Moonspell - 1755
J'avais déjà moyennement apprécié le précédent, et là encore moins. On n'est plus vraiment dans le métal gothique, mais plutôt dans le métal symphonique. Les claviers sont très présents, et me rappellent pas mal Myrath par moments. Beaucoup de choeurs aussi, à la Therion/Nightwish. Au final l'album est sûrement bon, mais j'accroche pas des masses à ce style.
Quand même, je retrouve bien la patte Moonspell sur cet album, et même sur le précédent (que je n'avais pas du tout aimé à sa sortie, je le cerne mieux depuis). Je préfère la doublette "Memorial" et "Night Eternal", mais le groupe continue de sortir des albums que j'apprécie assez. Ce "1755" laisse plus de place au chant agressif, par contre le prochain sera apparemment plus soft, comme "Extinct". C'est pas forcément sur ce terrain que je les attends le plus, mais on verra.
Oui la patte y est, mais l'ambiance plus symphonico-tragique me plaît moins que l'ambiance gothico-sensuelle des albums plus vieux. Mais c'est cool qu'ils ne restent pas sur la même chose d'album en album.
Emyn Muil - Afar Angathfark
Bon, il existe un milliard de rejetons de Summoning. 95% de ces groupes (le plus souvent one-man band) varie entre tres moyen et mauvais (voir pitoyable) avec un gars faisant joujou avec son clavier, 3 accords de guitarre poussifs, une BAR degueu etc.
MAIS, de temps en temps, un groupe sort du lot. Et Emyn Muil (Italie) est sans doute ce qu'il fait de mieu dans le Summoning worship. Avec son premier effort en 2013 avec Túrin Turambar Dagnir Glaurunga, Emyn Muil mettait tout le monde d'accord sur son statut de meilleur élève des Autrichiens. Afar Angathfark (3ème album) sort en toute discretion il y a quelques semaines chez Northern Silence Prod. Et PAF! voila Stronghold v.2 (avec du Old Mornings Dawn)! Apres une bonne quinzaine d'écoutes, je cherche toujours les défauts de cet album. Seule l'avant dernière piste (In Cold Domain) me fait aucun effet. Sinon c'est du tout bon, guerrier, épique et mélancolique (bien plus de voix fémines que sur les deux précendant). Celui-là va certainement finir haut dans mon classement de fin d'année.
The Gathering - how to measure a planet (1998)
Après deux albums très proches au niveau du style, le groupe évite de faire du sur place en penant une voie plus atmosphérique, electronique, la magnifique voix de Anneke sublime toujours des compos d'une qualité exceptionnelle ; un album envoutant, hypnotique, prenant, une sorte de Portishead plus puissant. Encore un must qui n'était pas sorti des étagères depuis belle lurette.
Je fais une rechute de The third and the mortal, c'est grave docteur ?
Angellore - rien ne devrait mourir (2020)
Sacré voyage dans le temps, mais putain quel pied de se replonger dans ce style, le gothic-doom des 90's. Ici le cahier des charges est respecté à la lettre mais que c'est bon, une qualité de composition d'un niveau très élevé.
Bethlehem - lebe dich leer (2019)
Un dark assaisonné au black, l'album est légèrement inférieur au précédent, mais il fait plus que le taf.
Draconian - under a godless veil (2020)
En pleine écoute (youtube) pour avoir une vue globale et savoir si je me dirige vers un éventuel achat, la réponse est oui ; toujours sublime ce groupe avec son gothic-doom-death, mélancolique, désespéré, triste, beau, toujours puissant même si pour ce côté l'album en dur permettra de bien mieux juger la chose.
Fading Bliss - journeys in solitude (2018)
Moins death je trouve que le précédent, toujours doom, mais le côté gotic est je pense plus accentué, avec un chant féminin encore plus atmosphéric. Avec Angellore et Fading Bliss c'est un plaisir de se replonger dans les 90's, la surprise apporté par les groupes de l'époqiue n'est certes plus là mais la qualité si.