Prendre le partis-pris inverse de la majorité des livres ne rends pas tes écrits plus impartiaux. Etre pro-nazis ou anti-nazi relève de la même partialité (mais bien sûr pas de la même moralité)...

Je cites:

« Les SS portent jusqu'au Caucase la Torche de Prométhée et le glaive de Siegfried.
Ils sont les fils des vieux guerriers germaniques surgis des glaces et
des forêts. Ils sont les Teutoniques qui ont remplacé la croix du Christ
par la roue du Soleil. Ils sont les SS d'Adolf Hitler » ;
« Jusqu'au dernier jour de la guerre, ces jeunes volontaires voudront
se battre. Toujours résonnera au plus profond de leur mémoire les
paroles naïves et tragiques du chant de leur enfance. Oui, le drapeau
est plus grand que la mort » ;
« Les SS (...) savent qu'ils font partie d'un véritable ordre, qui est à
la fois une armée, une école et une Église. Ils sont certains de porter
le germe du nouvel État » ;
« La grande aventure de la SS va commencer. De la Baltique à
l'Atlantique, de la mer Égée à la mer d'Azov, de la Bavière au Caucase,
les hoplites du Führer vont vivre une prodigieuse épopée guerrière » ;
« Plus encore que le décor de la guerre, c'est le moment du combat qui
compte ici. Soudain, tout devient possible. Il suffit d'oser. (...)
l'homme d'armes y trouvera la place qui devait lui revenir de droit, la
première, dans le mépris des valeurs bourgeoises, confortables et
marchandes. Fidèle à une morale exigeante, l'homme n'est jamais si grand
que lorsqu'il agit ».

Tu m'excuseras mais il y a quand même un lyrisme et un partis-pris dans les écrits de Jean Mabire qui vont au delà du "rendu de faits"...

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Les faits purement militaires ça peut avoir de l'intérêt, c'est clair, je fustige juste cette génération de bouquins et d'historiens militaires qui je trouve sont tellement dans la réalité militaro-militaire, quitte à s'enthousiasmer pour des faits d'armes "héroïques", je ne suis pas certain que ça soit suffisant pour décrypter la seconde guerre mondiale.
 
Et pour ta deuxième remarque, c'est justement tout l'intérêt des Bienveillantes, puisque le narrateur est un officier SS (certes c'est romancé mais ça alimente bien la réflexion).
 
Edit: @DarkO: merci pour ces extraits, par contre cela correspond au bouquin cité plus haut, où c'est juste dans la même veine ?

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Je ne saurais dire mais de toute façon Jean Mabire est reconnue pour être, je cites, « le plus grand spécialiste » de « la réhabilitation du nazisme »
prenant la forme d'« une présentation des SS, hommes héroïques,
exemplaires ». Le Mémorial de Caen à retiré les oeuvres de cet auteur de son catalogue les jugeant inadaptés.

Pour être tout à fait juste, certains réfute cette thèse et défendent Mabire.

En tous les cas l'écrivain, et l'homme, divise et il n'est certainement pas aussi impartial que Tuistos voudrait nous le décrire.

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Oui, mais il faut juste bien différencier le contenu du livre quand aux innombrables actes commis par le nazisme. Ce livre ne parle ni de la Shoah, ni des déportations. Il parle uniquement de faits de guerre, des batailles, et des soldats qui composaient la Waffen SS et la Wehrmacht, en plus des officiers.

Et à cela, même si l'on sent que l'auteur était très admiratif pour les SS, il ne rendait que des faits juste (à plusieurs reprise, il cite les sources).

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Les faits historiques, quels que soit le point de vue derrière lequel on s'abrite, sont, effectivement intéressants.

Les embellir en les parant de sentimentalisme, pro ou anti nazis, ne s'appellent plus un "rendu de faits" mais un roman.

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Tant que le fond est réel, cela reste un rendu de faits réel. Si tu prends une de tes citations du début, par exemple. La seul différence entre :

« La grande aventure de la SS va commencer. De la Baltique à
l'Atlantique, de la mer Égée à la mer d'Azov, de la Bavière au Caucase,
les hoplites du Führer vont vivre une prodigieuse épopée guerrière » ;

Et

« Les SS se préparent à envahir la moitié de l'Europe par les armes » ;

Est juste une question de mise en forme.

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Le négationnisme aussi est juste une question de mise en forme...

Tout est une question de mise en forme...

Et un livre ce n'est pas qu'une question de fond, mais aussi une question de forme...

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Non c'est une question de fond. On croit ou on ne croit pas.




En l'occurrence, je pense que le fond prime sur la forme. Mais la forme rends la lecture bien plus agréable, je te l'accorde.

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Je parlais, bien évidemment, de sa justification...

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@ TuistosHerz :
Tu es libre de lire ce que tu veux, cependant, quand au fond de toi tu sais que la lecture en question peut prêter à confusion, à questionnement voire à polémique de la part des Sommiens parce qu'on ne sait quel point de vue adopter quant à ladite lecture et que personne ne peut se mettre d'accord à son sujet, tu en gardes le secret pour toi. Je ne connais pas le bouquin que tu cites et ne sais donc s'il s'agit d'un livre objectif et qui présente les faits et rien que les faits sans prendre parti pour un camp ou un autre, ou bien s'il y a une glorification romanesque malsaine, explicite ou implicite, du NS par l'auteur. Toujours est-il que comme c'est le genre de bouquin qui traite d'un sujet sensible, ce n'est pas accepté ici.
 
Ta réputation de boulet sur SOM est de toute façon faite et pas loin d'être officialisée si ce n'est déjà fait ; je ne serai pas la seule à le confirmer. Donc soit tu fais le choix d'arrêter de citer ce type de livres ici, soit je te bannis du forum littéraire sans autre forme de procès. D'ailleurs, permets-moi de te dire que mon seuil de tolérance étant extrêmement limité, j'aurais déjà dû le faire depuis longtemps sans me justifier aucunement.
 
@ Darko et Matt : On va arrêter de donner de l'eau au moulin de TH et revenir au sujet initial, merci  .