logo Annihilator

biografía : Annihilator

Créé en 1984, le groupe ne décroche son premier contrat avec la maison de disques Roadrunner qu\'en 1989, après un premier disque autoproduit en 1986, intitulé \"Phantasmagoria\", passé inaperçu et aujourd\'hui introuvable.

Le premier véritable album \"Alice In Hell\" sort en 1989 alors que le thrash-metal est au sommet de sa gloire avec des groupes comme Slayer ou Metallica. Sa qualité musicale lui permet de rencontrer immédiatement un succès très important. Les apprentis guitaristes savent apprécier les talents de vituose de Jeff Waters, à travers des morceaux comme le superbe acoustique d\'introduction \"Crystal Ann\" ou sur les parties ultra-rapides de \"W.T.Y.D.\" ou \"Burns Like a Buzzsaw Blade\". Il est actuellement toujours considéré comme un des disques majeurs du thrash-metal, et est certainement le meilleur du groupe. Jeff Waters aura par la suite bien du mal à réitérer un tel exploit et certains considèrent Annihilator comme le groupe de ce seul album.

Le chanteur Randy Rampage et le guitariste Anthony Greenham ont disparu lors de la sortie de l\'album \"Never, Neverland\" l\'année suivante, remplacés par Coburn Pharr et Dave Scott Davis. Ces changements de personnel seront par la suite incessants tout au long de la carrière du groupe. Ce second disque suit musicalement la voie tracée par son prédécesseur mais s\'avère moins inspiré. Cependant, il se vendit bien.

Le troisième album \"Set the world on fire\" sortit en 1993 ralentit le tempo et est résolument très commercial. Des morceaux comme la très calibrée FM ballade \"Phoenix Rising\" s\'avèrent déconcertants pour les fans et ne permettront pourtant pas de conquérir un public plus large. Cette stratégie s\'avère être fatale au groupe qui par la suite ne parviendra plus à retrouver le même niveau de popularité.

Conscient de cette erreur, Jeff Waters s\'en retourne à ses vieux amours et sort 2 albums de heavy/thrash metal, les corrects mais sans génie \"King of the Kill\" (1994) et \"Refresh the Demon\" (1996). Le succès ne suit pas aux États-Unis alors en pleine vague grunge où ce style de musique n\'a plus la côte, et est tout juste correct en Europe.

En proie à de perpétuels problèmes avec son personnel, Jeff Waters décide de tout faire tout seul sur l\'album \"Remains\" sorti en 1997. Musicalement, le disque paraît très influencé par l\'indus avec de nombreux samplers et des percussions jouées par ordinateur. Il ne fait pas l\'unanimité et là encore le succès reste modeste.

Jeff Waters décide de frapper un grand coup en réunissant en partie les musiciens présents sur \"Alice In Hell\" pour l\'album suivant \"Criteria For a Black Widow\", qui est sensé reprendre les choses là où son cultissime premier album les avait arrêté : mêmes thèmes, mêmes riffs de guitares ultra-rapides.

A partir de cette période, Annihilator livre à un rythme régulier des albums d\'une qualité irréprochable auxquels il manque simplement une petite touche de génie que le public serait en droit d\'attendre de la part d\'un musicien exceptionnel.

Sur \"Carnival Diablos\" (2001) et \"Waking the Fury\" (2002), on retrouve comme chanteur Joe Comeau, auparavant guitariste des new-yorkais d\'Overkill.

Le groupe a sorti le très bon \"All for you\" en 2004 et travaille actuellement sur son successeur \"Schizo Deluxe\" et sur son premier DVD.

Des débuts du groupe jusqu\'à aujourd\'hui, les divers musiciens qui se sont succédés ont plutôt été considéré comme des invités intervenant sur le projet personnel de Jeff Waters que comme des membres à part entière d\'Annihilator