Helloween Pumpkins United live @ Stuttgart

the Tuesday 00 0000, Porsche-Arena, Stuttgart (Allemagne) 11/11/2017

Helloween, pionnier du Power Mélodique et premier représentant du genre chez les Saxons, n'a aujourd'hui plus rien à prouver. Tout a été fait, tant en terme d'albums qu'en terme de shows. Et pourtant, 30 ans après leur premier EP, ce groupe ne cesse, et ne cessera encore sans doute, de nous surprendre. La preuve en est, en Novembre 2016, nos chères citrouilles annoncent une tournée mondiale en présence du myhtique Kai Hansen et du légendaire Michael Kiske. Celle-ci porte le nom de " Pumpkins United " et a commencé en octobre 2017 à Mexico pour se terminer en décembre 2018 à Hambourg : ville natale des germaniques. Et c'est maintenant que je vous entends dire qu'il manque Roland Grapow et Uli Kusch. Pour mettre un terme à cette polémique, le management d'Helloween fût contacté et il fût expliqué que R.Grapow a refusé la proposition. Quant à U.Kusch, ayant eût de gros soucis au niveau du système nerveux il y a quelques années, ce dernier ne peut supporter le rythme d'une telle tournée mondiale.  Voici pour la petite histoire. Quant à moi, votre serviteur est allé les voir à Stuttgart au Porsche Arena. J'avais écris le report d'Helloween à Lyon en 2011 et il était important pour moi d'écrire ce nouveau report, étant un fan absolu. Je m'excuse d'avance pour le retard, c'est que j'ai mis 5 bonnes semaines à ré-atterir sur notre bonne (?) Terre.  C'est donc dans une ambiance survoltée et dans un Porsche Arena affichant complet (comme presque tous leurs shows sur cette tournée), que les citrouilles firent un concert des plus admirables et des plus mémorables qui restera à tout jamais gravé dans la mémoire des fans. 



Helloween

4h d'attente sous la pluie et dans le froid, et une heure de plus dans la salle, mais positionné juste devant la scène, c'est dans l'excitation mais aussi dans l'émotion que les fans de toutes générations attendent les citrouilles. Et oui, un concert d'Helloween sa se mérite et sa se vie à fond. Soudain, la salle est plongée dans la pénombre et l'intro bien distortionnée de " Halloween " retentie. C'est alors que le rideau ( sur lequel est marqué le nom du groupe et celui de la tournée ) tombe et nos chers musiciens répondent tout de suite présents, au complet. Le plublic se met à sauter, à bouger, certains se mettent à pleurer de joie ( dont votre serviteur ), chacun tente de savoir se qui lui arrive en ce début de concert. Andi et Michi se partagent les couplets, Sascha, Weiki et Kai les différents solos.

Le titre d'ouverture achevé, plusieurs personnes sont déjà littéralement lessivées. Mais pas le temps de reprendre son souffle, voici " Dr.Stein " qui arrive, c'est sur ce même titre que j'étais monté sur scène avec le groupe il y a 7 ans à Lyon ( punaise déjà ! ). Les souvenirs et les émotions vécus se jour là me revinrent tout de suite. C'est alors que je remarque que Michi a un peu de mal à monter dans les aigus. On sait qu'il a eût des problèmes de voix au début de la tournée sud-américaine, forçant le groupe a utilisé un peu de playback. Mais peu importe ce soir, ce n'est en rien choquant. 

Derrière la groupe se trouve un écran géant qui passe des clips animés pendant les morceaux. Ce qui est positif, c'est que les images ne s'enchainent pas trop vites, ce qui permet à nos yeux de rester rivés sur les zicos et non sur l'écran. Parfois entre deux titres, un clip animé est diffusé avec dessus des citrouilles portant le nom de Seth et Doc, racontant une petite anecdote sur chaque membre du groupe présent ce soir. Cela ne casse en rien le rythme du concert et permet de prendre une petite minute de pause. Ca fait bien rire tout le monde, une idée originale qui passe donc bien.

Mais c'est sur le titre de " If I could fly ", toujours aussi savoureux en live, que je me rends compte d'un comportement étrange au sein du public. En effet, certains étaient survoltés sur les titres de l'ère Kiske, mais dès que ce titre de l'album " The Dark Ride " ( 2001 ) commence, certaines personnes restent posées, les bras croisés, sans sourire. Bref, je trouvais que c'était limite comme attitude. Andi est le chanteur du groupe depuis 1994 et s'il est encore là, c'est qu'il y a une très bonne raison. D'ailleurs, pour le soutenir davantage, sa voix depuis le début de la tournée est au top et ne faiblit pas une seule fois sur ces 3h de show. Lui qui pourtant est critiqué depuis le " 7 Sinners World Tour ", si bien que beaucoup voulait sa démission. C'est un message qu'il envoie à tous ses détracteurs. De plus, c'est en majorité lui qui, ce soir, assure le lien entre le groupe et le public. Tant qu'on est sur la voix, mention spéciale au son qui est parfait : les 3 guitares sont bien réglées, le son de la batterie de Dani aussi comme d'habitude. Quand un groupe allemand joue, on sait que le son ne sera pas un problème. 

" Rise and Fall ", seul titre de la bande avec " We've got the Right " que je ne supporte pas car beaucoup trop aigu en terme de chant. Du moins, sur l'album, car en live, les guitares ayant une tonalité plus basse, la voix l'est aussi. J'ai davantage accroché cette version live.

Le public est bien mis à contribution sur " Perfect Gentleman ", " Weiki is ? " --- " PERFECT ! ".

Vient enfin le medley avec Kai au chant, 4 titres joués au tempo 180 pendant 10min : " Starlight ", " Ride the Sky ", " Judas " et " Heavy Metal is the Law " . Le prolbème de gratte de Kai pendant qu'il chante et son technicien venant sur scène lui causer à l'oreille et lui changer sa guitare n'a pas l'air de le déranger outre mesure.  

Ultime moment de répis du concert, les 2 slows " Forever and One " ( modifié ) et " A Tale that wasn't Right " sont ce soir bienvenus et appréciés. 

C'est après " I Can " ( Better than Raw - 1998 ) - vraiment badasse en live - que le grand moment riche en émotions fortes à lieu : le solo de batterie de Dani Löble en hommage à Ingo. Des images et vidéos du défunt batteur passent sur l'écran géant derrière Dani. Ce dernier joue parfois en même temps qu'Ingo, histoire de montrer qu'il est bien présent sur cette tournée ( tout comme son frère et sa soeur qui accompagnèrent le groupe sur les dates allemandes ). Une longue minute d'applaudissements " in memory to Ingo " retentie dans la salle. Cet hommage est un beau gest du groupe et tout le plublic acquiesce à ce moment. En effet, sans Ingo, le groupe n'aurait sans doute pas eût cet âme si joyeuse qui est la marque de fabrique des citrouilles. 

" Livin'aint no crime " et " Little Time ", titres rarement joués en concert suivent au solo de Dani et redonnent de l'énergie au public. " Why ? " est cette fois-ci interprété par Kiske, sa version est très plaisante et ne casse en rien l'originale. " Sole Survivor " et surtout " Power " commencent à achever une partie du public. Mais non ! Voici " How Many Tears " avec ces délicieux solos mélodiques buesy que les 3 guitaristes viendront jouer sur la petite ( ? ) avancée scénique. 

Ah, ça se calme un peu. Soudain, je me rends compte que " Eagle Fly Free " n'a pas été joué. Allez on en reprendra bien un peu ? Le groupe arrive en grande pompe après " Invitation " pour interpréter LE titre mythiques des Pumpkins. 

Kaputt ? NON ! Même si les jambes commencent à être lourdes ( 7h sans s'asseoir déjà ! ). Et c'est partie pour un autre titre de 13min où chorus et solos de guitares survitaminés s'enchainent : " Keeper of the 7 Keys ", dont Sascha continuera à jouer l'air our que chacun à son tour, les zicos saluent le public et quittent la scène. Même Weiki, toujours égal à lui-même - c'est-à-dire peu souriant ( à l'opposé Markus, toujours aussi souriant et fun sur scène ) - nous fera cette honneur, avec en fond les " oh ! oh ! " des metalheads. 

Le second rappel commence, la reprise des instrumentalistes du solo de " Gorgar " pour enfin aboutir sur " Future World ". La bande nous achève avec un " I Want Out " toujours aussi bien accueillie avec lachés de ballons et de confétis en prime. Les citrouilles resteront 5 bonnes minutes sur scène avec le thème de " Braveheart " en fond sonore, pour saluer le public, serre des mains ... Sascha, l'homme de 1m95 et à la coupe de cheveux sortie de Depeche Mode, allant même jusqu'à porter Sir Hansen devant son public.

C'est sours de longs et grands applaudissements que le groupe nous quitte et que le public quitte doucement la salle, sonné, parfois les larmes aux yeux, catapulté à 200 années lumières " in future world ". Tout le monde sachant qu'il a vécu une soiré exceptionnelle qui ne se produit qu'une fois dans sa vie. Je rentre à l'hôtel sous une pluie battante et je me pose alors la question, " est-ce que le groupe pourra après cette tournée retourner jouer dans des salles plus modestes ? " Personnellement je trouve cela difficile à juger , d'un point de vue commercial c'est très intéressant pour eux, mais les citrouilles ont toujours été habitué à des salles d'une capacité plus modestes ( sauf en Amérique Latine et au Japon où ils remplissent les zéniths ), ce qui leur permet d'être davantage proche de leurs fans. De plus, Weiki et Kai ont récemment annoncé à une chaîne tchèque que le groupe avait déjà filmé plusieurs shows et qu'un DVD/Blu-ray sortirait probablement. Encore mieux, Weiki, Kai et Andi ont déjà parlé de potentiellement faire un album au grand complet après la tournée ( la décision sera prise cet été ) et que s'ils produisaient un album, ce serait un grand cru digne des Keepers et non juste un album commercial. Affaire à suivre ! Mais pour les fans ce serait l'apothéose, le Saint Graal ! 

En tout cas, je remercie du plus profond du coeur le groupe qui m'a fait vivre un des plus beaux concerts de ma vie. Longue vie à Helloween ! Longue vie à la musique ! 


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Helloween

Melodic Power - Germany
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