Je vous rappelle que le topic c'est pas la compile des trucs cultes que vous aimez pas, hein...

Et puis cette page de hs je serais bien content qu'elle s'arrête parce que perso y a un paquet de trucs cités qui me restent en travers (à part Obituary, qui me soulève pas d'enthousiasme non plus )

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attends qu'Yvan se pointe !

Rien de tout ça. Ca me fait chier, ça me fout même pas la demi-molle.

Bon histoire de recadrer avec le sujet pour dire de faire plaisir à l'admin qui n'aime pas Omerduary... Session US death metal.





Oppressor il va être trader je crois, je trouve ça imbuvable (edit : hé merde, chasse le naturel, il revient au galop).

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Article premier : Ihopeyoudie n'a jamais tort.
Article deuxième : Dans l'éventualité où Ihopeyoudie a tort, se référer à l'article premier.

Ah visiblement, tu as sorti tes seconds couteaux, exception faite du maître-étalon Effigy of the Forgotten. De mon côté, inutile de crier une fois encore combien je reste avant tout fan du vieux death US, et particulièrement du foyer New York - New Jersey.

Dead Shall Inherit est un album qui a beaucoup tourné sur ma platine depuis sa sortie, bien qu'il reste de facture vraiment classique. Ce disque a une valeur sentimentale supplémentaire à mes yeux, puisque c'est le premier album (d'une liste interminable) que j'avais acheté à Christian d'Adipocere. Pour ceux que çà intéresse encore, il doit lui rester quelques exemplaires bradés du split Purulence / Amaymon, à une heure où les prix s'envolent sur E-Bay, héhé. La partie des québecois de Purulence est très bonne, brutale & caverneuse.

Inutile de préciser également mon adoration pour Morpheus Descends, bien qu'objectivement on ne puisse pas le ranger en première catégorie. Des titres comme Immortal Coil et Trephanation sont les pistes qui reviennent régulièrement sur ma platine, et ce depuis 1993. J'adore le jeu de batterie de Sam Inzerra, très riche en roulement et double pédale. Je possède également les deux EP suivant, Chronicles et Horrors, tout deux de qualité équivalente. Honnêtement à l'époque, je pensais que cette seconde vague US autour de Baphomet, Morpheus Descends, Rottrevore ou Killing Addiction allait péter la baraque, mais aucun des quatre cités n'a comfirmé par un second full lenght juste après.

Viogression, c'est sympa sans casser des barres, bien que le groupe essaie d'installer une ambiance. Son second disque est en revanche une repompe bien plus visible d'Obituary, une oeuvre inachevée sortie en l'état par le label Tombstone, selon les dires du groupes.

Ah ouais, bizarre que tu n'apprécie pas Oppressor. C'est pourtant du deathmetal très classique, tout comme celui de ses confrères Morta Skuld par exemple. Son second album Agony reste peut-être celui qui remporte mes faveurs.

Quant à Funereal, je ne connais pas ses démos réunies sur la compilation que tu cites, mais si elles sont dans cette veine deathdoom à la Cianide, tu as dû te régaler. Personnellement, j'adore le disque The Misery Season. Que Dieu soit mille fois béni de m'avoir permis de gagner un jour cette rareté à 250 ex. aux enchères.

Enfin, si tu n'apprécies pas Consuming Impulse, j'ai le regret de t'annoncer l'incurabilité de ton cas. Ce doit être horrible à trainer comme poids, d'autant que tu risques de baisser sévèrement dans l'estime de Boris du coup...

Allez, ma compile d'hier soir. Elle est vite faite, il n'y a qu'un album, héhé.



Black is the day, death is my way.
Fabien.

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Oppressor c'est quand même plus technique que Morta Skuld. D'ailleurs Agony est le seul que je ne possède pas de Oppressor, le live European Oppression de 95 avec des vieux titre ré enregistrés en bonus est sympa aussi.

Pour Baphomet j'aurais dit chiant plutôt que de bonne facture, le côté sentimental n'intervenant pas chez moi sur ce skeud.

Franchement on ne peut pas mettre Morpheus Descends au même rang que les autres, c'est un cran au dessus de tout ce qu'à posté Matthieu (exception faire du Effigy of the Forgotten hors catégorie).

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je n'ai pas de signature et je vous emmerde.

Ah lala ce que j'ai mal au cœur, chaque fois qu'on tabasse Obituary, ici ou ailleurs. Mauvaises langues.

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Pas moi, à part Slowly We Rot et Cause of Death, ce groupe ne sert pas à grand chose, à peine plus que Six Feet Under, c'est dire si c'est bas dans mon estime, et de ce que j'ai vu en live en 2008, j'ai failli m'endormir.

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je n'ai pas de signature et je vous emmerde.

Ca fait tout de meme 2 albums ultra culte, voire trois si on y ajoute The End Complete. Moi aussi ca me fait un peu mal au cul surtout si on remet dans le contexte ou nombre de personnes en 1989 connaissaient a peine Death et prirent donc pour la plupart leur premiere claque Death Metal sur Slowly We Rot.

Je ne Dis pas qu'il n'y a rien eu avant mais bon Possessed, on ne peut pas non plus classer vraiment ca dans le Death. Alors oui y a toute une scene US qu'on redecouvre aujourd'hui avec plus ou moins de bonheur et aussi toute cette scene proto-Death mais sincerement en 1989 qui s'y interessait ? A part les tape-traders acharnes, ce mouvement etait principalement localise aux US.

En France, on avait a peine digere le Thrash et les quelques distros qui existaient alors se concentraient beaucoup plus sur le Hardcore que sur le Death ou le Thrash. ET PUIS SURTOUT Y AVAIT PAS INTERNET. Ce qui veut dire que tu trouvais les disques que tu trouvais et point. Ce qui implique soit des petits disquaires avec des couilles soit les grosses institutions comme la Fnac. On achetait pas de Darkthrone au Leclerc du coin, pas d'Amazon, pas de webzine, etc.

Donc Obituary pour ceux qui les ont decouvert a leur sortie, ce fut veritablement une mega grosse claque. Alors que tout le monde se demandait qui etait meilleur de And Justice For All ou de South Of Heaven, vla que debarque Slowly We Rot. Je peux vous dire que ca a eu son putain d'effet. Meme si Scream Bloody Gore ou Leprosy etaient deja la, la violence d'Obituary en a destabilise plus d'un.

Ajoutez a cela un groupe qui excelle en live et ca devrait suffire pour comprendre la legende qu'ils sont devenus. A juste titre. Ca me fait donc assez mal au cul de les voir constamment traines dans la boue alors qu'on continue a encenser des groupes dont l'impact est bien moindre et qui eux aussi ne sortent plus rien d'interessant.

Et puis Obituary pour le Death Metal, de la maniere que je le vois, c'est un peu comme Darkthrone pour le Black Metal. Mais bizarrement, alors que les Norvegiens font dans la repompe et la facilite eux aussi depuis un moment, personne ne songerait a les deloger de leur piedestal. Par contre, c'est devenu de bon aloi de cracher sur nos Tampa Boys.

citation :

GandhiEgo dit : Alors oui y a toute une scene US qu'on redecouvre aujourd'hui avec plus ou moins de bonheur et aussi toute cette scene proto-Death mais sincerement en 1989 qui s'y interessait ? A part les tape-traders acharnes, ce mouvement etait principalement localise aux US. En France, on avait a peine digere le Thrash et les quelques distros qui existaient alors se concentraient beaucoup plus sur le HC que sur le Death ou le Thrash. ET PUIS SURTOUT Y AVAIT PAS INTERNET. Ce qui veut dire que tu trouvais les disques que tu trouvais et point. Ce qui implique soit des petits disquaires avec des couilles soit les grosses institutions comme la Fnac. On achetait pas de Darkthrone au Leclerc du coin, pas d'Amazon, pas de webzine, etc.

Ouais bon en 1989, pour peu que l’on s’intéressait aux catalogues de distribution de Musidisc, New Rose et Danceteria, on pouvait commander sans trop de problème les albums de Roadrunner, Earache et Under one Flag. J'en suis la preuve vivante. A eux trois, ils capitalisaient à la fin 1989 les FETO, Altars of Madness, Realm of Chaos, Mentally Murdered, World Downfall, Symphonies of Sickness, Slowly We Rot, Beneath the Remains, Malleus Maleficarum, Consumnig Impulse, Scream Bloody Gore et Leprosy. On était déjà sorti des voies du tape trading en deathmetal et les mag's comme Metal Hammer commencaient à bien en parler. Je me souviens précisement d' interview de Death, Pestilence, Loudblast ou Massacra à cette époque, de chro' de Leprosy, Altars of Madness ou Symphonies of Sickness, d'un ABCdaire qui comptaient Sepultura & Obituary, etc. Le rouleau deathmetal & grind était en marche.

Quant à Slowly, il est culte, un point c’est tout. Ses sept premiers titres et le dernier stinkupuss ont été mis en boite en mai 1987, ne l’oubliont pas. Et puis purée, des morceaux comme Internal Bleeding, Godly Beings, Til Death et le titre éponyme collaient au sol à l’époque. En revanche, dès 1990, Cause of Death avait déjà plus partagé les opinions. Le remarquable Phil Pestilence sur Hardrock Magazine n’avait pas été des plus tendres par exemple sur sa chro' de la rentrée 1990.

Fabien.

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Tu noteras que j'avais cite les deux albums de Death.

FETO ou World Downfall, je mets ca en grind. Malleus Maleficarum est encore trop Thrash selon moi et pour Beneath The Remains, je n'ai jamais considere ca comme du Death. Quant a Consuming Impulse, Symphonies ou Altars of Madness, peut-etre est-ce du a ma position "geographique" ou a la maniere dont ces disques ont ensuite rejoints ma discographie, mais leur impact s'est fait ressentir apres celui de Death et d'Obituary. Quand aux catalogues que tu cites, je doute sincerement que nombres de pequins de 15 ans (mon age en 1989) y commandaient regulierement.

Mais ce n'est pas le plus important. Ce que je voulais dire c'est que Slowly We Rot (et ses deux successeurs dans une moindre mesure) a vraiment fait tres mal a sa sortie. Et c'est notamment surtout grace a Leprosy ou Slowly We Rot que le Death s'est lance en Europe ou tout du moins en France meme si juste apres la deferlante a commence avec moultes signatures interessantes chez MFN, Earache ou Roadrunner.

L'aura culte des autres albums que tu cites ne s'est d'autant plus developpee qu'apres ces deux sorties majeures et pas d'une maniere betement chronologique. On a l'exemple en Thrash avec Slayer qui est devenu culte avec Reign in Blood meme si maintenant n'importe qui avec ADSL et une souris revendique son amour invetere de Show No Mercy ou Hell Awaits.

Sinon parfaitement d'accord avec toi sur le culte "Slowly We Rot". Je me rappelle encore tres bien les premieres notes d'Internal Bleeding et quand Tardy se met a "chanter", putain de gros choc.

Enfin... ce ne sont que details pesudo-historiques, et je me doute bien que ni toi ni moi n'allons convaincre des metalheads plus jeunes du bienfonde de nos "explications".