La journée du samedi est traditionnellement la plus intense, avec des groupes se partageant les six scènes de 10h30 à plus de 02h00 du matin ! Eternalis et Lost Phoenix nous ont fait partager cette journée en textes et photos :
"I fuck the Rain" hurle Bruce Dickinson en entamant son show.
Après un début de journée sous la pluie, le ciel avait laissé tranquille les festivaliers depuis environ 12h et on commençait même à se dire que ça irait.
Samedi oblige, le site est plus impraticable que jamais, avec beaucoup de monde partout mais curieusement un facile accès en barrière aux Mainstage. Après une interview que vous lirez bien de Mr Jens Johansson, le cowboy finlandais de Stratovarius, c'est en barrière que Rhapsody fait brûler la flamme d'un power symphonique toujours aussi famélique au Hellfest. Et comme chaque année, la réponse est là puisque le public s'enflamme assez vite, bien aidé par un Giacomo Voli en feu et très charismatique (pour ceux qui disent que Lione est le seul chanteur de Rhapsody, son remplaçant est devenu incontournable). Moment d'orgue vers la fin avec le dantesque "Dawn of Victory" et le wall of death improbable pour lancer "Emerald Sword" et la furie de slammers qui l'accompagne. Un jeune adolescent en tenue avec une épée d'émeraude en jouet montera même sur scène sur la fin, pour un moment vraiment sympa et tendre entre le groupe et le jeune fan.


Stratovarius aura aussi régaler les fans avec un son impeccable, un Kotipelto très en voix et des classiques immédiats comme "Black Diamond", "Eaglegeart" ou "Hunting High and Low" pour terminer. A noter que les morceaux de Survive sont très efficaces en live !


Après une petite pause repas, on remarque que Malmsteen n'a toujours pas compris qu'il n'était pas en 86 (après Polyphia la veille, un autre exemple de démonstration technique, d'un autre genre, mais sans communion) alors que, derrière, Nuno Bettencourt fera éclater toute sa classe avec Extreme pour un show intense et incroyable de feeling (quel guitariste). Énorme.


Accept en pilotage automatique, Mass Hysteria pour les fans (ce qui n'est pas mon cas) dans un contexte de Snakepit original puis un Bruce Dickinson impérial alors que la pluie est revenue et ne s'arrête plus. Les titres du dernier opus passent parfaitement, le son est incroyable et très épais (plus que Maiden) et ses musiciens imposent (pas comme British Lion). Bref Bruce coche toutes les cases !

Vient alors Metallica, devant autant de fans que de gens passablement fatigués par la pluie des 3 dernières heures.
Que dire ? Je m'attendais à plus. Pas de Pyro. Quelques pétards après le show. Une communication minime de James puisque de longs intermèdes tous les deux titres où ils partent derrière. Autant James est toujours impeccable et précis dans ses riffs, autant Kirk aura montré des signes inquiétants en foirant dans les grandes largeurs le solo de "Master of Puppets" ou en abusant toujours plus des effets. Trujillo a rigolé en reprenant du Indochine (je ne sais pas ce que faisait Kirk à côté), Lars break ses breaks mais ne tient plus aucun rythme mais les classiques sont là et la réaction à "For Whom the Bell Tolls", "Enter Sandman", "Sad but True" ou "Seek and Destroy" est intact. "Nothing Else Matters" permet un instant de communion après un "Orion" que j'ai trouvé chaotique, comme si personne ne jouait vraiment ensemble.
Bref, plutôt déçu par ces géants que j'ai trouvé trop peu ensemble et trop automatiques .. en comparaison avec le show démentiel de Machine Head la veille, c'est le jour et la nuit.
On rentre. Fatigue. A demain pour de nouvelles aventures !!"
Source : https://www.facebook.com/som.france

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