Download Festival 2017 - Jour 2

the Saturday 10 June 2017, Download Festival

Cette journée aura été le théâtre d'un soleil implacable et d'une tournée des scènes complètement démente. La chaleur est montée crescendo. Notre corps et nos oreilles n'ont pas été épargnées. Pour ne pas se dessécher, il ne fallait pas oublier de recharger son compte Cashless (système de paiement permettant de ne pas utiliser d'espèces sur le festival). Première solution, se rendre à la tente consacrée, muni du bracelet du festival associé à une petite carte, et de sa C.B., pour que l'on vous crédite. A noter que cette année, point de longue files d'attentes pour avoir du crédit. Ce qui n'a pas été forcément le cas devant les multiples stands ou le ravitaillement en bière, soda, ou autre. Vous pouviez également, à l'aide de votre billet, créer et charger votre compte, à l'avance, par l'application du Download. A ce propos, nous pensons que sur la base, le réseau était saturé. Du coup, les notifications des concerts ou autres dédicaces ne sont arrivées sur les smartphones de certains élus uniquement. Ce samedi 10 juin s'annonçait chargée. Les choix d'un Running Order ambitieux furent pris sans tenir compte de la boule de feu qui allait nous forcer à passer notre chemin plus vite que prévu. En effet, à la recherche d'un peu d'ombre (sur une base aérienne, pas un seul arbre) ou d'une quelconque boisson rafraichissante, nous n'avons parfois pas totalement assisté aux sets de certains. Mais les photos parlent d'elles mêmes, alors appréciez les à leur juste valeurs. Nous commencerons donc notre live-report de cette deuxième journée par ces groupes Rock, chauds, sombres ou encore magique, mais qui n'ont pas fait le poids face à la rareté des ténèbres de cette étendue presque désertique. Quelques tentes noires ou colorées, au milieu des nombreuses blanches abritant les stands officiels, auraient été du plus bel effet...



Abhorrance (USA-1)

Black Foxxes, Devildriver, Paradise Lost :

Alors que Hypnose et Smash Hit Combo ont démarré la journée pour des campeurs qui, pour certains, ont peu dormis, les Black Foxxes lançaient leurs premières notes à quatorze heure pile. Nous devons avouer que la ponctualité est de rigueur au Download Festival.
Après deux titres plutôt accrocheurs, on peut dire que ce jeune trio Anglais assume un Rock qui sonne bien de chez eux. Le genre de groupe qui brouille les limites entre le Rock et le Metal.
Des intros en harmonie qui décollent avec une basse prennant au corps, et une voix aiguë qui exprime sa fureur dans un chant limite crié. Une vague rock qui frôle la force du hard rock. Devant le main stage 2, nous passerons un très bon moment, et le choix pour ce début de journée fut de très bonne augure.

Nous sommes encore face au main stage 2 lorsque Devildriver commence à déverser sa musique pour le moins massive.


Dès les premiers titres leur Thrash déchaîne les cornes du diable. Au son d'une grosse voix et des standards du genre, double grosse caisse et deux guitares, c'est une puissance en place qui fait face à un public connaisseur.

Les poils long sont bien présent et ils occupent tout l'espace avec des titres rentre dedans à souhait.

C'est le main stage qui accueillera Epica, et il n'en fallait pas moins pour ces fiers représentants du Metal Symphonique.

Le set démarre judicieusement par deux gros titres de leur dernier opus. L'occasion d'apprécier la voix et l'orchestration fidèles à l'album. Les blast qui agitent le piano écrasent une musique puissante. Et lorsque les voix masculines paradent face à celle de Simone, l'hymne prend de la hauteur. Les jets de flamme n'ont pas manqué au spectacle, alors que les cheveux rouge de la magicienne ont pu ensorceler la foule.

Set List : Edge of the Blade – A Phantasmic Parade – The Essence of Silence – Unchain Utopia – Ascension_Dream State Armageddon – Cry for the Moon – Sancta Terra – Beyond the Matrix – Consign to Oblivion


Une intro inquiétante et une tenue noire exigée sont les premiers signes qui agitent la scène des Paradise Lost. C'est sous les yeux angoissants des effigies de leur dernier album, The Plague Within, que les quatre bonhommes alignés devant la batterie feront leur concert.

La lourdeur nous accueille au son d'une batterie qui claque comme jamais. Face au soleil, c'est lunettes noires pour les artistes et bouchons pour nous, alors que nous sommes face à une rampe d'enceintes du main stage 2. Les échos d'un sample appellent la noirceur d'une musique venu d'un autre monde. Mais la voix reste étonnamment claire pour que ce paradis perdu nous emporte vraiment ailleurs. Un chant vite rattrapée par le grave des guitares, de la basse et de la double grosse caisse pesante.

Set List : No Hope in Sight – Pity the Sadness – One Second – The Enemy – Faith Divides us_Death Unites us – Hallowed Land – Embers Fire – Beneath Broken Earth – Say Just Words

Abhorrance (USA-1)

Far From Alaska :

Superbe entrée en matière avec Emmily, une chanteuse survoltée aux couleurs plus que bariolées. Cris, habillée en bleu vif, également sur le devant de la scène, accrochée à son clavier, assure dès ce premier titre, les cœurs Rock à souhait. De part et d'autre, les amplis Orange crachent les riffs bien gras du jeune Rafael. Guitariste, derrière sa Gibson, le chevelu agite comme un dément ses baskets rose, et sa tenue noire aux légères touches assorties à ses pompes flashy.
Dès le deuxième morceau, le solo de la clavier assure un max face à notre guitariste déjà à moitié couché part terre.
Suivent quelque mots en français pour dire leur joie d'être venu du Brésil. Et déjà notre pensée va vers eux pour les remercier de nous régaler par tant d'énergie et de passion.
Puis revient la guitare qui gronde comme ce monstre venu de loin, et cette voix d'une femme perdue, telle une petite fille effrayée au coffre néanmoins impressionnant. Les filles s'agitent a l'ombre des rythmiques qui envoient du bois. Puis la pedal steel guitar jouée par Cris (comme une guitare couchée jouée au bottleneck) reprend ses vibrations pour un titre qui nous transporte dans un autre temps, un autre type de musique. Ce « Politiks » donne de l'effet avec un chant à deux voix, et une contribution du guitariste pour un titre qui en devient robotique.
Le prochain titre vient encore approfondir le relief avec un clavier aigüe, une voix toute mignonne face aux gros son de la guitare, puis la basse qui en devient presque funk. La déroute auditive continue lorsque la basse occupe l'espace pour une intro accompagnée au synthé, la saturation entre dans le jeu jusqu'au bord du vide, et la respiration d'une chanteuse folle qui éclate la fin d'un titre démentiel.
C'est le moment pour inviter Ego Kills Talent à les rejoindre et accélérer le rythme sur « Collision Course », un titre qu'il partagent avec passion. Ca monte carrément d'un cran dans l'émotion brute sur une musique qui file vers un final à deux voix du feu de dieu.
Histoire de faire revivre un autre genre d'exaltation, la voix d'Emilly « invite sur scène » le fantôme de Janis Joplin pour un nouveau titre profond et intense. La fièvre entre également dans la guitare aux échos hallucinants. Pour finir en beauté, le futur arrive aux sons du synthé et d'une voix robotisée relayée par ce duo féminin extraordinaire.
Ce dernier riff ultra gras, rythmé par des sonorités électroniques finis par s'affoler sur un savant mélange étrange et savoureux.
"We are Far From Alaska ! » seront les mots de fin d'une chanteuse et d'un show qui nous donneront envie d'acheter leur album 'ModeHuman'. Et peut-être le suivant, 'Unlikely', pour lequel vient de sortir le single « Cobra ».

Alter Bridge

La grande étoile de « My Champion » trône fièrement derrière la batterie éclairée de rouge et de blanc aux couleurs du dernier album du groupe.
« Come to Life » donne doucement le ton. Mais les notes introductives de Myles Kennedy à la six corde viennent se faire balayer par la puissance de la rythmique écrasante de Mark Tremonti. Quoi de mieux pour retrouver en live ces deux monstres du Metal Alternatif à l'état pur.

Les refrains à deux chanteurs guitaristes accélèrent un deuxième titre et encore un solo attaquée par Mark pour finir par son compère.
Quand « Addicted to Pain » résonne, la rythmique va nous arracher les tripes, alors que la voix touchera la corde sensible au plus profond de notre être.
Mais quand arrive sur scène les anciennes notes de ce héro antique les mains tapent alors que l'histoire se déroule sous nos yeux. Nos oreilles ne croient pas ce qu'elles voient, un titre aussi épique qui se joue face à nous alors que le public reprend en cœur "don't close your eyes".
Les deux solo se succèdent entre les mains des deux hommes et nous emportent au confins d'un compte magique et prenant. La force de la musique jouée par Alter Bridge fait tourner un Circle Pit au rythme d'une batterie omniprésente.

C'est alors que le ton devient plus grave et le tempo nous emporte dans le creux de la vague a l'âme. Le « Blackbird » ouvre ses ailes sombres au clair des guitares et la voix cristalline nous amène au delà de la puissance d'un duo de guitariste qui savent jouer avec la finesse dans ce monde brute. Miles et Mark, côte à côte, nous apportent un frisson alors que le soleil grille doucement nos plumes noires.
Le show reprend de plus bel quand ce grand chanteur, seulement armé de son micro, arpente la scène pour le plus grand plaisir du public. Il choisi « Metalingus » pour jouer au chef d'orchestre, demandant au spectateurs du Download se baisser tel le son descendant, allant jusqu'à s'assoir sur scène pour partager ces quelques minutes. Le chant reprenant sensiblement, il lèvera sa main pour nous faire sauter telle la rythmique qui terminera ce titre fabuleux.

Après de chaleureux remerciement Miles reprendra, en transe, sa guitare pour un duel de solo purement cordial, et animé d'une passion commune entre deux frères d'armes.
Ce concert exceptionnel se terminera sur un au revoir à la mesure de la sympathie des artistes. Et Miles Kennedy qui s'éternise et récupère un drapeau français floquer symboliquement avec l'aigle du groupe.
 

Set List : Come to Life – Farther Than the Sun – Addicted to Pain – Cry of Achilles – Isolation – Blackbird – Metalingus – Mark & Myles, duel de guitares solos – Rise Today

L'invitation au Download nous donnera l'occasion de visiter le côté VIP pour rencontrer deux des plus anciennes fans de ce groupe qu'elles suivent depuis le début. Elles nous avouent être venu du sud de la France uniquement pour Alter Bridge. Et repartiront très bientôt pour une autre date en Europe pour avoir la joie de les voir de plus près et l'honneur de faire quelques photos avec eux. En effet, le coin VIP apporte souvent ces avantages, et nous permettra de croiser quelques artistes de cette cuvée, mais aussi de l'an dernier, en la personne de 'Mouss ' et du guitariste de Mass Hysteria.

Abhorrance (USA-1)

Blues Pills :

Grand fond noir et blanc comme le couloir qui nous fera voyager dans le temps. Le clavier au son feutré nous accueille effectivement sur une scène concentrée autour de nos cinq artistes.
Ce premier titre nous montre déjà l'engagement de la chanteuse aux pieds nus. Quand « Black Smoke » envahi la scène, l'alternance entre douce folie et calme explosif nous donne l'impression de revenir un an plus tôt face à Rival Sons.

Alors que l'homme du clavier a récupéré sans flambante guitare rouge, les solo de notre barbu français, Dorian, à la première guitare nous régale. La partie toute en Wah-wah qui introduit et agite le titre suivant donne un nouveau ton à la voix presque grave d'Elin. La joie au ventre et le sourire aux lèvres « Little Sun » met un moment de calme au centre du set. Sous un magnifique ciel bleu nous levons tous les mains, alors que la batterie roule, c'est la basse qui engage un titre avançant doucement sur le retour du clavier aux sonorités perdues. La danse et le chant de la prêtresse est aussi tôt relayée par le roulement tribal et la guitare tourbillonnante.

C'est bien au cœur de « Elements and Things » que la magie opère le retour aux sources de la musique qui nous réuni ici aujourd'hui. Le gourou derrière sa guitare nous transporte au delà des choses qui nous animent. Le public est hypnotisé alors que l'émotion monte comme les effluves de la fumée sur scène. Quelle voix dans ce corps qui s'agite sur scène sur l'incontournable « High Class Woman », le titre peut-être le plus rythmé du groupe.

Pour finir en beauté, l'intro seule au chant de « Devil Man » est à tomber à la renverse. Cette sortie voit le public reproduire les cornes du diable et chanter le refrain à la demande de la diablesse blonde sur scène. Un concert envoutant qui nous aura captivé au delà des albums.

Set List : Little Boy Preacher – Black Smoke – Bliss – Little Sun – Elements and Things (Tony Joe White cover) – You Gotta Try – High Class Woman – Devil Man

Five Finger Death Punch

Batterie rutilante dont le metal brille au soleil qui frappe le main stage. Et le pied du micro de « Ghost », squelette, tête de mort et flingue chromés, n'est pas en reste quand à la brillance. Les deux crash rouge assorties à l'immense drapeau couvrant le fond de la scène seront des codes couleurs immanquables.
Et c'est parti pour le gros son qui tue la mort de ses doigts puissant sur les riffs d'un « Lift me Up » écrasant. La Team arbore le noir et rouge comme sur le front du chanteur tel une blessure, ou une peinture de guerre. Les deux guitaristes portent le maillot numéroté tel une équipe américaine prête à montrer à son public de quoi elle est capable.
La machine est en marche avec un deuxième titre montrant l'étendu de leur art, à mi chemin entre puissance des instruments et efficacité du refrain chanté par une voix très caractéristique.
La puissance du jeu fait scander le public au plus fort. Les Dread de la barbe de Chris, le bassiste, sont à la hauteur de celles des cheveux de Zoltan, le guitariste, qui tournoient au rythme des riffs d'un « Got Your Six » massif.
Ivan « Ghost », le chanteur, partage avec son public en faisant scander des « Ouh ! Ouh ! Ouh ! » pour finir sur un « mother fuking Vikings! ». Une belle entrée en matière pour un titre chanté par les connaisseurs invétérés. Une voix qui impose son style et sa présence tel un chef de clan puissant et meneur de la Bad Company. Comment dire que nous prenons une énorme baffe venu d'outre Atlantique qui marquera plus que notre carcasse.
Accusons un peu le coup, avec les quelques minutes entre chaque titre pour le changement d'instruments. Mais le titre suivant qui fait chanter le public sans instrument met une ambiance d'enfer. Après un tel morceau à se mettre une balle, le front d'Ivan a perdu le rouge que le creux de sa main a pu récupérer, et qu'il porte fièrement de ses cinq doigts ouvert face au public.
Le bassiste assure une contre voix roque et puissante. Alors que retentit la grosse caisse, le chanteur fait monter la chaleur, et devant la scène c'est la folie furieuse qui s'agite sur les « Mother fucker Burn Burn Burn !!! »
Quel contraste que le titre suivant qui voit Jason, l'autre guitariste, s'assoir avec une guitare électroacoustique et le Ivan entonner la balade qui calmera les esprits échauffés. Un titre presque doux qui nous donne la mesure de la voix d'un chanteur abouti.
Nombre sont venus pour le groupe, les tee-shirts à son effigie sont foison et la foule rempli tout l'espace face à la scène principale. Un set qui se termine sur les mots du chanteur nous disant que nous n'oublieront pas Five Finger Death Punch. Des au revoir sur la diffusion de « House of the Rising Sun » que nous aurions aimé qu'ils interprètent aujourd'hui.

Set List : Lift me Up – Never Enough – Wash it All Away – Got Your Six – Bad Company (Cover) – Jekyll and Hyde – Burn MF – The Agony or Regret – Remember Everything (Acoustic) – Under and Over it – The Bleeding

System Of A Down

Après une courte intro a capela, le mur de spots rouge frappe nos yeux comme la première salve de son. Puis un jeu, où les spots se font flash, sur l'intro de « Prison Song » fait son effet avant le rush d'un titre qui lance la démence du groupe. Sous son ouvre chef noir Daron, le guitariste, assure cette voix nasillarde qui donne le change à un Serj tenant le centre du show.
Le losange lumineux qui couvre le fond de la scène ne cesse de changer de couleur et semble se mouvoir, accompagnant les énormes bataillons de spots changeant à souhait.
L'intro de guitare suivante est largement reprise en cœur par le public déjà entré dans le System.
Shavo, le bassiste à la barbiche tressée, debout sur l'arrière scène prend de la hauteur sur un « Aerials » percutant. Le public chante à tue-tête pendu au lèvres de Serj.
Dans le losange apparaît cet homme bâillonné attache et marqué au S.O.A.D. avant que ne déferle voitures folles et images floues aux sonorités d'un Mr. Jack plus dark que jamais. Le losange se déforme aux impulsions du rythme étrange, avec le passage de Serj derrière le clavier laissant une seconde guitare. Puis, tout s'écroule pour nous aveugler comme la musique qui déferle dans notre esprit.
Le jeu de spots ne cessera de suivre la folie des mélodies, comme pour projeter en avant des artistes parfois bien statiques. On ne compte pas les intenses lumières blanches se reflétant sur une partie du polygone géant et inondant le public.
L'ouverture suivante au son de « Radio/Video » entraîne le public dans une danse saccadée à souhait, qui s'accélère au rythme de la batterie.
Quand la guitare joue les premières notes d' »Hypnotise », la foule fait monter la clameur d'un titre juste énorme.
Les morceaux s'enchaînent à une vitesse folle pour une mélodie encore inoubliable avant que le rythme ne s'accélère pour passer sur la chape faite de basse et de guitare d'un « Pictures » déchainant la fosse. La nuit envahi le ciel et les lumières éclairent un show porté par une voix forte.
Pas une minute de répit pour cette déferlante de musique et d'images délirantes illustrant le titre suivant qui nous amène jusqu'au miaou aux yeux laser. On y arrive, la voix de Serj est chaude et il en joue à l'aide d'effet à rendre dingue le plus solide des psy.
Notre surprise est totale lors de l'enchaînement sur « Psycho » rendant crazy ceux qui avaient résisté jusqu'à présent. Une nouvelle fièvre qui fera bouger et chanter la foule en délire.
Alors que les symboles de systèmes passés et présents défilent la musique nous dit « Wake up ». Après cette prise de conscience et un chant total, la scène s'éteint pour laisser Daron, et sa guitare sombre, au chant noyé dans un champ de spots rouge et pourpre. Un moment de calme après la tempête des esprits et des corps secoués.
C'est au tour de Serj d'être seul au chant et à la guitare pour une intro, et un titre fuyant de haut en bas, et de droite à gauche. C'est alors que la scène s'habille de bleu pour un « Lonely Day » qui assurera également ce moment de proximité avec des fans occupant ce soir toute la place du festival.
Et voilà que le refrain du titre suivant emporte tout le monde vers un autre genre de Rock'n Roll à se damner. Mais, c'est alors que l'argent défile sur l'écran, le grand System attaque de plus belle avec la bombe qui en appellera d'autres toutes aussi efficaces. Quand « Cigaro » démarre, les images d'une Amérique folle avec un Donald Trump qui tourne comme ce titre fracassant, enchaînant sur un « Toxicity » que tout le monde attendait. Pour finir, ces morceaux de choix en beauté, « Sugar » arrive en trombe. A vitesse grand V le temps est passé trop vite au rythme de titres tous chantés à l'unisson. La machine lancée n'a pas réussi à s'arrêter, montrant une communication avec le public quasi nulle. Si nous faisions abstraction d'un bassiste qui vivait à fond son concert, nous pourrions presque croire qu'une main invisible avait pris possession des membres du groupe. Si ce n'était pas S.O.A.D. on pourrait penser que le système s'était emparé de l'esprit des hommes sur cette scène...

Set List : Soldier Side Intro – Suite-Pee – Prison Song – Violent Pornography – Aerials – Mind (Intro) – Mr. Jack – DDevil – Needles – Deer Dance – Radio/Video – Hypnotise – Dreaming (middle breakdown) – Pictures – Highway Song – Darts – Bounce – Suggestions – Psycho – Chop Suey ! - Lost in Hollywood – Question ! - Lonely Day – Kill Rock'n Roll – B.Y.O.B. - This Cocaine Makes me Feel Like I'm on This Song – DAM – Cigaro – Toxicity - Sugar


3 Comments

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growler - 24 June 2017: Même si ton report est excellent, je suis désolé, mais je resterai abonné au Hellfest ;)
svad - 24 June 2017: Merci pour ton compte rendu ! ... Mais il manque pour moi le show mémorable de Slayer |__| Je proposerai peut être un report vu sous un angle différent du coup.
LostPhoenix - 24 June 2017: Growler : à toi le Hellfest et moi le Download ;)
Svad : voilà deux ans que je manque deux groupes de Thrash incontournables. Anthrax en 2016 et Slayer en 2017. Mais sur trois jours, il nous faut faire certains choix au dernier moment. Je lirais ton point de vue avec plaisir ! Mon live report du jour 3 arrive très vite...
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