Art(s) et littérature >> Vos compositions littéraires...
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Mercredi 20 Avril 2016 - 20:57:57

Bonsoir a tous .

Hier après le boulot , pour me détendre après une journée entière a faire de la peinture en bâtiment , je me suis mit a griffonné ce petit texte sur une feuille de papier . Quelques lignes sans aucune prétention , je ne me suis jamais prit pour un cador de la plume ou quoi que ce soit :

Emmanuelle

Ce simple prénom me donne envie de plonger en direction de l’abîme. Une douleur forte, violente et lancinante. Un mal inconnu qui me fait crever à petit feu.

Appuyé contre le comptoir, je songe à cette petite fée.

Ses longs cheveux blonds ou noirs voire marron selon les époques sont doux contre mes larges doigts rugueux de petit gros. Son visage mutin et son sourire coquin donneraient la trique à un eunuque . Son accent, propre aux demoiselles du Vieux port , de l'Estaque, et de la Belle de Mai, est un délice pour mes oreilles endurcis à la musique brutale et méchante.

Une femme aimant les bars et qui a une époque s'habillait au quotidien en Minijupe, talons hauts et décolletés plongeant avec une bouteille de whisky dépassant de son sac a main, et qui le Week end, allait boire des verres de jaunes au bistrot à 100 mètres de chez elle, en Pyjama et pantoufles rose ne peut pas être mauvaise.

Ma main potelée aux doigts chargés de grosses bagues morbides se lève. L'élixir commet alors un génocide dans ma gorge. Les pensées pour la petite princesse se mettent à m’assaillir d'avantage.

Mes épaules et ma poitrine grasse et dodue ont été inondé de ses larmes un très grand nombre de fois. Ses sanglots ont perpétré des tsunamis sur mes vêtements sombres. Car la nénette aimant les salopards, la souffrance et la peine sont donc inévitablement au rendez-vous et la poussière d'étoiles ne donne qu'une solution éphémère. Étrangement dans les heures ou les jours qui suivent l'effondrement émotionnel de la reine, mes mains et mes avant-bras se retrouvent éclaboussé du sang du coupable.

Et si nous devons renaître à nouveau, comme dit un guerrier au cheveu vert et à l'armure blanche, qui marche seul dans la neige le corps en sang, je souhaite de tout mon cœur pouvoir conquérir cette princesse qui m'est si chère et mener une vie heureuse à ses côtés.

J'espère que plus tard, loin de cette existence abominable et affreuse, nous pourrons ressusciter et être les amants que nous aurions dû être.

Peut-être même qu'au cœur de la Géhenne où nous finirons tous les deux, nous pourrons nous aimer.

La rive Ouest de l'enfer est parait il le lieu idéal pour un mariage.


Mercredi 20 Avril 2016 - 21:46:44

Yeah ! Pas mal du tout pour un brouillon

Manque plus qu'à développer tout ça et en faire une chouette nouvelle. C'est en tout cas ce que je te conseille


Allez je vous balance un délire aussi pour les courageux qui voudraient le lire (c'est assez long). En gros c'est une virée en bar comme on en a à peu près tous connus

http://app.box.com/s/nbb421h53nqtxsbv0kxreptmyj6l0wyu


Mercredi 20 Avril 2016 - 22:04:49

Merci. A la base je ne comptais pas développer ce texte ou en faire une nouvelle c'est quelque chose qui m'est sortis de manière spontanée hier dans la soirée après le taf. Que pense tu du fond ? De l'histoire ? Il y a une ambiance ?

Merci de ta réponse mon vieux.


Mercredi 20 Avril 2016 - 22:26:10

L'histoire est romantique, mais pas comme du Marc Levy . C'est sombre et introspectif grâce à la forme. Il y a de jolies métaphores et des références (que je ne connais pas : l'Estaque, la Belle de Mai), bref il y a du contenu pour un si petit texte ; et une ambiance, oui.

En plus, une belle conclusion rappelant Dante


Mercredi 20 Avril 2016 - 22:32:21

Comment est l'ambiance ?

Pardonne mon ignorance mais je ne connais pas Dante ? C'est bien l'ultime ligne qui te le rappelle non ?

En tout cas l'intérêt que tu porte à mon écrit est bien sympa.


Mercredi 20 Avril 2016 - 23:05:27

L'ambiance c'est dur de la juger sur quelques lignes, mais elle est clairement romantique, pleine de souvenirs et de regrets.

Dante Alighieri est surtout connu pour avoir écrit "La Divine Comédie". Une oeuvre majeure dans le folklore chrétien, où son personnage, dans un récit initiatique, traverse l'enfer, le purgatoire et le paradis. Les gravures de Gustave Doré à propos de l'oeuvre sont absolument sublimes !





Grosse source d'inspiration dans le métal !


Jeudi 21 Avril 2016 - 18:00:44

Joli texte. Quelques petites fautes (très peu).
Et une belle histoire.
Pour moi pas besoin de développer, chacun comblera avec son propre vécu.



Jeudi 21 Avril 2016 - 19:57:05

Merci Vinz

En quoi est ce une belle histoire ?

Oui j'ai voulus sortir un truc réaliste.

En tout cas que sa vous plaise est une belle chose...


Vendredi 22 Avril 2016 - 10:14:41

Bah... Y a une espèce de passion impossible qui se dégage de ce texte et qui est relativement bien transmise.

Je vais faire un peu de pub, mais depuis bientôt un an je me suis trouvé un forum d'écriture où il fait bon lire et écrire et depuis j'ai exhumé un petit texte sans prétention qui est devenu un texte de 100 000 mots (un roman en gros) et qui arrive sur la fin, en plus d'avoir pu faire quelques jeux d'écriture, avoir pondu quelques petits textes et eu des retours sur mes quelques nouvelles... Bref, si la curiosité te prend :
http://http://monde-ecriture.com/forum/



Vendredi 22 Avril 2016 - 14:10:42

Bonjour c'est sympa .


Il y a quelques années alors que j'était au cœur de la tourmente , au bord du gouffre , accablé par des problèmes de santé et que je ne travaillais pas , j'avais prit du papier et un stylo pour écrire l'histoire de Elimkhan Mazarbaeif , Un Tchétchène et de sa petite sœur , Soraya . Ils sont tout deux issus d'un Taip (Clan) Noble de Tchétchénie .

Ce récit raconte l'histoire de la vie de ce solide gaillard . Il deviendra un prince de guerre dans son pays , responsable d'abominable atrocité contre les russes . A la fin des hostilité il sera contraint de s'exilé en Europe ou il se mettra au service d'un chef mafieux ,d'un caïd de la pègre . La il sera a la fois homme de main , tueur a gage , nounou et gigolo .

Je n'est jamais achevé ce récit . J'ai interrompus sont écriture après avoir noircis soixante dix huit pages recto verso . Mon état s'étant amélioré et j'était parvenus a redresser la tête . Mais cette longue rédaction m'avait permis de tenir et de pensé a autre chose .

Je l'avais baptisé "le Périple du Loup" . Il m'a aussi permis de tiré un trait sur mes anciens écrits . Évacuant le malsain , le déviant , le grotesque et le putride de mes premières "œuvres" (que je regrette et déplore aujourd'hui , je les est renié a présent ) tout en gardant la noirceur , le gore et le brutal qui caractérise ma plume.

Comme c'est très long et que j'ai de gros soucis avec la syntaxe , je pense ne posté que de brefs extraits ici.

Elimkhan c'est le loup du Caucase .