...Unto the Breach

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16/20
Nom du groupe Sellsword
Nom de l'album ...Unto the Breach
Type Album
Date de parution 03 Août 2019
Style MusicalHeavy Metal
Membres possèdant cet album5

Tracklist

1.
 Pendragon
 06:49
2.
 Inquisitor
 06:37
3.
 Buccaneers
 05:35
4.
 Unto the Breach
 06:30
5.
 Sagaborne
 06:05
6.
 The Courage to Die
 06:44
7.
 Heart of the Brave
 05:25
8.
 Blackened Sky
 11:51

Durée totale : 55:36

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Sellsword


Chronique @ DAHU69

23 Septembre 2019

Un second album de haute volée.



Sellsword, groupe originaire de York dans le nord-est de l’Angleterre se forme en 2013 à l’initiative du guitariste Henry Mahy (ex Abodean Skye) et du chanteur Stuart Perry. Ils entament rapidement des séries de concerts dans tout le Royaume-Uni, tournant en autre avec Unleash The Archers et Blaze Bailey, ils entreprennent ensuite une tournée en 2016 avec Dakesis puis avec Heidevolk en 2017.

Le côté épique, que l’on retrouve dans d’autres groupes de la New Wave Of Traditionnal Heavy Metal, comme Storsson et Ironflame est ici parfaitement assumé, notamment sur scène où le groupe soigne le décorum avec la présence lors du Bloodstock Festival en août dernier d’un trébuchet (pièce d’artillerie médiévale), et ce devant un parterre de fans brandissant des épées en bois ; certains d’entre-deux ont ainsi déjà comparés Sellsword à un Sabaton version moyenâgeuse !

Leur 1er album "And Now We Ride" paru en 2016 montrait une nette filiation avec les groupes de la NWOBHM, dans un style qui rappelle Diamond Head et Iron Maiden, ainsi que les américains de Warlord.
Si, selon moi, la première partie de l’album était un peu trop convenue (ou si vous préférez déjà maintes fois entendue) la seconde moitié de l’album tendait à prouver que le potentiel créatif était bien au rendez-vous, avec en point d’orgue le dernier (et très beau) morceau "Meet Your Maker". Par contre la production laissait à désirer, le son étant relativement plat avec une utilisation des claviers qui avaient tendance à écraser de façon fort dommageable tout le reste.

Il aura fallu donc attendre 3 ans pour que les anglais de Sellsword sortent leur second LP, mais l’attente n’aura pas été vaine car cet album est bien supérieur au premier et ce dans tous les domaines à commencer par la production qui cette fois est beaucoup plus soignée, les claviers sont désormais en retrait et c’est tant mieux. Mais évidemment les changements ne s’arrêtent pas là...

Mais avant toute chose il faut parler de Stuart Perry, ce mec est incroyable, sa tessiture vocale colle parfaitement au style musical de Sellsword, Il apporte une puissance et une profondeur sur chaque morceau qui magnifient toutes les compos, c’est franchement bluffant.

En ce qui concerne justement les compos, les musiciens de Sellsword ont bossé et même beaucoup bossé. Si le nombre de titres a été réduit (13 sur le premier et « seulement » 8 ici ) c’est pour mieux densifier les jeux de guitare, et ça marche ! Il n’y a pas de temps mort, les soli se succèdent à toute vitesse avec des rythmiques qui puisent leur inspiration du côté des groupes de power metal allemand comme Gamma Ray ou encore Edguy.

Comme je le disais tous les titres sont bons mais, comme pour le précédent album, on monte clairement d’un cran avec le dernier titre "Blackened Sky" (de près de 12 minutes) qui évoque une héroïque épopée et dont le texte fait beaucoup penser à Game Of Thrones : « And when winter’s chill pierces the Earth with its frigid embrace. All that for which we have striven seems destined to be lost ».
Ce dernier morceau permet d’apprécier toute la créativité et toute la maîtrise des musiciens. Il démarre sur les chapeaux de roue avec une rythmique d’enfer rehaussée de claviers, puis une ambiance médiévale s’installe ponctuée de soli à la tierce courts mais efficaces, le chant se fait plus lancinant pour susciter l’émotion , puis Stuart Perry ne vocalise plus il parle et on croirait entendre Saroumane...C’est le passage le plus intense, puis ça reprend de plus belle avec des riffs ponctués de chœurs et de claviers, c’est du grand art.

Si le premier disque était un très bon coup d’essai, il est clairement transformé ici avec cet album qui n’a rien à envier aux meilleures productions de power metal des ces dernières années. Il serait grand temps qu’un label s’intéresse enfin à eux car ils le méritent amplement !

8 Commentaires

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DAHU69 - 26 Septembre 2019:

Pour arrêter (enfin tenter de le faire) toute polémique concernant ma notation, qui apparemment préoccupe certains d’entre vous beaucoup plus que cet album lui-même, j’ai ramené ma note à 18/20 (je ne descendrai pas au-delà), j’estime ne pas avoir à me justifier mais je vais tout de même essayer de développer quelques arguments afin que peut-être vous compreniez ma démarche :

En premier lieu le précédent album avait une moyenne de 15/20 (moi-même j’avais donné un 16/20)  la progression (tant technique que créative) est pour moi évidente, ils ont beaucoup travaillé (ça s’étend, je suis moi-même musicien). A noter que précédemment à ma notation j’ai lu des critiques (dithyrambiques) sur des sites anglais avec des notations à 9 sur10. Je ne suis donc pas le seul à penser beaucoup de bien d’eux.

Ensuite il s’agit d’une auto-production, ils ont donc produit un « gros son » digne des power metal bands allemands avec des moyens limités, chapeau ! allez faire un tour sur leur site internet est vous constaterez comme moi que le CD est à £10 mais que l’on peut donner plus,  bah oui ça coûte cher la prod et il faut bien rembourser tout cela.

Ils ont une démarche artistique qui me rappelle celle de Sabaton (une référence scénique pour moi) en développant une thématique spécifique sur scène, avec un décorum original que l’on ne voir pas forcément chez tous le groupes.

Enfin et surtout la voix exceptionnelle du chanteur (et je pèse mes mots) créée une parfaite osmose avec le  style moyenâgeux du groupe, il a beaucoup travaillé ces lignes de chant, là encore ça s’entend. On a bien sur le droit de ne pas aimer la voix de Stuart Perry, préférant celles plus «calibrées » des metal bands italiens par exemple, mais je reste persuadé que Sellsword sans Stuart Perry serait juste un bon groupe sans plus ; essayez simplement d’imaginer Queen sans Freddie Mercury, ou Led Zeppelin sans Robert Plant, difficile n’est-ce pas ? . 

On m’a reproché mon 19/20, Ok je comprends très bien vos arguments, ils sont parfaitement légitimes, mais croyez-moi, j’écoute quotidiennement du hard depuis le milieu des années 70, et ce groupe a un gros potentiel et mérite plus d’être encouragé (ce que j’ai tenté, peut-être maladroitement, de faire) que d’être dénigré, comme cet ignare (désolé je n’ai pas trouvé d’autre mot) qui balance un 9/20 et compare le chanteur de Sellsword à Maître Gims, c’est affligeant de lire de pareilles inepties, ça discrédite complètement son auteur.

 

PS : Merci à Goneo et King-Triton pour vos avis utiles. Petite précision : les lignes de synthés ce n’ai pas non plus ce que j’aime le plus, même si elles sont plus discrètes sur cet album que sur le précédent et oui j’adore aussi Warrior Path, excellent metal band grec, mais il ne faut pas  oublier que comparaison n’est pas raison, et il y a de la place sur la scène pour ces deux excellents groupes et bien d’autres, même s’il y a pléthore de metal bands en ce moment, on a du mal à suivre, les chroniques sont donc faites pour découvrir de nouveaux talents, ce que j’ai tenté de faire. Warrior Path mériterait aussi une chronique, à bon entendeur … Ah au fait ils ont  une moyenne de 19/20, cette très haute note (méritée je pense) ne heurte personne cette fois ?

frozenheart - 26 Septembre 2019:

Ce qui m'agace, c'est que dès lors qu'un chroniqueur ou un membre, met une note élevée à un album, certes de qualités, mais qui d'un autre côté manque cruellement d'originalité et s'influences de groupes formé au début de ce nouveau siècle, qui à leur tour s'inspire des précurseurs du genre Heavy Power des 80's. On pense aux albums légendaires d'Helloween, Accept, Crimson Glory, voire Blind Guardian, qui avec le recul nécessaire et les années ont obtenues des notes mérités et justifié. Alors oui, j'ai des raisons de monter au créneau !


Après, je trouve assez osé et idiot de prétendre que le chanteur du groupe, (qui je reconnais possède une capacité vocale impressionnante) chante comme Maitre Gim.

Edit: si je n'ai pas le même enthousiaste que toi à propos de cet opus, je te félicite pour cette chronique très informative et bien écrite.
 

Goneo - 26 Septembre 2019:

@DAHU69 : Perso , la note...... je trouve que c'est difficile d'atribué une seul note à un album.

Il faudrais lui mettre une note qui permet de l'évaluer par rapport au reste de sa discographie. QUI peut être très importante dans les groupes a grosses disco. Comme Slayer, Judas Priest, Overkill, et bien d'autre... Dans ce cas c'est même la principal note.

Une autre note pour savoir que vaut l'album par rapport au sorties réçentes du genre. Sa peut être sur l'année, ou plus.

Comme tu le dis on ne peut comparé Sellsword au meilleur Helloween ou Blind guardian, chaque album a son époque.

En tout cas je pense que cela serait bien au moins de dire par rapport à quoi on le note. Voir même de rajouté une note perso complétement subjective et une note plus objective.

En voyant le 19/20 global, on se dit Wouah ça fait bcp, puis finalement quand tu l'explique , on peut le comprendre.

 

 

 

eclectic - 26 Septembre 2019:

@DAHU69

Si je n'avais pas jugé cette chronique utile, je ne l'aurais pas validé. Personne ne vous fait de "reproches", simplement nous trouvons que 19 est une note un peu élevée pour un album très bien construit mais qui ne marquera pas les esprits comme ont marqué les premiers Halloween, Blind Guardian...Toutefois, ça n'enlève aucun mérite au groupe, et je reconnais volontiers que Sellsword est une formation tout à fait respectable. D'ailleurs j'ai mis 16, ce qui est une excellente note.

  

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