"Justement, ces Confessions sont-elles considérées comme la première vraie autobiographie en tant qu’œuvre de littérature française ou plus généralement, sur le plan mondial ? Sinon no comment, le peu que j'ai lu de Rousseau, je ne réitérerai pas et puis, globalement, ce Monsieur et ces œuvres ne m'attirent pas le moins du monde. "
Je pense que c'est plutôt au niveau de la France. Il y a Philippe Lejeune qui avait défini Les confessions comme étant la première autobiographie française mais c'est un peu dépassé maintenant à ce qu'il parrait parce que Saint-Augustin et Montaigne avait donné une sorte d'ébauche. C'est pas faux mais je suis pas totalement d'accord dans la mesur où Saint-Augustin raconte sa vie pour montrer la necéssité de se convertir et comment il est passé de la débauche à la religion, et Montaigne ne parle pas des évènements de sa vie mais nous donne ses réflexions sur divers choses.
Rousseau a de bonnes idées. Il est passionné de musique, sa vision de la politique et de la
Corruption sociale n'est pas bien éloignée de notre actualité. Ce qui est agacant chez lui, c'est sa manie de s'excuser ou se rabaisser tout le temps afin de conditionner notre lecture. "Je suis mauvais, je ne sais pas écrire, excuser moi...", comme si on allait lui dire "mais non c'est pas si nul que ca, continuez mon cher..."
"Je m'étais forcée à lire ce bouquin en tant que simple lecture personnelle. Grands dieux, quelle horreur, je me suis ennuyée comme pas possible, ne voyant pas l’intérêt de ce livre... Et puis Sartre m'est antipathique et présomptueux au possible. Un personnage imbuvable, pour moi... "
C'est spécial c'est vrai mais c'est totalement fondé sur l'ironie, lé dérision. On ne peut jamais prendre ce qu'il dit au sérieux. Il se paye la tête des psychanalystes de son époque qui sont en pleine essor, il parsème son texte de référence littéraire. Niveau
Action, c'est sur qu'il y a eu mieux.
Il y a un livre que j'aimerais bien lire c'est Mémoire d'un jeune fille dérangée. Un étudiante de Simone de Beauvoir et de Sartre raconte comment elle a été détruite par le couple qui l'utilisait comme un objet (Beauvoir l'a séduite, puis elle l'a présentée à Sartre et ils ont fait ménage à trois). Il y aurait un peu le contre pied de l'autobiographie sartrienne.
"A l'époque où je croyais aimer Chateaubriand, je me l'étais farci, et quoique par certains attraits (la flemme de détailler) il m'avait plu, je n'en garde pas grand souvenir, je me souviens m'être forcée également pour en venir à bout. "
La description des paysages est grandiose je trouve. c'est pas étonnant quand on sait que l'auteur accorde une importance à la description parce qu'elle doit révéler la grace et la magnificience divine. Un peu barré le François René mais c'est plaisant.
Allez je me lance dans Atala maintenant.