...En la Busca de Khristal...

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13/20
Nom du groupe Hada De Beng
Nom de l'album ...En la Busca de Khristal...
Type Album
Date de parution Avril 2013
Style MusicalMetal Gothique
Membres possèdant cet album3

Tracklist

1. Interludio 02:42
2. En la Busca de Khristal 04:44
3. Karma 03:56
4. Tristania 05:11
5. Fantasma 04:47
6. Hombre de Metal 08:16
7. En la Delgada Línea 05:07
8. Manikki 04:32
9. Aida 04:20
10. Ave Fénix 04:04
11. Despertares 07:42
Total playing time 55:21

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Hada De Beng


Chronique @ dark_omens

23 Avril 2015

Skull, Bones and Hada? Que Dieu nous protège d'une telle abomination...

Les esprits polémistes les plus critiques pourraient épiloguer assez longuement sur la production minimaliste de ce ...En la Busca de Khristal..., deuxième véritable album des Méxicains d'Hada de Beng, tant elle le défigure. Bien entendu, pour étayer cette démonstration, il leur faudrait argumenter sur l'espace accordé à des guitares, souvent, bien trop en retrait. Comment leur donner torts sur ce point ?

Ces pamphlétaires chevronnés pourraient également débattre sur les quelques petites erreurs de placement donnant à l'ensemble un aspect parfois légèrement épars. Et, là encore, difficile de les contredire. Ils pourraient aussi disserter sur ces soli parfois dangereusement simplistes. Ou sur le peu d'intérêt de cette expression aux confins d'un Power Metal aux accents Gothiques, et d'un Metal à chants féminins, que défends le sextet sur ce manifeste. Evidemment.

Toutefois tous ces beaux discours ne seraient que pure perte car qui connaît les antécédents de cette formation sait pertinemment que sa véritable gageure, du moins la plus douloureusement atroce, aura toujours été les chants horripilants qu'elle nous aura infligé.

Une faible lueur d'espoir aura pourtant égayé nos heures en apprenant qu'après la pénible Mariana, remplacée par l'insupportable Sandra, c'est désormais à Esmeralda que reviendra la lourde tâche d'assurer les vocaux féminins. Le changement est d'autant plus crucial qu'a contrario de l'ensemble de celles qui la précédèrent la demoiselle, tant convoité par l'informe sonneur de cloche, chante juste. Un miracle que nul n'attendait plus pour Hada de Beng.

Mais ne nous réjouissons pas trop vite car au-delà de ces améliorations, et au-delà des soucis évoqués en préambule, il y aura toujours encore de nombreux problèmes. Comme, notamment, ces chants masculins qui, en dehors de leurs versions âpres tendances extrêmes (nous faisant parfois songer à ceux de Münggu "Amrod" Beleyer (Excelsis)) et en dehors de leurs pendants médiums-aigus, seront toujours aussi faux.

Pour faire la démonstration cinglante des faillites de ce disque détaillons un titre comme Karma qui nous offre, par exemple, quelques passages de guitares particulièrement crispants, quelques voix masculines irritantes, pour qui appréciera la justesse tout du moins, des cuivres sans aucune ampleur et quelques enchaînements à la pertinence un peu troublante. Un peu comme si la formation avait jeté chacune de ses idées à même le sol et attendu que la magie opère sans songer un seul instant à les lier entre elles. Parlons aussi du morceau Hombre de Metal qui joue avec nos nerfs paré de ses abominables dissonances, de ses interventions désagréables de basse en une sorte de solo inepte, de ses pâles sonorités de claviers qui, une fois encore, peinent à imiter les cuivres (un défaut récurrent de cet opus qui massacre tout ce qui ressemble de près ou de loin à une trompette, un tuba ou un trombone). Sur la chanson En La Delgada Línea chacun des vocalistes principaux s'en sort de manière acceptable. Du moins tant que les deux chantent séparément, ou alors ensemble mais en des tessitures pas trop éloignées. En effet dès lors qu'ils associent leurs timbres les plus extrêmement opposés, la fracture est brutale et insoutenable.

En faisant preuve d'un peu mansuétudes il est néanmoins possible de trouver ici quelques moments qui, comme touchés par la grâce, ne seront pas totalement abominables. Ainsi, par exemple, mis à part quelques légères faussetés, Aida est un titre qui s'écoute. Non sans peine, mais qui s'écoute. Tout comme En la Busca de Khristall ou Despertares. Concernant Tristania, bien qu'éminemment convenue, ce titre nous offre quelques belles (un mot que l'on croyait devoir bannir s'agissant de ces Mexicains) idées. Ce break mêlant piano et voix ultra saturées en est par exemple une. Pour ce qui est de Fantasma, il nous offre une entame et un final intéressants, mais aussi des chants pas trop affreux pour un titre certes conventionnelle mais sympathique. Il vous faudra tout de même boucher vos oreilles sur les divers soli de guitares, proprement effroyables, de cette chanson.

Un léger mieux gangrené par encore beaucoup trop d'approximations font de ce... En la Busca de Khristal... un disque encore très dispensable. A l'instar des Brésiliens de Skull And Bones, Hada de Beng progresse lentement. Très lentement. Une collaboration entre les deux cancres serait peut-être envisageable. Quant à savoir si une telle association pourrait être bénéfique, nul ne le sait vraiment. D'ailleurs l'horreur indicible face au résultat que pourrait engendrer une telle alliance n'est pas humainement concevable. Du moins pas pour votre humble serviteur.

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