Graspop Metal Meeting - 24, 25, 26/06/2005

the Friday 24 June 2005, Dessel



Grave Digger

Encore un plan à l’arrache ! Revente des billets du Parc, 1 mois avant le show avant de se décider à aller à Dessel. Commence bien…

Vendredi 24 juin 2005

Arrivée sur place le vendredi à 8h ou une queue minime de 30 minutes nous fera patienter (comparer aux 2h30 du reste de la journée on s'en est bien tiré!). Installation des tentes, poireaute , puis courses à Dessel sont au programme en attendant nos collègues du forum d'Epica.


Retour à la tente autour de laquelle une forêt d’autres tente à poussée, puis direction le site du festival pour assister au 1er concert de la journée pour nous, qui est aussi le 1er gros nom de l’affiche, j’ai nommé GRAVE DIGGER.

Il est 18h45 quand les Allemands monte sur la marquée 1. Avec 25 ans de carrière derrière eux, ils en ont des titres à déballer et de l’expérience à nous faire partager, et ça se sent d’entrée. Leur heavy puissant est vraiment bien rodé et les titres délivré ce soir font figure de best-of : « Excalibur », « Valhalla », « The Last Supper »,… Le public est derrière et le jeu de scène du groupe met tout le monde d’accord. Du coup GRAVE DIGGER nous signe là une grosse performance qui se concluera sur le monstrueux « Heavy Metal Breakdown ».

Autumn (NL)

On sacrifiera METAL CHURCH sur la Marquée 1 pour allez revoir nos copains d’AUTUMN sous le dôme des nouveaux talents. Devant quelques centaines de personnes, nos Hollandais délivreront une bonne prestation, emmenée par la sublime Nienke au chant. Le public est réceptif et même si le gig est moins carré qu’à Bruxelles, on ne peut rester de marbre face à des morceaux comme « Green Angel » ou « Silent Madness » qui méritent vraiment le détour. Très bon set donc.


Set-List AUTUMN :

- The Coven
- Gospels in the Dusk
- Gallery of Reallity
- Silent Madness
- The Green Angel
- This Night
- Summer’s End

Within Temptation

Sur la Main Stage, l’intro de “See Who I Am” raisonne déjà et WITHIN TEMPTATION envahit les lieux. Mais lorsque Sharon entre en scène, c’est le choc…Mini jupe et mèches bleues sont de rigueur ! Le son est très bon et WT compte comme à son habitude n’épargner personne. Musicalement c’est la grosse baffe : souvent critiquée par ses performances vocales les plus récentes, la belle se concentre vraiment sur son chant et écrase parfaitement sa voix sur « Angels » et autres « The promise ». De ce côté c’est vraiment une belle progression, mais du coup la chanteuse délaisse son jeu de scène, ce qui n’est finalement pas plus mal tant ses gestuelles deviennent encore plus ridicules en tenue légère ! Le problème vient surtout du fait qu’on ai l’impression (encore) de voir et revoir le même show et c’est vraiment très lassant, et ce malgré la pyrotechnie et l’efficacité de titres comme « Stand My Ground » ou « Ice Queen » sur le public. Reste que WT nous a délivré un bon concert, bien meilleur que ses précédents. La crainte de voir Within continuer de régresser de statut de groupe de scène à groupe studio n’en a de loin pas pour autant disparu ; la set-list axée sur les seuls 2 derniers opus le prouve une fois de plus.

Set-List WITHIN TEMPTATION :

- See Who I Am
- Jillian
- Stand My Ground
- Angels
- The Promise
- Forsaken
- Memories
- Running Up That Hill
- Caged
- Mother Earth
- Deceiver of Fools
- Ice Queen

System Of A Down

On se ruera ensuite sous la Marquée 1 qui déborde de monde pour le grand retour de MEGADETH. Installé devant un backdrop énorme et sous des ventilateurs géants, on ne peut pas dire que le groupe transpire énormément, car leur jeu de scène est tout de même assez limité et les musiciens sont tous statiques. En dépit du fait que l’on s’ennuie un peu au regard, il n’y a pas grand chose à critiquer musicalement car Mustaine and co assure sur tout le long du set qui illustre parfaitement la carrière du groupe avec notamment un enchainement monstrueux « Symphony of Destruction/ Holy wars » pour cloturer le gig. Bonne performance donc, qui aurait plus marqué avec quelques chose de plus visuel et des musiciens plus communicatif.


C’est ensuite au tour de la tête d’affiche de ce 1er jour de s’illustrer sur la Main Stage, les très réputés SYSTEM OF A DOWN. Le set débute par l’intro « Soldier of Fortune » avec Daron au micro derrière un voile immense aux couleurs de Mezmerize. Une fois ce voile tombé, le début de « BYOB » a sonné et c’est la folie de partout. Les 4 sicos Américo-arméniens frappent les esprits avec ce refrain ravageur et le très bon « Revenga » poursuivra la boucherie, mais s’est sur les anciens titres qu’on va assister là à quelque chose de mémorable : une véritable communion entre tout le public présent ! Des plus trues aux plus trends. Voir ces t-shirt Slipknot au même titre que ceux d’Emperor se pèter les cordes vocales sur des monuments comme « Psycho », « Deer Dance », « Needles », « ATWA » ou le moins attendu « Forest » est un moment unique à vivre. Sur scène ça se défonce grave et ça bouge dans tous les sens. Daron à vraiment beaucoup d’importance en live, Serj jongle entre clavier, chant et gratte, Shavo court dans tous les sens, et le batteur est vraiment efficace. Le tout rend vraiment incroyablement bien et on aimerait que plus jamais ça ne s’arrête. Bien sûr ce seront les singles « Aerials », « Spiders » ou « Toxicity » qui récolteront le plus de succès, mais le set est apprécier sur tout son long et est très équitablement répartis entre les différents albums du combo, sauf pour Steal This Album représenté par le seul « Mr. Jack ». On aura même droit à un nouveau morceau qui figurera probablement sur Hypnotize. Après 5 bonnes minutes de remerciements de Daaron, durant lesquels toutes ses connaissances y passeront, le final sera l’apothéose du set avec l’enchaînement « Suite Pee/ Sugar » et on se sera vraiment régalé durant l’heure et demi de set (15 minutes de plus que prévu). Et ceux qui ont boudé ce gig sous prétexte que SOAD est un groupe pour jeune qui vend des disques peuvent définitivement le regretter car on a bel et bien assister à une des meilleures performances de tout le festival !!!

Set-List SOAD :

- Soldier of Fortune
- B.Y.O.B
- Revenga
- Sciences
- ??? (New Song)
- Suggestion
- Psycho
- Chop Suey
- Cigaro
- Mr Jack
- Needles
- Deer Dance
- Aerials
- Spiders
- Bounce
- ATWA
- Hollywood
- Question!
- War?
- Toxicity
- Prison Song
- Suite Pee
- Sugar

Kreator

Du coup sous la Marquée 2, KREATOR s’impatientait un peu et commencera donc 15 minutes en retard. Ils auraient mieux fait de profiter de ce temps pour régler un peu leur son, car c’est dans une véritable bouillie sonore que le gig commencera sur 2 titres du dernier album. Fort heureusement après ce départ compliqué, les Allemands parviendront tout de même à ce qu’ils savent faire de mieux, à savoir transformer le pit en une boucherie humaine. L’heure tardive n’y changera rien (1h45 du matin !) et quoi de mieux qu’un « Phobia » phénoménal pour maintenir tout le monde réveillé ? Peut-être cet enchainement divin du Live Kreation conservé ce soir, à savoir « Extrem Agressions / People of the Lie ». Mile et sa bande n’épargnent personne et au fur et à mesure des morceaux, la prestation se fait de plus en plus monstrueuse, et avant de nous laisser allez dormir, Mile à décidé de nous pèter les cordes vocales. C’est donc sur une berceuse aux allures de guerre mondiale que se terminera le gig avec un enchainement dont on osais à peine rèver « Betrayer / Flag Of Hate / Tormentor », qui nous permettras de faire de beaux cauchemars pour un long moment. Et voilà que KREATOR à une nouvelle fois frappé et prouvé que sans eux, le thrash ne serait pas ce qu’il est ...

Set-List KREATOR :

- Enemy of God
- Impossible Brutality
- Pleasure to Kill
- Phobia
- Suicide Terrorist
- Extrem Agressions
- People of the Lie
- March of the Patriot
- Violent Revolution
- Terrible Certainty
- Voices of the Dead
- Reconquering the Throne
- Betrayer
- Flag of Hate
- Tormentor

Soilwork

12h35, 1er gig de cette journée. Et c’est aux Suèdois de SOILWORK que revient la lourde tâche de nous réveiller. Le combo de death mélodique débarque sur le morceau éponyme de leur dernier album et met d’entrée la barre très haute : ambiance d’enfer, le public chantera le refrain tout seul, son très lourd, présence scénique impressionnante et maîtrise qui impose le respect. Et face aux différents « As We speak » ou « Overload » et autres « Rejection Hole », on se demande bien ce que fait ce groupe si bas sur l’affiche tant leur concert fera bonne impression. La journée commence bien !

Set-list SOILWORK :
- Stabbing the Drama
- Bastard Chain
- One With the flies
- Chainheart machine
- Overload
- Nerve
- As we Speak
- Rejection Hole
- Follow the Hollow
- Blind Eye halo

Epica (NL)

On se permettra de rater Behemoth qu’on verra à la rentrée et qui d’après les dire à frapper très fort sous la marquée 1. Mais nous gardons notre barrière jusqu’à ce qu’EPICA débarque sur « Dance of Fate ». Comme à son habitude , Simone est ovationnée et fera tourner les têtes de ces messieurs sans trop de difficulté. Ses qualités ne se limitent pas à ça et elle le prouve bien sur les « Cry for the Moon » ou « The Last crusade ». Et si la demoiselle ne provoque pas le public, c’es tMark, leader charismatique qui met l’ambiance et écrase ses grunts sur le violent « Seif Al Din »,et une version hard de « Quietus ». Le public est réceptif et conquis par EPICA qui nous délivre une prestation digne de sa renommée qui se conclura sur le phénoménal « Consign to Oblivion » du long de ses 10 minutes. Merci Didier !

Kamelot

On profitera du set de Gorefest pour se reposer et manger un morceau avant d’assister au show de KAMELOT sur la Main Stage. Le groupe arrive comme à l’accoutumé sur « Center of the Universe » avant denchainer sur « The Spell » superbe, et délaissé sur la dernière tournée. Roy Khan est très en voix et Casey Grillo est monstrueux derrière ses fûts ; ce qui fait de ce set , qui sera pour le reste sans surpirse, un bon moment. The Fourth Legacy passera à la trappe et les seuls 3 derniers albums seront représentés avec une version sublime notamment du « The Haunting » chanté en duo avec Simone d’Epica, un « Forever » où le public sera mis en avant et une participation de Mark sur « march of Mephisto » qui clôturera ce gig.

Set-List KAMELOT :

- Center of the Universe
- The Spell
- Soul Society
- Edge of Paradise
- The Hauting
- Forever
- Karma
- When the Lights are Down
- March of Mephisto

Hatebreed

Le choix sera ensuite difficile entre Amon Amarth et ROSE TATTOO. On ira d’abord voir les Australiens dans une des probables dernières représentations des dinosaures. En effet le petit Angry au chant souffre d’un cancers qui conduira probablement à un split futur. Cela n’empêche pas ROSE TATTOO de se donner à fond et de délivré un set 100% rock’n’roll avec son leader inimitable qui impose le respect. Tant de classiques pour ce concert qui met tout le monde de bonne humeur avec les « Bad Boys for Love « , « Suicide City » ou « Nice Boys », qui prouve une fois de plus que ce groupe restera à jamais ancré dans l’histoire et dans nos cœurs de hardos.
On ira tout de même voir la fin du gig de AMON AMARTH sous la Marquée 1. On ne verra pas grand chose, mais le seul gigantesque « Death in Fire » qui terminera le set des vikings, suffira à nous faire nous mordre les doigts de ne pas avoir vu plus de ce set. Mais dans ces fest, ce genre de choix fait parti du jeu…

Comme ce choix d’assister au show de HATEBREED très brièvement et de loin , le hardcore n’étant pas notre fort. Mais il faut bien avouer qu’en matière de HxC on a devant nous la référence. Le public en a conscience et pendant les 55 minutes , le circle pit ne s’arrêtera plus ! Côté musical, c’est carré et ça s’entend, et il en est de même pour le jeu de scène qui ne laisse pas de place à l’ennuie comme beaucoup de groupe dans le genre (cf. Dillinger Escape Plan). Bon set donc malgré le fait que ce style ne m’attire toujours pas plus.

Samael

On commence à avoir l’habitude de voir SAMAEL maintenant, et comme toujours on s’attend à prendre une claque sous la Marquée 1. Malheureusement il n’en sera pas ce soir. Débarquant sur le très mou « Shining Kingdom » et peu aidé par un son brouillon, on a du mal à rentrer dedans. Le groupe bouge beaucoup moins qu’à son habitude, et même si Vorph est toujours un frontman hors pair, il ne dégage ce soir pas autant que d’habitude. La set-list n’aide pas et pioche dans sa quasi-totalité dans « Reign of Light ». Visiblement le groupes a conscience de manquer de quelque chose et perdra patience, laissant éclater sa colère sur le final « Moongate / The One Who Came Before » qui sauvera les meubles par sa puissance, et sur lequel on retrouvera le SAMAEL qu’on connaît. Le gig se terminera sur 1 cymbale, 1 fût et une basse fracassé, comme quoi tout ne va pas toujours comme on le souhaite. Reste que le concert n’était pas mauvais, mais on a déjà reçu tellement mieux des Suisses. Petite déception donc.

Set-List SAMAEL :
- Shining Kingdom
- Inch Allah
- Reign of Light
- On Earth
- Oriental Dawn
- The Cross
- Telepath
- High Above
- Baphomet’s Throne
- Moongate
- The One Who Came Before

Accept

C’est l’heure d’un grand moment sur la Main Stage où on va assister à la reformation du groupe ACCEPT. Emmené par leur leader Udo Dirkschneider haut comme 3 pommes, on pourra headbanger sur ces titres qui nous ont fait rêvé il y a fort longtemps et c’est sur « London Letherboy » que la fête commence. Tuerie ? Oui ! Car même si ce n’est pas un concert révolutionnaire, musicalement c’est vraiment plaisant, et rien que le fait de pouvoir hurler sur des classiques comme « Metal Heart », « Son of a Bitch », « Restless and Wild » rend ce moment énorme. Si en plus vous ajoutez un Epica French Crew qui fait la chorégraphie par dessus, on assiste là plus à un moment de pur éclate heavy metal qu’à une reformation légendaire ! Quoiqu’il en soit, ACCEPT auront fait chavirer la foule et remplit leur contrat, et c’est sur les interminables « Princess of the Dawn » et « Balls to the Walls » qu’ils quitteront les planches avec les honneurs.

Nous prendrons tout de même le temps d’aller sous la Marquée 1 pour jeter un coup d’œil chez nos copains de SIRENIA. Musicalement, il n’y a pas grand chose à redire, ça vaut ce que ça vaut, on aime ou pas, c’est du goth métal bien maîtrisé. Très fidèle à ce qu’est SIRENIA sur cd, le show est puissant et les grunts sur fond de double nous donnent envie de mouvoir notre touffe ! Reste qu’il faut tout de même avouer que la présence de la délicieuse Henriette est à 95% inutile, tant son rôle se limite à se déhancher et à utiliser ses formes généreuses pour susciter l’attention du public. Ca ne marche pas et on aurait pu prendre notre pied quand même si elle n’avait pas été là pour les 10 secondes de chant par chanson. Le gig n’en fût pas pour autant mauvais .

Slayer (USA)

Pas le temps de souffler, direction la Main Stage ou un groupe inconnu prend possession des lieux. SLAYER qu’y s’appellent ! Comme tout bon groupe amateur, pas d’intro, un petit « South of Heaven » pour commencer ! Rien que ça ! La barre est placée très haute d’entrée et à gauche comme à droite, les solos de guitares ne s’arrêtent plus. C’est une fois de plus dans le fond de la scène qu’il faudra chercher l’attraction la plus remarquable, Mr Dave Lombardo fait son spectacle derrière ses fûts et prouve une nouvelle fois son statut de cogneur hors pair. Quand à Tom Araya, on l’a vu plus en forme et mieux rasé certes, mais en dépit de cela, le show est phénoménal, exemplaire et jouissif à souhait. Des petits bijoux que SLAYER nous ont ressortis pour l’occasion comme ce « Blood Red » venu de nul part, ou ce « Spirit in Black » au même titre que « Necrophiliac ». Bien sûr on aura nos classiques « War Ensemble » , « Dead Skin Mask » ou « Raining Blood », mais on sera plus marqué par le retour du fabuleux « Season in the Abyss ». En même si on aurait aimé un son plus puissant, « Angel of Death » nous fera taire définitivement et terminera ce set qui confirme que SLAYER reste la valeur sûr du thrash.

Set-List SLAYER :
- South of Heaven
- Silent Scream
- Stain of Mind
- Disciple
- Necrophiliac
- War Ensemble
- Blood Red
- Chemical Warfare
- Dead Skin Mask
- Spirit in Black
- Season in the Abyss
- Post Mortem
- Raining Blood
- Mandatory Suicide
- Angel of Death

In Flames

Après cette dose d’émotion, nos nerfs sont mis rudement à l’épreuve ; en effet étant un grand fan d’IN FLAMES , je suis contrains de louper le gig d’Anthrax. A ce moment j’étais loin d’imaginer que ma frustration allait vite être remballée. La foule scande déjà le nom des Suèdois qui arrivent sur « Cloud Connected ». Le son est excellent et puissant, et le groupe se montre déjà sous son meilleur jour. « Touch of Red » le prouvera d’ailleurs, mais c’est « Pinball Map » qui commencera à chauffer la fosse au même titre que le groupe déjà en flamme ! IN FLAMES a décidé de marquer les esprits, et quoi de mieux pour cela qu’un bon gig qui sort de l’ordinaire ? Ca ils l’ont bien compris et zapperont totalement une bonne partie de leurs titres indispensables. Pour la 1ère fois en plus de 20 ans, « Behind Space » ne sera pas jouée ! Pas plus que « Colony » ou « Episode 666 ». « Scorn » commence ce festival et sera le seul titre de Colony ce soir. Le retour de « Bullet Ride » sera un des moments fort, surtout au moment ou Anders invitera un type du public sur scène en lui laissant le micro le temps d’aller boire un Whisky. Soutenu par le public qui se transformera en un gigantesque tribute à IN FLAMES, le mec s’en sortira avec les honneurs et redescendra dans l’énorme pit pour le retour de « Reroute to Remain ». On continue le massacre avec l’énorme « Graveland » qui ne calmera pas les ardeurs. Et que dire du « Only For the Weak » que le groupe à rebaptisé le « test » et sur lequel il fera jumper les milliers de personnes venu assister à ce gig qui devient tellement énorme qu’il me foutra les larmes aux yeux . Encore plus quand Anders annonce un petit cadeau. On attend alors un « Jotun » ou un « Food for the Gods ». Loin de là, un cadeau rare pour IN FLAMES est un cadeau rare, tellement qu’il ne sera joué que pour la 3ème fois ! « Morphine Into Primal » sera la claque ultime du set, avant de nous laisser pousser la chansonnette sur le somptueux « Trigger » et de nous botter le cul une dernière fois avec le meilleur morceau de STYE « My Sweet Shadow ». Vainqueur par KO, In Flames retourne dans sa loge après avoir délivré ni plus ni moins que le meilleur concert du festival, et ce qui ressemble fort au set parfait ! Je connaissais les talents scéniques du groupe, mais jamais je n’aurais imaginer prendre une telle baffe. Respect !

Set-List IN FLAMES :
- Cloud Connected
- Touch of Red
- Pinball Map
- System
- Dial 595-Escape
- Scorn
- Bullet Ride
- Reroute to Remain
- The Quiet Place
- Graveland
- Only For the Weak
- Morphine Into Primal
- Trigger
- My Sweet Shadow


Inutile de préciser qu’après ça, le gig de SLIPKNOT parait tout fade, mais on reste quand même un bon moment, surpris par la brutalité de leur son de batterie. Chose rare, le son est correct et le groupe enchaine les tubes pour le plus grand bonheur des fans présents : « Left Behind », « Sic », « Duality », « Surfacing »…Il faut tout de même noter que le fait que SLIPKNOT ne jouait qu’à 8 ce soir à eu une impacte phénoménal sur la musique, à un tel point que le membre qui s’occupe de lancer des seaux d’eau, celui qui change le volume des amplis et celui qui court et frappe les autres, ont été conservés ! Au-delà de cette masquerade et arnaque promotionnelle, et malgré l’impression que le chanteur peine de plus en plus vocalement, il faut bien avouer qu’au-dessus des préjugés, SLIPKNOT est loin d’être un groupe bon à jeter. Tant mieux pour eux, nous on s’en contente !

Il est 1h, dodo très rapide après cette journée chargée de très bons sets.

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