C'est cool ça .
Une autre de mes petites compositions perso.
Projet Histarant.
Le ciel était recouvert d'une épaisse couche nuage jusqu'aux lointains.
Alliance de plusieurs couleurs allant du blanc au noir en passant par
plusieurs nuances de gris. Aucune brise ni aucun courant d'air ne venait
rafraichir l'air d'un mois de mars anormalement chaud et humide.
L'homme
cracha nerveusement sur le sol. Puis le colosse leva la tète en
direction des quatre hautes tours terriblement décryptes et dans un état
lamentable qui se dressait face a lui. L'inconnu marcha quelques
mètres. Le sol était recouvert de toutes sortes d'immondices,
d'emballages alimentaires, de déchets en tous genres, de déjections
canines et d'autres souillures...
Boris était totalement exaspéré
et la peu commune chaleur ne faisait qu'amplifiée sa fureur, qui
menacer à tous moment de se transformer en rage incontrôlable. De la
transpiration, couler de son crâne intégralement chauve, tombant sur ses
sourcils et son large visage avant de mouiller sa chemise blanche
moulante qui laisser paraitre sa musculature fort développé et sa
cravate rouge sang. Sa veste de costume noire, assortis à son pantalon,
ne l'aidait pas à être au frais.
Essayant en vain d'apaiser son esprit emplis de noirceurs, de fureur et de frénésie, Boris souffla.
Que
ce sombre fils de pute de Walid soit maudit a jamais ! Cet homme sans
aucune envergure, sans grandes ambitions, totalement servile,archétype
du cave dans toute sa splendeur, avait activement prit part au Projet Histarant. Alors que ce projet de longue date était entré dans sa phase
finale, cet indigne individu avait eu l'idée merveilleuse de
disparaitre, de se volatiliser dans la nature, avec une parti des
documents indispensables à son avancée. Toute progression était alors
impossible sans ces papiers et le
Maître n'était pas réputé pour sa patience
Boris
s'était retrouvé seul dans cette galère. Ses partenaires étant tous
occupé a autre chose, le Maître lui avait confier la mission de mettre
la main sur Walid. Un véritable périple a travers toute la région,
allant de fausse piste en renseignements foireux, depuis trois jours.
Les Cadavres ravagé et démembré de Sophian et Abdul-Aziz était déjà en
train de pourrir peu à peu dans les obscurs allers d'un bois voisins. Le
voyou au crâne chauve avait fini par trouver l'adresse du domicile de
Walid. Ce dernier habitait au dixième étage de la tour la plus a Droite.
Aussitôt, les documents récupérés le fuyard subirait le même sort que
ses deux amis.
L'inconnu observa la haute construction à nouveau.
Arrivé à un stade terminal de délabrement et de destructions, la
peinture originelle avait viré au gris sale puis au marron. Des pends
entiers de bétons de la façade était tombé, laissant apparaitre les
armatures de métal d’où partait de larges coulaient de rouille.
Plusieurs fenêtres n'avaient plus de vitres, et certaines qu'un volet
sur deux.
Le colosse passa l'encadrement et entra. La porte avait
purement et simplement était arraché. Une odeur d'urine séchée
véritablement pestilentielle régner en maître dans l'escalier, lui-même
plonger dans une pénombre quasiment totale. La lumière ne fonctionnait
plus et des marches étaient cassé.
L'état calamiteux des lieux et
l'absence de clarté ne faisait qu'augmenté la colère,l'agacement, et
l'exaspération du l'homme en costume. Après de longues minutes ,il
arriva enfin avant a destination. Se trouvant désormais devant une porte
d'ou la peinture marron partait en morceaux, tombant sur le sol. Il
s'essuya rapidement le visage avec un mouchoir puis frappa à la porte
avec assurance.
Après quelque seconde, cette dernière souffrit dans un grincement.
Un
silhouette apparus alors devant lui, bien que l'intérieur de
l'appartement n'était guère plus éclairé que la cage
d'escalier,l'arrivant compris qu'il s'agissait d'une femme bien qu'il
fut incapable de discerner ses traits.
- Faites sortir Walid ! Dit-il de sa voix grave et appuyé sur un ton ferme.
- Humm, entre mon chéri.
L'homme
fut frappé par l'accent de cette femme, profondément oriental,
exotique. Elle alluma la lumière et lui indiqua de la suivre. Boris
remarqua les taches de moisis sur les murs du couloir.
Sans crier
gare, l'inconnue posa sa main sur la large joue de Boris. Le colosse
ressentit aussi la douceur de la pomme et la chaleur de la main, une
sensation agréable et relaxante. Instantanément, une grande partie de sa
colère fondit comme neige au soleil. Elle laissa sa main quelque
seconde puis la retira.
-Qu est qu'elle est douce ta peau. Dit-elle sur un ton amical.
Puis
elle s'assit sur un canapé en cuir noir. L'homme en fit de même. Ce qui
lui permit de mieux observer l'inconnue en face de lui qui le regardé
avec douceur.
C'était une femme qui paraissait avoir entre
trente-et-quarante ans. Assez grande, bien en chair sans être
corpulente.Légèrement matte de peau, les cheveux noirs rassembler en un
beau chignon. Le maquillage clair autour des yeux mit en quantité, le
regard plus noir qu'une ballade en forêt une nuit de novembre sans
étoiles ni lune. Les lèvres épaisses, charnues, pulpeuses recouvertes
d'une épaisse couche de rose. Un grain de beauté ornait sa joue droite.
Un visage vulgaire. La maîtresse de maison porté, un haut noir et ce qui
semblait être un pantalon de pyjama rouge.
Elle offrait ce type
si connu de la fille de joie maghrébine, de la dame de compagnie
Nord-Africaine,reconnaissable entre toute et capable de faire fondre
n'importe qui, de faire chavirer même le dernier des réfractaires au
plaisir de la chair . La sensualité et la vulgarité émanaient de tout
son être et si cette fatma aurait pus être la pièce maitresse du harem
d'un obscur sultan au jours anciens, au temps antiques, elle aurait dans
le même temps fuit son palais avec de gros sac de diamant. Lorsque un
homme était pris dans ses filets, il était très difficile pour lui de
s'en défaire.
Véritable petite reine berbère en exil, vivant dans
le mépris du passé, rejetant les traditions profondes de sa propre
race. Au fils libidineux et frustré de l'Europe honteuse, elle offrait
des plaisirs bruts et exquis et prodigués ses soins dans tous les lits
de l'impudique Maghreb. Cette femme se prénommer Karima Brejaloui.
-Tu connais mon Maris ? Comment tu t'appelle ? Dit-elle de sa voix douce et sa diction particuliére
-Vous n'avez pas a connaitre mon Nom dit Boris de manière arrogante.
Pour
seule réponse, elle lui adressa son plus beau sourire ravageur,
dévoilant ses dents a l'hygiène douteuse. Ignorant cela, le voyou se
racla la gorge et poursuivit
- J'ai travaillé avec votre mari sur
le Projet Histarant , il est encore en possession de documents et bloque
l'avancé du projet, je dois récupérer ces notes, elles sont
fondamentales, et mon Maitre n'est vraiment pas du genre patient.
-C'est quoi ça Histarant ? Mentit Karima.
- Je ne peux pas vous en parlez, mais je dois voir Walid. Où est-il ?
Le
colosse déglutit, il s'étonna d'être incapable de pouvoir quitter la
jeune femme des yeux, il l'a trouvé belle, et terriblement attirante. La
colère perdait du terrain de secondes en secondes.
Pour toute réponse, Karima se rapprocha de lui.
- J'aime beaucoup votre accent dit l'homme, vous êtes d'où ?
-Tunis.
À
ce moment-là, la Tunisienne adressa un regard coquin au colosse puis
caressa son oreille et une partie de sa joue, les ongles de Karima
étaient recouverts d'un vernie vert pomme
-Tu aimes ce qui est oriental ? Dit-elle d'une voix douce.
L'homme
déglutit, pour la première fois quelque chose de beaucoup plus fort,
beaucoup plus piquant envahis son corps et son esprit : du désir
sensuel, une forte envie de chair, une excitation lascive. Il se mit
légèrement a tremblé, de la transpiration dégoulina de son front.
Rapidement, il secoua la tête et reprit ses esprits et son aplomb. Il se
pencha en avant en direction de la jeune femme.
- Deux des amis
de Walid ont était retrouvé mort, effroyablement mutilé, ils auraient
étaient taillé en pièces vivant a l'aube, au petit matin, et la police
n'a pas encore retrouvé les différents partis de leurs corps. Vous ne
voulez pas qu'il arrive la même chose à votre mari pas vrais ?
Karima fit non de la tête.
- Où est-il en ce moment ?
Ignorant la question, Karima posa sa main sur celle de boris et dit en souriant de manière très hypocrite :
- Tu vas rester manger avec moi, la petite est à l'école, elle a la cantine, tu n'as rien contre le tajine n'est-ce pas ?
-Non ,rien du tout . Dit boris un peu gêné, et dont le désir avait était ravivé par ce nouveau contact.
Elle
se leva et se dirigea vers la cuisine. Le colosse remarqua qu'elle
était pieds nus et portait une petite chaîne dorée à la cheville droite.
Il vit aussi que ses fesses étaient larges, rondes et rebondies.
Son
désir ne faisait que croitre et il était a présent sur le point de
défaillir, de perdre ses moyens. Rapidement, il se leva et la rejoignit.
Karima
alluma une cigarette, puis mit la gazinière en marche et déposa une
grande casserole sur le feu. Remuant lentement le contenu de cette
dernière avec une cuillère en bois, elle reprit la parole :
-Alors t'est en affaires avec Walid hein
Une
agréable et alléchante odeur d"épices se rependait dans la petite pièce
a mesure que le plat se réchauffer, loin de distraire boris elle ne fit
que lui mettre d'avantage le feu. Karima tira sur sa cigarette.
- Voilà, il a pris part au projet Histarant et a encore en sa possession une documentation essentielle
Continuant calmement de remuer, la jeune femme redressa la tète.
-Mon mari, il bosse dans le bâtiment, mentit à nouveau la Tunisienne
-Il est encore dans la ville ou est-il parti ?
La maîtresse de maison ne répondit rien.
L'irritation revint en force cher l'homme en costume ainsi qu'une grande lassitude
-Vous ne voulez pas me dire ou il est ??? !!! cria Boris avec fermeté
La jeune femme posa alors négligemment la cuillère en bois qu'elle avait dans les mains puis éteignit la gazinière.
Karima
jeta sa cigarette dans la casserole puis se rapprocha très prés de
Boris. Elle se mit à la dévorer du regard. Et ce fut réciproque.
Ne
pouvant plus contrôler son désir sur le point d'exploser le colosse
passa sans finesse son bras dans le dos de la Tunisienne et de sa grosse
main la tira vers lui. Ils se mirent alors à s'embrasser d'une manière
forte, puissante, particulièrement goulue et hautement répugnante.
Voyant que l'intensité du baiser ne faisait que croitre de seconde en
seconde, la jeune femme ferma les yeux et passa ses deux bras autour des
larges épaules du voyou chauve et les serras a pleines mains. Leur
salive désormais unis, devenue symbiose dégouliner par d'épais filets,
se déversant sur leurs vêtements et formant au sol une petite flaque.
Karima
était désormais en train d'embrasser fougueusement le solide gaillard
venu cinq minutes plus tôt chez elle pour la menacer. Boris était
maintenant totalement sous le charme de la belle arabe. La senteur des
épices dans l'air, le contact frénétique de leurs langues, l'épaisse
couche de rouge a lèvres et l'écume qui se déverser tel un torrent lui
avait fait perdre toute lucidité, tout sens de la mesure, l'instinct
avait totalement prit le contrôle des choses.
Les affaires du maître pouvaient bien attendre un peu.