Pour la sortie de leur premier opus, ils répondent à nos questions
Qu'est ce qui vous a attiré vers le métal ?Raph :
Je pense que ce qui m’a attiré en premier lieu dans le Métal est une certaine forme de catharsis. Je retrouve diverses émotions qui me touchent et que j’aime ressentir et exprimer à travers cette musique que ce soit en tant qu’acteur ou auditeur.
Deuxièmement, le Métal représente une contre-culture, une voie alternative dans laquelle l’expression est plus libre car moins sur le devant de la scène. J’apprécie de ne pas être bridé par des causes extérieures à la musique.
Le dernier point qui m’attire vers le Métal est une certaine forme de performance, de rigueur, mais aussi de recherche qui pousse à avancer pour donner le meilleur.
Thomas :
Je me suis vraiment mis à écouter du métal avec ...And Justice For All de Metallica et au départ, c'est le côté sombre qui m'a attiré et également la puissance qui se dégageait de ce disque. Après mes goûts ont fortement évolué, sont passés par beaucoup de phases. Et puis, j'ai commencé à faire de la musique ce qui a changé ma perception. Les choses qui me plaisent dans le Métal aujourd'hui sont différentes de quand j'ai commencé à en écouter, mais le côté sombre et la puissance ont toujours une place importante.
Florian :
La technique, la musicalité, les cheveux long que j'ai jamais eu.
Céline :
A titre perso, dès l’âge de 10/15 ans, j’ai commencé à avoir une certaine fascination pour le Rock et l’énergie qu’il dégageait. A l’époque je me retrouvais dans des groupes comme Nirvana, Nada Surf, Blur, The Offspring… Ensuite j’ai découvert les grands classiques du Métal qui m’attiraient car plus radicaux et noirs que ce que j’avais entendu jusqu’à présent comme Metallica, Megadeth, Pantera, Slayer…Par la suite, j’ai continué à élargir mes horizons en découvrant la grande diversité du Métal et c’est ça qui me séduit encore aujourd’hui dans cette musique : sa force et sa diversité!
Comment définiriez vous votre style de musique ?
SDA :
Il est toujours assez difficile pour un artiste de prendre du recul sur l’étiquette qui peut être mise sur sa propre musique. Pour résumer, nous avons l’habitude de la présenter comme ça : « une musique élaborée aux accents Prog, Heavy et Death portant une voix féminine qui évolue dans les registres clairs et saturés. » En vérité c’est beaucoup moins exhaustif et plus varié au niveau des styles, ce qui nous est d’ailleurs souvent rapporté par les auditeurs. Ce qui est certain c’est que notre musique assume autant notre violence que notre légèreté mais se situe en général autour de sentiments noirs et intenses.
lor="#CCCCCC">Quelles ont été vos sources d'inspiration ?SDA :
Musicalement, nos influences se situent essentiellement dans le Métal au sens large qu’il soit extrême ou mélodique. Nous apprécions le Death, le Heavy ou le Trash mais nous affectionnons plus particulièrement la scène progressive dont Opeth et Porcupine Tree sont pour nous des référents. D’autres groupes comme Dream Theater, Between The Buried And Me, Cynic, Anathema, Megadeth, Trepalium, Gojira, Pink Floyd entre autres comptent également parmi nos influences.
Parlez nous de votre premier album "Phénomènes" ?
SDA :
« Phénomènes » est le premier album du groupe sorti le 7 Novembre 2011 chez M&O Music. Il développe une musique relativement élaborée aux influences Prog, Heavy et Death (entre autres) avec une voix féminine évoluant dans les registres clairs et saturés. Il allie efficacité et mélodies : des ambiances sombres et puissantes alternent avec des climats aériens ou pétillants. Le mixage et le mastering ont été confiés à Brett Caldas Lima du Tower Studio (Whyzdom, Cynic, Auspex, Kalisia…). Le titre de l’album fait référence aux « phénomènes » intérieurs, thème développé sur des textes en français de style plutôt lyrique. Travis smith (Opeth, Katatonia, Anathema, Eluveitie…) s’est chargé de donner un visage à cette thématique et à l’atmosphère du CD en réalisant la pochette de l’album.
Avez vous eu des changements dans votre line-up depuis la création de "Sceau de l'ange"
SDA :
Il y a eu très peu de changements de line-up : pour différentes raisons, le poste de bassiste a eu du mal à se stabiliser. De ce fait, notre line-up est un peu particulier car pour des raisons liées à l’histoire du groupe, c’est Thomas qui occupe à la fois le poste de guitariste et de bassiste. Il compose et enregistre pour ces 2 instruments. En live, les parties de basse sont assurées soit par un bassiste, soit grâce à une solution technique.
Quels sont vos projets pour l'année à suivre ?
SDA :
Nous allons tout d’abord achever la tournée de promotion de Phénomènes entamée en Novembre dernier mais pour 2012, le projet principal est la composition du 2ème album !
Envisagez vous des concerts prochainement ? Seul ou avec d’autres groupes ?
SDA :
Oui, nous avons 3 concerts prévus en début d’année 2012 toujours dans le cadre de la promotion de notre album. Le 4 février au Brin de Zinc à côté de Chambéry (avec Fluxious et Disconnected Brain), le 25 Février au Métal café à Lyon (avec Wedingoth et Uncolored Wishes) et au Repaire des Ours au Fayet près de la Suisse
le 30 Mars. Pour ceux que ça intéresse, rendez-vous sur notre site pour les détails ! Le métal ne bénéficie d'aucun support médiatique en France et a même une mauvaise réputation, pensez-vous qu'il y ai un remède contre ça ?
Florian :
Je pense que pas mal de monde essaie de changer les choses. Il y a vraiment des gens qui cherchent et travaillent à changer cette image. Je pense même qu'un bon nombre de groupes de la scène actuelle cherchent également à modifier cette mauvaise image. Pour ce qui est des supports médiatiques, tout est une question d'argent. Tant qu'il n'y aura pas un plus grand rassemblement autour de cette musique rien ne changera à ce sujet. Heureusement qu'aujourd'hui nous avons internet !
Thomas / Raph:
C'est vrai que le Métal n'est absolument pas dans les mœurs de la plupart de nos concitoyens et je ne pense pas que cela puisse réellement changer. C'est clairement une question de culture et le côté "chanson française" est profondément ancré dans notre pays. Par contre, à mon avis, la mauvaise réputation est plus due à une méconnaissance du milieu Métal auquel les médias grand public associent la plupart du temps les clichés de satanisme, de mort (qui peuvent être poussés à l’extrême dans certaines branches du Métal) ... Alors qu'au final, il y a un tout un éventail de styles bien différents dans le Métal.
Céline :
A noter le documentaire « Le Métal qui fait peur à ma grand-mère » du webzine Pianitza and Co qui fait le point de manière très authentique sur cette question !
Chanter en Français ....un plus ou un moins ?
Céline :
Le choix s’est fait naturellement mais avec le recul je pense que c’est incontestablement un plus ! Les textes étant écrits dans notre langue maternelle, ils sont chargés de sens et le public est très réceptif à cette quête de sens qu’il soit francophone ou non d’ailleurs. Ça permet donc au public de s’approprier les chansons en faisant sa propre interprétation. Le Français, c’est aussi une phonation particulière par rapport à l’Anglais, ce qui attire forcément l’attention et, parce qu’il y a beaucoup de groupes qui chantent en Anglais, c’est devenu une des particularités forte de l’identité de Sceau de l’Ange.
Honneur à Céline pour le mot de la fin
Céline :
Merci mais j’ai déjà bien souvent la parole par rapport à mes collègues ! La réponse collégiale est donc la suivante : un grand merci à toi pour cette interview et ton soutien !!
Pour les personnes qui souhaitent en savoir plus sur le groupe et les concerts à venir : www.sceaudelange.com. A bientôt !
Interview done by xavier74











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