Abstract Symphony

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16/20
Nom du groupe Majestic (SWE)
Nom de l'album Abstract Symphony
Type Album
Date de parution 15 Mars 1999
Style MusicalPower Symphonique
Membres possèdant cet album43

Tracklist

1. Golden Sea 05:38
2. Losers Shades of Hell 04:49
3. Standing Alone 05:21
4. Silence 05:09
5. Crimson Sun 04:24
6. Ceasefire 05:04
7. Black Moon Rising 03:39
8. Blood of the Tail 03:28
9. Shadows from Beyond 03:34
10. Nitro Pitbull 04:53
11. Seekers Battlefield 03:36
Bonustrack (Digipak Edition)
12. Abstract Symphony 01:45
Total playing time 49:35

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Majestic (SWE)


Chronique @ dark_omens

28 Juin 2016

Intriguant, mais aussi très décevant...

Le génie scandinave, unanimement reconnu, et tout aussi unanimement décrié, aura pourtant été d’une influence décisive dans l’expression artistique musical de ces dernières décennies. Alors que l’école saxonne asseyait son propos dans le confort d’un Heavy Metal/Power à l’exécution, certes, redoutablement maitrisée et efficace, mais relativement conformiste, il aura, en effet, su donner une nouvelle dimension à cette art. Développant un concept essentiellement basé sur une musicalité accrue, il offrira alors à son imagination de nouvelles terres inconnues.

Et dans cet Abstract Symphony, premier album des suédois de Majestic, il y a indéniablement nombres des stigmates clairement marqués de cet héritage culturel nordique inhérent à cette époque. Ainsi dans les dédales étouffant de ces titres, où les guitares et les synthés s’affrontent parfois, dans un témoignage vain d’une technicité où les doubles croches s’étiolent en des envolées pénibles que nombres auront définis comme les caractéristique de ce qu’ils baptisèrent, pompeusement, ‘‘Neoclassique’’, Majestic, groupe fondé par Richard Andersson claviériste et ami de Yngwie Malmsteen, s’acharne, parfois, à égarer son âme en des ritournelles d’un traditionalisme assommant. De telle sorte que des morceaux tels que l’épuisant et véloce Golden Sea, que le non moins exténuant et non moins démonstratifs Nitro Pitbull et que, par exemple, l’accablant et exubérant instrumental, Abstract Symphony venant clore cette œuvre, offrent les hommages les plus caricaturalement inutile au genre. Ces titres, essentiellement rapides, viennent troubler l’esprit serein, et aguerris, enclin à un minimum de plaisir, qui, dès lors, s’alourdit d’une désagréable sensation d’ennui profond.

C’est d’autant plus regrettables qu’outre ces morceaux, spectacles expansifs techniques sans intérêt, Majestic donnent aussi à entendre certaines qualités indéniables. Ainsi lorsqu’il ralentit ses rythmes effrénés pour en adopter d’autres plus propices à l’épanouissement de son inspiration et de sa personnalité, lorsqu’il s’applique en de jolis refrains communicatifs et efficaces et lorsqu’il daigne délaisser, un tant soit peu, ces démonstrations vaines, le groupe semble capable de nous proposer une musique indiscutablement plus intéressante (Losers Shades of Hell, mais aussi Silence, une fois passé son préambule démonstratif, ou encore, par exemple, Blood of the Tail). Ces titres, s’éloignant subrepticement de cet étalage insipide expansif, en gardent, tout de même quelques traces agaçantes.

A ces vertus il faut aussi ajouter celles d’un chanteur irréprochable qui, s’il ne parvient pas totalement à sauver l’œuvre de ce sinistre annoncé, de son timbre délicieusement éraillé, lui offre quelques atouts supplémentaires évidents.

Toutefois, le manifeste retombe bien trop souvent dans les défauts caricaturaux de cette démonstration fade et abrutissante, pour réellement convaincre. Construite pour mettre en exergue les qualités de musiciens de Richard Andersson et de Peter Espinoza, elle manque, en effet, singulièrement d’âme. Et dans ce désastre embarrassant, seul Jonas Blum, et quelques refrains composés avec discernement, viennent nous apporter un peu de réconfort. De ce marasme, bien trop peu capable de susciter une quelconque émotion attachante, (comme souvent, d’ailleurs, dans ce genre de témoignage expansif), on perçoit, cependant, une musique plus séduisante dans les titres moins rapides et moins excessifs. C’est au cœur de cette différence que Majestic devra cultiver son individualité s’il veut survivre. Quoi qu’il en soit cet Abstract Symphony reste intriguant, mais aussi très décevant.

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alchemist - 04 Novembre 2021:

je redecouvre cet album , et je le trouve vachement bon.

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Commentaire @ xenesys

11 Octobre 2008
Pour moi, il est tout bonnement impensable de passer à coté de cet album magnifiquement construit et d'une originalité incroyable, où tous les musiciens sont d'une efficacité remarquable, chacun restant à sa place (comparé aux albums de Time Requiem. Il faut le dire Le Sieur Andersson se met un peu trop en avant même si techniquement c'est monstrueux).
Je dois bien avouer que j'ai eu quelques difficultés à m'habituer à la voix, mais en fin de compte elle est profonde et fait passer toutes les émotions que le chanteur a voulu faire passer tout au long du CD.

Style joué : Heavy Metal Symphonique avec de nombreux passages Speed. On peut identifier le style à du Malmsteen ou Symphony X.

Voici un album homogène dans sa totalité, alternant les parties rapides et lentes régulièrement. Le début nous en met plein les oreilles en speed metal avec les titres "Golden Sea" et "Crimson Sun" (dont le final instrumental est magique !). Deux morceaux possédant une qualité de composition extraordinaire avec une exécution remarquable.

On retrouve aussi deux ballades. "Standing Alone", basée sur le clavier, et "Ceasefire", basée sur la guitare avec un refrain où le chanteur nous montre ce dont il est capable.
Les solos sont d'une qualité irréprochable et techniquement superbe.

Concernant les autres titres non cités ("Silence", "Blood Of The Tail"...), on repart sur les traces de "Golden Sea". Dans l'ensemble, ils sont moins speed mais tout autant originaux. Ces titres sont surtout forts dans leurs refrains très entrainants et faciles à retenir, soutenus par une très bonne rythmique.

Voici le morceau le plus choquant : "Nitro Pitbull".
L'impression de "brouillon" est dû au fait que les riffs des parties speed sont vraiment SPEEEEDDDD !!! Surtout la fin avec les solos. Pour les fans de speed, vous devriez apprécier :)

Si seulement le groupe avait pu rester tel quel, les albums suivants auraient été sensationnels, mais ça c'est une autre histoire....

Adorant le style en générale, je le note 18/20.

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