Art(s) et littérature >> Vos compositions littéraires...
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Vendredi 17 Juin 2016 - 19:37:50

Bonsoir , un petit texte écrit hier dans l'après midi :

Dialogue dans un train de nuit .

Le train fonçait à toute vitesse en direction du lointain, sombre, froid et brumeux. L'antique engin craqué a mesure que la vitesse augmentait menacent de partir en morceaux à tous moment.

Le complexe industriel et les hauts bâtiments encerclant la voit ferrer semblait brillé de mille feux, les ténèbres masquant l'aspect décrépit et particulièrement immonde des usines . Le pôle pétro-chimique passablement délabré et endommagé après les émeutes n'était qu'a quelques kilomètres . Une véritable bombe en sommeil.

L'heure tardive avait rendu la rame quasiment déserte.

Le sol fait d'acier était recouvert de détritus en tous genre, de déchets et autres souillures.

La jeune femme se tourna vers la matriarche.

- Je vais voir mon Nounours là. J'te jure Nounours, c'est l'homme le plus gentil de la terre. Il est vraiment adorable.

La vielle dame hocha de la tète, tentant de ne pas regarder les marques rondes, telles des piqûres, sur les mains et les poignets de la jeune femme, ainsi que les plaques blanches les recouvrant. Leur nature était sans ambiguïté aucune.

La demoiselle but, une grande gorgée de sa canette de bière verte où était écrit Maximator. Sa voisine de circonstance eut, un haut le cœur a la senteur du liquide.

- Il avait promis de me faire quatre enfants. À ma sortie du centre, ensuite, j'ai été retenue à Luynes où j'ai tiré cinq ans.

Elle but de sa bière forte à nouveau, les lumières de la rame semblaient faire briller son haut jaune décolleté d'ouù ses seins ne demanderaient qu'a sortir et rendaient ses yeux bleu azur plus perçant qu'ils ne l'étaient déjà.

- Mon nounours, c'est l'homme le plus doux que la terre est jamais portée, il est tellement câlin, au lit quand il te pose les mains dessus, il te lâche pas. On s'est rencontré à l'époque où j'étais serveuse au Bar Restaurant de la Gare secondaire. Il était toujours seul, je l'avais trouvé si mignon. On a d'abord été pote un long moment. Il était puceau avant de me connaître. C'est vraiment quelqu'un de bien, il ne parle pas beaucoup. Il a une veste en jean sans manche et des grosses bagues qui font peur.

Elle finit sa bière et jeta la canette à l'autre bout de la rame. Des gouttes tombèrent sur sa mini-jupe rouge. L'inconnue secoua la tête puis retira ses chaussures à talons aiguilles qu'elle posa sur un siège vide. Son visage à la fois fin, délicat et coquin fut marqué par un agacement soudain

- Putain !!! On meurt de soif ici !!

Lentement, elle sortit de son sac à main une bouteille de Whisky, poursuivant son monologue à la matriarche silencieuse. De ses lèvres recouvertes d'un rouge à lèvres écarlate, elle sourit, dévoilant ses dents à l'hygiène douteuse.

- On baisait ensemble tous les soirs au quartier des arcades. Puis je me suis installée chez lui. Je lui faisais les pâtes à la Bolognaise. C'était son plat préféré. Il me tombait la marmite en un repas. J'adorais le regarder manger. On aurait dit qu'il allait attaquer la céramique. Mon nounours, il aimait ma cuisine, j'étais souvent perchée à l'époque et c'était imparfait comme plat, mais il s'est jamais plaint bien au contraire. Quand je n'étais pas en état de faire la vaisselle, il mangeait la Bolognaise sans couvert et sans assiette, c'était cool, je trouve.

La jeune femme, bavarde plus que de raison, alluma une cigarette. Au-dessus d'elle, un panneau indiquerait une interdiction de fumer.

- Il a toujours été là pour moi mon Nounours. Il a poignardé Franck mon ancien copain au gouffre de la Beaumasse à l'époque où on était pote. Plusieurs fois au ventre et à la bite. Il avait mis sur la lame du couteau beaucoup de cirage pour chaussure, ce qui a fait que les blessures se sont infectées cash. Ça avait frôlé la septicémie. Le fumier, il a survécu, mais aujourd'hui, il est castré, il vit dans son lit et chie par un tuyau. Il est si gentil mon Nounours, tellement doux et attentionné. (l'expression sur le visage de l'inconnue s'assombrit ) . Il ne ma jamais lâchée même quand ça n'allait pas. Il s'occupait de moi en permanence. Nounours, il me donnait à manger, et me mettait au lit. Il s'allongeait avec moi et me serrait dans ses bras jusqu'au matin, il ne me lâchait pas. J'avais de très mauvaises descentes à l'époque. J'arrêtais pas de vomir, de baver et de saigner. Il se recevait tout ça sur les bras ou le torse, il ne bougeait pas.

Des larmes se mirent à couler de ses yeux, son mascara étalé de manière approximative autour de ses yeux, lui fit de longues traînées sur les joues. Passant du rire aux larmes instantanément, joviale au départ, elle était passée à la tristesse en vitesse lumière. C'était typique chez elle.

- De tous les hommes que j'ai eue, c'est le seul qui est comme ça. De toute ma vie, c'est la seule personne sur laquelle j'ai toujours pu compter. J'ai plus de nouvelles de lui depuis mon entrée a Luynes, je ne sais pas si maintenant, il est marié, je vais au pif, on verra bien. Mais je le prête pas et je ne le partage pas, c'est à moi. Et je veux mes quatre minots.

Sans aucune gène, l'inconnue posa ses pieds nus sur le siège vide en face d'elle en les croisant

La matriarche ressentait une grande lassitude, depuis plusieurs longues minutes cette catin l'importunerait avec son amoureux, tout n'était qu'éloge et apologie, sur un ton passionné et exalté.

Ce que la vielle dame ignorait était que le fameux Nounours était plus proche du cochon que de l'ours. D'avantage apparenté au porc de ferme qu'au Grizzli triomphant et guerrier. Dans ses veines couler le sang des pourceau et non celui des oursons.


Jeudi 23 Juin 2016 - 11:04:05

Ton texte est vraiment amusant, mais il a quelques défauts, je vais les relever, même si tu l'as écrit assez rapidement, si j'ai bien compris :
Les fautes d'orthographe, déjà, puis la structure phrastique : pour savoir si le rythme de chaque phrase est bon, relis à voix haute en exagérant bien les pauses entre les virgules, les intonations...
Ensuite, j'ignore si c'est voulu ou non, mais introduire un peu plus la "matriarche" aurait été bienvenu, ça aurait permis de séparer un peu plus les personnages, même si tu le fais déjà par le récit de la junkie.

Par contre, ta description au fur et à mesure de cette dernière et, surtout, son histoire, sont très bien foutus : on est immédiatement dedans. Tu as réussi à mettre ce qu'il fallait d'emphase pour rendre tout ça réaliste et vraisemblable, avec un côté pathétique, inquiétant et ridicule - on a à la fois de la peine et du mépris pour elle. C'est dommage que, sur la toute fin, tu aies autant forcé le trait sur Nounours. Une description un peu plus légère aurait eu bien plus d'impact (histoire de faire écho avec tout le reste de la description). De même, j'aurais bien vu une description physique de Nounours du point de vue de la junkie, qui aurait été méchamment en décalage avec la fin et le point de vue la vieille.

Bref, un texte qui mériterait quelques relectures et petites corrections pour être excellent, mais le potentiel est bien là



Vendredi 24 Juin 2016 - 23:04:44

Effectivement! Je ne savais pas trop comment le dire, mais oui cela mérite une bonne relecture et oui ce peut être un texte très bon et prenant!
Inspirant surtout


Samedi 25 Juin 2016 - 00:48:34

Bonsoir les mecs .

Merci pour vos réponses,

Kabraxis , sympa , j'ai apprécier ton long avis argumenté et construit, sa fait plaisir .

J'aimerais te demandé :

"avec un côté pathétique, inquiétant et ridicule " =>Qui vient de quoi ?

" on a à la fois de la peine et du mépris pour elle" => La peine a cause de sa déchéance , mais le mépris est dus a quoi ?

Raveen : Merci mec . Deux autres textes on déjà vus le jour sur ce couple du siècle .

Et sinon vous , a la lecture du récit ,et selon votre opinion le Nounours de l'autre camé vous l'imaginez comment physiquement ?

Depuis la rédaction de ce truc , je suis hanté par l'image de ce cave mangeant des pâtes a la bolognaise avec ses doigts.



Comment vous aurez réagis a la place de la matriarche avec pareil spécimen a coté de vous dans un train tard dans la nuit ?


Mercredi 29 Juin 2016 - 22:28:21

Bonsoir .

Un autre petit texte , écrit par mes soins .

Je n'est aucun mal a reconnaître que dans sa forme il est très perfectible ,encore d'avantage que le précédent . Je souffre d'énorme lacunes et carences en orthographe , ce n'est pas nouveau cher moi . Le Dialogue dans un Train de Nuit avait était passer a deux reprises sur le site Scribens puis un amis proche avait bien voulus retiré le reste des erreurs de syntaxe .

Il peut se voir comme un préquel a mon précédent texte , il relate la vie commune que la fille du train mener avec son grand amour , le Nounours dont elle parle , plusieurs années auparavant . En fait il va rentrer dans un cycle de plusieurs petit textes , au moins une dizaine ayant pour sujet ce couple merveilleux .

(Je vous demande de l'indulgence sur l'orthographe)

Soirée Pizza .

La pièce était plongée dans la pénombre. Le carrelage bon marcher avait était poser de manière approximative, il se détacher à de nombreux endroits. Le sol était parsemé d'emballages alimentaires, de mégots, de canettes vertes. Les murs recouverts d'une peinture blanche à l'origine était désormais gris sale. Un lit a la couverture sans dessus-dessous se trouver en son centre.

Une étrange odeur de Caramel fondus régné dans la pièce qui, a un nez profane, aurait pus être plaisante voire appétissante, mais devenez totalement écœurante lorsque l'on connaissait sa réelle nature vénéneuse, infecte et putride.

Le silence était tel qu'il en devenait oppressant.

La porte de l'autre dimension était grande ouverte. La fée avait était invoquer.

Une jeune femme était allongée sur le carrelage, en face du lit.
Bien que dans la fleur de l'âge, du gris était apparut à ses tempes. Être une rebelle n'était pas sans conséquence.

Sont visage au trait fin et harmonieux lui donner une expression naturellement agréable, pour ne pas dire coquine. Fait étonnant, ses yeux gorgés de sang aux paupières gonflaient par les larmes était marquer par le désespoir et la douleur, mais ses lèvres étaient animées d'un grand sourire béat, révélant ses dents en piteux état. Un flot d'écume coulait de sa bouche formant une petite flaque au sol. La demoiselle semblait avoir du mal à respirer. Son haut jaune décolleté plus que de raison, était recouvert de taches diverses, et l'un de ses seins était a l'air libre. Mais ses yeux couleur azur n'avait étrangement rien perdu de leur éclat.

Ses mains, recouvertes de petite marque rouge des poignets a la base des doigts. Des plaques blanches étaient apparu par-dessus ces dernières. Une des entailles semblait toute fraîche et un mince filet de sang s'écouler.

-Fatou... Fatou... Sa voix était éraillée et à peine audible

Dans un effort mental considérable, elle essuya la salive qui coulait avec sa main.

-Fatou... Ou tu es ma sista ??

Malheureusement, Fatou ne put l'entendre, à vrais dire, elle ne pouvait plus entendre personne.

Elle décida de s'asseoir. L'ambitieuse entreprise prit plusieurs minutes. Les récents efforts avaient mis sont cerveaux a ébullition. Puis elle s'appuya contre le mur.

Dans un grand bruit, un homme entra dans la pièce. À sa vue, le visage de la jeune femme s'illumina.

- Mon ... Nounours parvenait, elle a articulé.

De taille moyenne, ventripotent , et au cheveu brun couper en brosse le nouvel arrivant porter dans ses grosses mains au doigt boudiné quatre boites en carton ou était écrit Pizza. Trois d'entre elles étaient pour lui. Six fromages a la crème fraîche, supplément chorizo. Ses préférés. L'huile et le gras formaient des auréoles sur les cartons.

La tête comme un cochon, les sourcils épais, le regard bovin, il ne respirait pas la finesse d'esprit et c'était un doux euphémisme. L'inconnu avait rempli ses larges poumons avec un grand sourire en rentrant dans la pièce. Depuis que la merveilleuse jeune femme, c'était installer cher lui, toute sa maison possédait ce parfum doux et agréable, éveillant dans son esprit une forte nostalgie, celle de son enfance avec sa grand-mère et le caramel qu'elle lui préparer avec amour .

Dans un grognement, l'homme jeta négligemment les quatre boites sur le lit puis s'approcha de la jeune femme. Lentement, elle tourna la tête, le regard brillant. Il se baissa lourdement et donna un grand coup de langue sur la joue de la jeune femme, la bave coula au sol, se mêlant a la sienne. Ce qui eut pour effet de la secouer un peu. Puis ils s'embrassèrent d'une manière qui ignorer tout de la classe et de l'élégance.

Petit à petit, la senteur des nombreux fromages cuit au feu de bois sublimé par celle de la charcuterie espagnole, supplanté celle du Caramel et avait permis à la jeune femme d'émerger un peu de sa torpeur.

Le Nounours grogna à nouveau et saisit brutalement un des cartons qu'il posa sur le sol et ouvrit. La jeune femme se mit à glousser.

L'homme saisit une part et avec une grande délicatesse introduit la portion dans la bouche de sa compagne. Courageusement, elle mordit à pleines dents dans cette dernière. Le goût fortement salé et prononcé lui redonna de la lucidité. Avaler lui fit mal.

Lentement, la jeune femme attrapa la part essayant de manger seule. Du fromage fondu coulait, de l'huile pimentée ainsi que du gras, et tomber sur son haut et sa minijupe, les saillissant encore d'avantage, mais elle ne réagit pas. Elle avala une seconde bouchée.

-C'est gouteux dit la jeune femme

-Gou...Teux. Répéta l'homme, sa voix était grave et appuyée.

La jeune femme fit ensuite tomber sur le sol le morceau dans un bruit qui aurait fait hurler de peur et de colère n'importe quel gourmet.

Levant la tête, elle remarque que l'adorable Nounours n'était plus là, alors une profonde tristesse monta dans son Coeur. Son visage était devenue blème. Signe annonciateur d'une nuit infernale.

L'homme était assis dans la cuisine. Mangeant sa seconde Pizza d'une manière animale. Le glouton la dévoré rapidement sans se soucier des brûlures légères sur ses doigts et ses lèvres qu'elle occasionner. Le morfal leva la tète en grognant. Son amoureuse, s'avancer dans sa direction en titubant, semblant s'effondrer a chaque pas, la démarche très mal assurer. S'appuyant dans l'encadrement de la porte pour ne pas tomber. Elle sourit puis remua la langue de manière lascive et vulgaire .

- J'adore le Nounours dit elle sur un ton sensuel.

L'homme gronda et se dirigea vers elle. Ils s'embrassèrent à nouveau. Le benêt ne remarqua pas que le visage de la belle avait blanchi. Puis il la prit dans ses bras dans une étreinte a lui brisé les os. La jeune femme fut alors prise de tremblement rapide et violent. Nounours la lâcha.

Elle se mit à vomir. La gerbe était presque entièrement liquide, d'une teinte jaune verte.

Bien que ses pouvoirs eussent quelque peu baissé, la vilaine petite fée de l'autre dimension poursuivait son oeuvre destructrice. L'entaille de sa main s'ouvrait de plus en plus,et dans peu de temps, elle n'aurait plus rien dans son estomac, ses intestins et sa vessie.

L'intelligence supérieure du Nounours, lui avait permis de comprendre la signification de ce qui arrivait a son amoureuse : il était l'heure d'aller dormir. De se mettre au lit.

La retenant par les épaules, le nounours la prit ensuite dans ses bras. Les tremblements , certes moins intenses , continuait.

-Bon.. Dodo...Maintenant Dit-il sur un ton charger de douceur.

L'urine commençait déjà à couler, humidifiant le string et la minijupe de sa femme et formant une longue trainée sur le sol.

Toute sa force et son énergie allaient partir dans les heures qui suivent aux files des torrents de son vomi, de sa pisse, de sa merde. Mais de tout cela le Nounours n'avait que faire. Il se coucher tous les soirs au côté de sa belle la tenant enlacée de tout son être, la serrant de toutes ses forces,et ce malgré les tremblements et les différents fluides qui s'échapper, et dont il n'était jamais épargné. Jusqu'a l'aurore , ou il prenait alors son poste de Gardien d'immeuble a moins d'un Kilomètre .

Son amour et sa dévotion a cette femme était sans faille,c'était la seule qui ne l'avait pas considéré comme un monstre, un violent, un animal ou un paria.

La jeune femme ouvrit les yeux et sourit, puis posa sa main détruite sur la grosse joue de son chéri , des larmes coulaient de ses yeux.

-Quatre, pas vrais mon Nounours ? Dit-elle pleine d'émotion

-Qua...Tre. Répondit le gaillard.

À l'extérieur vers le lointain, le Pôle Pétrochimique était en flamme. Monumentale torche infernale au milieu de la ténébreuse et glaciale nuit de Novembre. Le bruit des explosions , des chenilles des chars d’assaut et des armes a feu aller bercer la nuit du petit couple .


Jeudi 30 Juin 2016 - 12:22:17

Le côté pathétique et ridicule vient de ce que tu as fait du personnage, tout simplement. Tu n'y penses pas lorsque tu écris ?

Le mépris est également du à sa déchéance. Je ne peux pas m'empêcher de me dire que c'est "de sa faute" (pour résumer très vulgairement).

Nounours me semblait plutôt gras mais carré, typé punk, avec des vêtements passés, le menton mangé par une barbe pas rasée, des cheveux noirs un peu filasses, des yeux assez inexpressifs et profondément enfoncés dans les orbites, quelques tatouages et, pourquoi pas, un menton prognate.



Jeudi 30 Juin 2016 - 13:11:25

Salut mec .

Merci pour ta réponse , c'est super sympa . Tes post long et détaillé son plaisant et clair .

En tout cas j'aime beaucoup plus parlé de mes modestes écrits sur ce site , ce topic , plutôt que sur les forums d'écriture ou la plupart des gens te prenne de haut et son arrogant, je supporte pas çà .

Tu as lus la soirée Pizza ?

Que pense tu de ce second texte ? Est il en phase avec le premier ? L'ambiance et le style sont similaire ?

Est il cohérent et logique avec son prédécesseur ?

Désolé si les questions c'est chiant , mais étant un exalté de nature , quand quelque chose me passionne je ne peut pas tenir en place

Et j'aime bien ton idée du "Nounours".


Samedi 02 Juillet 2016 - 20:15:56

Avant toute chose, ne le prends
surtout pas mal mais je ne pardonnerai pas l'orthographe incertaine. À
l'exception d'un problème type dyslexie ou dysorthographie, n'importe qui, s'il
s'en donne vraiment la peine et lit suffisamment, peut bien écrire. Une bonne
orthographe est partie intégrante d'un style ; un récit truffé de fautes te
sort de l'histoire immédiatement et ne donne pas vraiment envie d'être lu. Ce
qui a été mon cas.

 

Je n'aime pas ce récit, pour une
raison simple : tu vas trop loin. L'héroïne est trop idiote, trop caricaturale
; Nounours est trop bestial à défaut d'être simplement un peu trop limite. Tout
dans ton récit est si poussé à son paroxysme que ça en perd tout son effet. J'ai
l'impression que tu veux en faire trop et, au final, que tu surdoses jusqu'à l'écœurement
tout ce qui est dans ton récit. Je préférais vraiment la subtilité que tu avais
diluée dans ton récit du train.


Bref, faut encore beaucoup travailler.



Samedi 02 Juillet 2016 - 21:58:23

Je ne le prend pas mal , ne t'en fait pas , mais j'ai toujours eu des problèmes d'orthographe , a l'age de dix ans j'allais cher une orthophoniste tellement c'était important . Et j'ai eu également du mal au première heures du net ,a maîtrisé le clavier .

L’héroïne est surtout une grosse camé , a telle point qu'elle appelle Fatou , sa meilleure amie morte depuis prés d'une dizaine d'années.

Oui j’avoue avoir mit la "dose" et pousser le trait , que ce soit dans la descriptions de la fille , du nounours , et l'état déplorable de son appartement .

Mais pour moi l'écriture est une passion , et je ne me décourage pas , en plus c'est le genre de sujet et de concept sur lequel il y a de quoi faire , de quoi travailler , de la matière .


Lundi 04 Juillet 2016 - 10:37:44

 


A mon tour : c'est un premier jet d'un futur projet qui se déroulera dans Paris la nuit, après un meurtre. Pour l'instant, l'un des personnages se trouve dans une soirée au cours de laquelle joue un orchestre.

Il apprit que le morceau joué par l'orchestre était le célèbre Sancho Rubicon de Steve Meurice, un pianiste-compositeur au influences modernes et espagnoles qui avait révolutionné la musique contemporaine et donné son nom à la postérité. Les spécialistes se disputaient encore sur l'appelation de son œuvre, et plus d'une rixe eut lieu au cours d'une semaine d'étude entre steviens et meuriciens. Les mêmes se battaient pour le choix officiel d'un chef-d’œuvre parmi son immense production mais, parfois, trouvaient un terrain d'entente face aux détracteurs du grand artiste, qui étaient au moins aussi nombreux que ses admirateurs.
Jouer une pièce de Meurice, au regard de ses propos qui avaient frôlé l'antisémitisme, revenait à provoquer immanquablement et le succès, sinon le scandale, était toujours au rendez-vous. Le choix de cette pièce "dodécacophonique" de près de trois heures n'était d'ailleurs pas anodin. C'était la préférée de D, qui la réclamait à chaque gala, commémoration ou vernissage, pour le plaisir de choquer l'assistance ou pour faire payer sa médiocrité à l'orchestre, car elle était d'une rare difficulté et d'une exigence d'écoute sans pareil. L'artiste, incapable de voir les couleurs à cause d'une maladie héréditaire, avait cherché à compenser son handicap et sa frustration en redéfinissant musicalement ce qu'il ne pouvait voir, et en fractionnant la pièce en huit parties, selon les couleurs qui l'inspiraient. L'orchestre en était à "Bleu", et jouait plus lentement, avec plus d'emphase, pour en sublimer toutes les nuances glaciales. Le chauffage avait même été coupé pour l'occasion. "Violet" puis "Rouge" suivraient, plus violentes, avec le triple solo de piano, de trompette et de violon en prestissimo de la dernière, mais pour l'instant A n'y pensait pas.
Il considérait avec attention D assis dans l'angle d'un canapé long de plusieurs mètres, trônant au milieu d'autres convives, discernable au premier coup d’œil par son attitude et son aspect vestimentaire.