et un album, appelé Renihilation, son deuxième disque, nommé (accrochez-vous bien) Aesthethica, sorti chez Thrill Jockey Record. Encore un nom qui ne va rien dire à personne…
La pochette, tout comme l’artwork, est très sobre, proposant une croix et son inversion côte-à-côte, dans des tons dorés et blancs, ce qui semble relativement déroutant.

Déroutant ? Attendez d’avoir appuyé sur « Lecture », vous ne serez pas déçus, puisque le groupe n’a pas d’autre prétention que de proposer du Black polyrythmique. Ou Black expérimental. Ou Black technique. Ou Black Djent. Ou démerdez-vous.
Les 12 titres (dont 4 instrumentaux) sont relativement longs, l’album ne durant pas moins d’une heure et huit minutes.
Vous n’êtes pas partis? Non, parce qu’il y a de quoi avoir envie de fuir…
Déjà, rien que l’intro… Un instrument à cordes proposant des sonorités metalliques sans réel rythme, et puis… BimBadaBimBadaBoum. C’est pas ton PC ou ta chaîne qui beugue, c’est Liturgy, tout simplement.

Les guitares jouent dans des tons suraigus, le batteur est un octopus sous cocaïne, et est doté d’un style incroyable, prouvant qu’on peut avoir la classe en blastant. Avouez que ça vous en bouche un coin. Quant au vocaliste, il propose un chant Black aigu, très en retrait. Et faut reconnaître que le chant, ici, on s’en fout un peu, sauf lors de certaines parties, entièrement composées de chœurs en chant clair, ces passages étant de toute beauté. En effet, Aesthethica ne connaît pas la laideur et la crasse. Ici, tout est rayonnant. Étrange pour du Black ? Tout à fait. On voudrait coller une étiquette mais on ne peut pas. Liturgy est libre. Alternant à sa guise entre du Black aux tons épiques (sauf que c’est pas Bathory, ni Summoning), mélancoliques (n’allez pas me sortir Dark Fortress ou An Autumn for Crippled Children), à une technicité de malade (non, c’est pas du tout du Obscura ou du Coroner), à une polyrythmie de branque (mais par pitié, ne dites pas « Meshuggah », ni même « Periphery », ça n’a strictement rien à voir), rappelant les moments les plus barrés du Shining norvégien. Enfin une comparaison, il en fallait bien une. Même si le groupe n’a pas encore atteint le niveau des groupes cités, on ne peut qu’avoir confiance en eux pour ce faire.
Revenons-en à la musique, si vous le voulez bien. Le pari était pourtant plus que très risqué. Mais ils l’ont relevé haut la main. Ces phrases étant illustrées de la plus belle manière par la doublette Returner/Generation.
Ici, ce n’est pas l’univers, le décor ou d'autres choses plutôt « futiles » que le quatuor a mis en premier plan, mais bien sa musique. La seule chose qui compte. Le riff, la mélodie, la puissance. Un retour aux valeurs simples autant qu’une révolution musicale, car un chat est un chat et la vérité est telle qu’elle est.

Si l’évolution ne vous fait pas peur, cet album vaut franchement le coup. Un disque d’une grande classe, recherché, relativement pur et pourtant complexe, à l’image de sa pochette ; et aussi (ou plutôt surtout) innovateur. Même si je le voulais, jamais je ne pourrais dire que j’ai déjà entendu un style pareil auparavant.

Nouveau... Déroutant... Polyrythmie... Libre... Technique... Révolution... Complexe... Innovation... De bien grands mots (mérités et sous-pesés).

TheDeath.

Post Scriptum : D’un point de vue strictement musical, cet album vaut 15 sur mon échelle de notation, ce qui correspond à « Très bon ». Je lui rajoute un point de plus car il apporte vraiment une innovation. Aujourd’hui, c’est jour de fête.

7 Commentaires

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metalliclem - 28 Mars 2012: Alors pour ma part ce groupe donne un autre angle de ce qu'on peut pensé du Black Metal. Ce groupe est même à lui tous seul un genre de BM. Je sais que le groupe n'est pas appécié de tous mais moi je le trouve très interressant. Je ne les ratterai pas au Hellfest. Merci pour la chronique !
ColdLys - 30 Mars 2012: Ahah ils osent dire faire du BM ? Honteux, groupe de merde.
Ancalagon - 08 Avril 2012: C'est toi la merde. (commentaire/réaction d'un niveau très bas, mais à  la hauteur de celui qui le provoqua) Perso j'ai aussi découvert grâce à tracks, et j'trouve ça vraimment novateur, comme ça a déjà été dit, et énorme!
Crevard - 30 Juin 2012: ont a du mal a te relire toi
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