L'Étranger (Camus)
Oui donc c'est bien l'un des fers de lance de l'Absurde, mouvement littéraire et réflexif portant sur l'absurdité de la vie dont le but est de finir. J'ai trouvé ça très bon dans le sens où il est difficile de rendre intéressant un bouquin dont l'histoire est narrée par un personnage qui ne ressent rien. Petite remarque étonnante : je ne parvenais pas au début à m'imaginer ce personnage, à me demander comment ses réactions pouvaient être dans la réalité ; puis il m'a fait penser à Dexter ! C'est le même, sauf que l'étranger n'a pas de pulsions meurtrières et qu'il n'a pas encore trouvé d'activité qui le grise vraiment. Mais dans ses relations avec ses semblables et l'intérêt qu'il porte aux choses de la vie, j'ai vraiment perçu un personnage semblable, pas impossible qu'on s'en soit inspiré pour créer le personnage de Dexter ou pour le porter à l'écran de façon réaliste.
Les Justes (Camus, pièce de théâtre en 5 actes)
Assez plaisant dans les débats entre les personnages, Camus a une capacité étonnante pour se positionner sur différents points de vues et défendre à tour de rôle des idées qui s'opposent entre elles. L'absurde est
Absent ici, ou involontairement présent si l'on en trouve des bribes. Camus laisse plutôt prédominer son intérêt pour la révolution et les actes qui l'entourent.
Que dites-vous ?... C'est inutile ?... Je le sais !
Mais on ne se bat pas dans l'espoir du succès !
Non ! non, c'est bien plus beau lorsque c'est inutile !