A Shadowplay for Yesterdays

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17/20
Nom du groupe A Forest Of Stars
Nom de l'album A Shadowplay for Yesterdays
Type Album
Date de parution 20 Juillet 2012
Style MusicalBlack Folklorique
Membres possèdant cet album49

Tracklist

DISC 1
1.
 Directionless Resurrectionist
 03:13
2.
 Prey Tell of the Church Fate
 07:27
3.
 A Prophet for a Pound of Flesh
 10:11
4.
 The Blight of God's Acre
 06:09
5.
 Man's Laughter
 03:00
6.
 The Underside of Eden
 08:14
7.
 Gatherer of the Pure
 08:20
8.
 Left Behind As Static
 06:43
9.
 Corvus Corona (Pt. I)
 03:15
10.
 Corvus Corona (Pt. II)
 06:13

Bonus
11.
 Dead Love (Limited Edition)
 05:47

Durée totale : 01:08:32



DISC 2 (Artbook Edition)
1.
 Herne (Clannad Cover)
 07:44
2.
 She's in Parties (Bauhaus Cover)
 10:45

Durée totale : 18:29

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A Forest Of Stars


Chronique @ hypnotic_corruption

26 Septembre 2012

S’il y a un groupe qui suit une voie personnelle et passionnante c’est bien A FOREST OF STARS. Près d’un an après le somptueux "Opportunistic Thieves of Spring", les voilà de retour avec "A Shadows Play For Yesterdays" (ça ne chôme pas !).

Sans renouveler la formule, AFOS approfondit avec cet opus sa brillante singularité. Black folk progressif et « électronique », à l’avant-garde de ce qui se fait de mieux en matière d’aventure musicale.

Sur cette livraison divine, les Mancuniens poussent à fond les manettes de leur inspiration et de leur capacité à nous embarquer dans leur univers théâtral, occulte, poignant, et surtout terriblement captivant.

La différence avec le précédent opus peut paraitre ténue, mais c’est néanmoins à une libération de l’énergie créatrice du combo que cet album nous permet d’assister, pour un bonheur de tous les instants.

Rien ne change et cependant tout semble différent, l’inspiration mélodique et la structure des compos prend de la hauteur. La simplicité est la marque des grands, et AFOS se place désormais dans cette catégorie.

Le combo frappe très fort dès « A Prophet For A pound Of Flesh », 10 minutes au compteur de black épique orienté doom, sur un tempo binaire, parsemé de fulgurances prog à l’ ambiance folk ,flûte et violon au diapason d’un morceau qui avance comme une histoire pleine de fureur et de poésie, dans une fluidité narrative qui coupe le souffle et hérisse le poil, tension , chant écorché, breaks palpitants et surtout la présence lumineuse de Kati, frayant son chemin au milieu des percussions et d’un violon toujours aussi entêtant. Masterpiece.


Les enchaînements entre les titres relèvent de la manipulation mentale, sur un tapis d’électronique dérangeante, de « The blight of God’s acre » à « Man’s Laughter » et « The Underside of Eden », horizon à la fois vaste et claustrophobe, tout aussi altier que terre à terre, et ce sublime « So, God Is Dead » lancé comme un défi, une énigme et une profession de foi, porté par un cœur occulte à la saveur improbable et languissante.

L’intro aux allures de foire grotesque de « Gatherer Of The Pure » s’avère déchirante et ouvre la voie à des développements stratosphériques, au psychédélisme mesuré et néanmoins efficace.

Toujours garder un violon en embuscade.

La tension est constante, tant le groupe a de choses à nous raconter, et comme à son habitude désormais, en faisant feu de tout bois, claviers et violon enchevêtrés dans l’ouverture de « Left Behind As Static » sur fond de blasts et de lead guitare au feeling langoureux, un bel instrumental presque abstrait.

Et là c’est le bonheur total de la suite de « Corvus Corona » part I et II, qui frappe en plein cœur, rythme en balancier et progression aventureuse, avec clavier arrangé égrenant des arpèges célestes bafoués par un désespoir presque nonchalant à force de ne pas être entendu.

Plus orienté Doom Gothique sans rien perdre de son mordant, AFOS réussit l’exploit de manier la limaille métallique d’un black metal mutant et la séduction mainstream de mélodies intemporelles, l’édition Deluxe laissant apparaitre une facette bien plus orientée coldwave avec « Dead love » (Gothic Doom my desperate love!), "Herne", et la reprise de Bauhaus « She’s in parties » ( gothic un jour gothic toujours!)


Accrochez-vous ça risque de planer dans les chaumières dans les épisodes qui viennent !

7 Commentaires

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AlonewithL - 29 Septembre 2012: "Black folk progressif et « électronique », "

?????

Je n'ai pas écouté d'électro pour ma part et je cherche encore. Après je ne crois pas qu'il y ait du gothique ou du doom, c'est juste barré et la langueur du violon a du te tromper. Il va s'en dire que je ferai ma propre chronique de l'ouvrage, je me suis engagé à la faire. Sorry!
AlonewithL - 29 Septembre 2012: Je t'amènerai l'album en mp3 Pierro. ^^
AlonewithL - 29 Septembre 2012: arf! Tu m'aurais demandé ça avant j'en aurai pris. Je te le ferai écouter et après je te ferai ça en cdr pour une autre fois ^^
jocemcmxcix - 08 Décembre 2012: Un très bon album effectivement, où les influences Black, Folk et Psyché sont très bien digérées, un vrai plaisir !
(@ Nekro et Alone : dommage de l'écouter en mp3, il est à 8.66 € sur Fnac.com en version normale, que j'ai d'ailleurs exceptionnellement préférée au digipack, car le morceau bonus à la fin (Dead Love) est très dispensable, surtout après l'écoute de cette belle production !)
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