Art(s) et littérature >> Vos compositions littéraires...
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Lundi 14 Décembre 2009 - 13:34:09
Et l'été est loin. Donc tu as largement le temps de peaufiner tout ça, et de le rendre plus planétaire encore que la Macarena 0 .
Puis quand le titre aura suffisamment bien vieilli, j'en ferai une cover (ou un remix).

Samedi 06 Fevrier 2010 - 11:51:14
Dans un genre plus "médiéval", on nous demandait quelque chose sur un roi :
Le Roi, en bon pacha, est vite rassasié de ses désirs,
La Religion oblige quiconque à se convertir,
La Femme dans son éternelle servitude ne doit qu'obéir.

Le Roi, lassé, part de quelques distractions s'enquerir,
La Religion mène quelques croisades pour piller et détruire,
La Femme dans son éternelle solitude commence à réfléchir.

Le Roi, de par son retour, voit son autorité se rétablir,
La Religion par quelque messe voit sa bourse s'alourdir,
La Femme dans son éternelle lassitude tait pourtant ses soupirs.

Le Roi, allongé dans lit, laisse en dormant la nuit venir,
La Religion avec ses fidèles dans leur foi vont s'assoupir,
La Femme dans son éternelle plénitude avec l'amour va s'enfuir.



Samedi 06 Fevrier 2010 - 16:08:12
N'ayez pas peur des fautes d'orthographes et tout, et tout, c'est juste un délire que j'ai eu en pleine nuit0.
 
 
Bon, alors, on pourrait se demander pourquoi j’écris aussi soudainement, surtout moi, n’étant pas réputé pour avoir un clavier très productif. Et bien sachez que mon fantôme imaginaire, Pedro, me braque un flingue imaginaire sur le dos (et non pas sur le plat, contrairement à la légende pseudo urbaine de Montifort) pour que j’écrives un texte. Oui, vous avez bien lus, je ne suis qu’un misérable, je n’aurais jamais dus manger trois biscottes mais seulement deux pour le petit déjeuner mais je n’ai honte de rien, j’assume parfaitement mes choix théologiques (expressions qui risque de revenir, je le crains).
Voyez le bon côté des choses, si vous arrivez à lire ce texte en entier sans tomber à la renverse sur votre chaise ou hamac et sans avoir les yeux révulsés et la bave au lèvre, cela veut dire que vous êtes quelqu’un d’exceptionnel, quelqu’un qui peut faire des choses dont on imagine même pas la portée extraordinaire comme, je sais pas moi, pouvoir danser le tango à l’enterrement Big Dog, le fameux copain de Gai luron, l’ami des pitis zosieux (espèces en voix de disparitions. En effet, on nous obliges à soigner notre orthographe dans les tchats ou sur MSN, ça devient franchement pataphysique ptdr) ou encore pouvoir survivre au sommeil où moment de regarder un épisode de Derrick..

Après ce préambule, je vais vous raconter une histoire. MAIS TAIS-TOI J’EN AI MARRE, JE VEUX DORMIR!!!!! Si on peut même plus écrire… Oui, bon, ça va, tu vas pas nous sortir la blague de l’escargot schizophrène qui demande à un ours si il pourrait pas lui prêter du lubrifiant pour machine à laver. Hé les aminches, j’ai une idée glueuse! Et si je vous racontais la blague de la limace schizophrène qui demande à un ours si il pourrait pas lui prêter du lubrifiant pour machine à laver. ESCARGOT, SOMBRE NOUNOURS!!!!! C’est bon, hein, si on peut même pl… MAIS TU VAS ARRETER AVEC TES EXPRESSIONS A LA C** (suite à plusieurs lois dictées on ne sait comment, je suis dans l’interdiction de vous montrer des images à caractère familiers ou encore pire, à caractères évangélisateur, d’où ma censure). N’empêche, l’Antichrist est vraiment la classe la plus opprimé au monde, il peut même pas boire de l’eau!!! Normal, ça lui ferait du bien pour sa santé, or, si il veut être opprimé jusqu’au bout, il dois impérativement aller au assedic pour pouvoir retirer un dossier sur les maladies des orteils gauches.


Alala, Fred et Marie-Jo, quel couple, quel panache, quel flamboyance dans l’exercice de leurs fonctions Chapitre 9 Verste 78 Alinéa 4,6 (faut savoir lire entre les lignes, hein). Ah Pedro, si tu savais combien je t’aimes… En tout cas, l’aventure de Winnie l’ourson à Denver est bien marrante. En effet, ce fameux spécimen des ursidés absolument sordides et perverses était aller à Denver pour aller, officiellement, chercher du miel. Mais en fait, Winnie faisait dans le commerce absolument innommable, affreux, caca , je me demandes comment je peux écrire ça à des gens qui ne sont même pas majeurs, c’est horrible, affreux (en plus, je me répètes, rien ne va plus, faites vos jeux), franchement, écrire ça à des pauvres jeunes qui passe qui passe leurs temps à surfer sur le nets, à mettre à jour leurs blogs, faire pleins de nouvelles rencontres, à faire des galipettes dans les champs bucoliques d’hiver, à sauter dans les ronces pour voir qu’est-ce que ça fait. AAIMER ET A JOUEEEEEEERRRRRRRRRRRRR!!!!!! Oups… Pardon, Pedro n’étais pas là pour me surveiller, je me suis emballé (putain, je voudrais pas dire mais le Coca, pour planer, avec des chips, c’est parfait pour planer!). Donc Winnie faisait, en fait, (bon sang, il faut que j’écrives ça!!! Ils faut qu’ils sachent la vérité, c’est mon devoir de journaliste de l’extrême, quitte à détruire leurs rêves d’enfance mais ils faut qui le sachent…) dans le sordide marché clandestin du camembert et du savon (ça y est, le mot est lâché…).
Winnie faisait tranquillement ces affaires ignobles avec ces collègues (dont l’infâme Bambi, grand serial lover) quand soudain, un pov con arriva en balançant des sacs poubelles et en hurlant: «MAIS OU EST ORNICAR!!!!???». Soudain, il s’approcha de Winnie (d’ailleurs, il remarqua que ce type porté une chemise verte et un manteau et un pantalon tout en violet, sans parler de son maquillage assez particulier. En effet, il avait le visage tout blanc, sauf les lèvres en rouge. Nouvelle méthode de drague?) et lui dis: «Why so serious?». Et là Winnie, n’écoutant que son courage, lui dis en ces termes: «Heu, Firmin, tu t’es gouré de film…»

Vous n’avez pas rigolé? C’est normal, vous n’avez pas de précieux, bandes de petits sacripants! Un jour, je contrôlerais les ténèbres absolus du néant intersidéral absolument remplis de liquide vaisselle avec plein d’effets de lumières que même les boites de nuits des années 80 refusé de mettre car vraiment trop kitch, pour enfin contrôler le monde des abysses tortueuses de ce conn*** de bureau à la c**, je me suis encore cogner le pieds dedans, j’ai peur d’attraper cette terrible maladie qui me pousse à caresser le coude droit de mon patron durant les jours saints du travail.

Je vous quittes donc maintenant pour voir si tout va bien dans mon cerveau vieux de 18 ans et voire si je peux faire quelque chose pour ma prostate. A bientôt.

Korwin,

le journaliste de l’enfer sinueux de Victor Turbé


Samedi 06 Fevrier 2010 - 16:34:38
T'as bu ?


citation :
Alinéa 4,6 (faut savoir lire entre les lignes, hein)


Ça, garde le c'est très bien


Samedi 06 Fevrier 2010 - 17:34:18
LES STEPPES DES HAUTES TERRES


Le petit bonhomme en état de décomposition avancée frappa à la porte de la femme blonde qui venait juste de divorcer.
- Pardonnez-moi de vous importuner madame…
- Mademoiselle !
- Oh pardon vous m’en voyez désolé.
- Je vous en voit effectivement. Poursuivez si vous le voulez bien !
- Et bien en fait…c’est un peu difficile à exprimer…je…je… je me sentais seul et j’avais envie de parler à quelqu’un
- Hum, hum, je vois ; dépressif ?
- Non, non pas du tout je m’appelle Béregov.
- Hum, hum, je vois ; bon, je veux bien être gentille ce soir et puis
de toutes façon au point où j’en suis…je vous en prie, entrez.
Attendez-moi dans le salon, je vais chercher une pince à linge.
La femme divorcée d’environ quarante ans revint dans le salon avec une
pince à linge sur le nez, deux verres d’une limonade de couleur pourpre
dans une main et une couverture ayant peut être appartenu à un chien
dans l’autre. Elle déposa les verres sur la table basse du salon et
déplia délicatement la couverture ayant peut être appartenu à un chien
sur le sol. « Asseyez-vous, je vous en prie », dit-elle en désignant le canapé… « La pince à linge ? Ne vous inquiétez pas c’est juste pour ne pas sentir
l’odeur de cette affreuse couverture » rassura-t-elle le petit homme
qui la regardait avec un point d’interrogation fixé sur le visage.
- Vous boirez bien un petit quelque chose, dit-elle en lui tendant un verre rempli de limonade pourpre
- Non merci, je ne bois pas d’alcool répondit le petit homme avec un air désolé.
- Bon très bien alors buvez-moi cette limonade.
- Oh, oui merci beaucoup »
Il bu quelques gorgées du fameux breuvage norvégien, et s’exclama subitement :
- Quel plaisir de boire en votre compagnie madame !
- Mademoiselle !
- Oui, pardon Mademoiselle.

Maintenant que sa langue commençait à se délier sous les effets de
l’alcool fort, le petit homme commença à raconter son histoire. Après
un safari dans les steppes des hautes terres guatémaltèques étrusques
où il avait chassé le phoque d’Australie, il était revenu du Royaume
Uni avec une très forte envie de partir à l’aventure. Il est vrai qu’il
s’ennuyait à hanter toujours le même cimetière. C’est pourquoi après
des années d’errance et de putréfaction, il avait décidé de mettre fin
à son état et venait donc demander conseil à sa plus proche voisine…la
femme blonde de quarante ans divorcée vivant près du cimetière qu’il
hante (il est bien connu de tous que les petits hommes en état de
décomposition avancé se plaisent à hanter les cimetières).
Après avoir prêté un œil attentivement intéressé à l’histoire belge du
petit homme en état de décomposition avancée, la femme (blonde,
quarante ans, divorcée…) se mit à pleurer car elle aussi avait envie de
mettre fin à ses jours mais n’avait jamais osé se l’avouer. « Vous
savez quand on est blonde, qu’on quarante ans, qu’on est divorcée…et
qu’on a peut être un chien, il n’y a plus grand-chose dans ce monde
pouvant encore nous pousser à vivre » avait-elle dit en se mouchant.
Le petit homme lui répondit qu’en tant que mort il pouvait la
comprendre mais qu’il n’était pas venu ici pour analyser les états
d’âme d’une personne qui en avait encore une. « Alors s’il vous plait,
je vous en supplie expliquez moi comment fait-on pour se tuer quand on
est mort et après on en parle plus et basta ! Je vous promet même de
vous tuer si vous me le dites ». Il ne se rappelait pas avoir jamais
osé parler d’une manière aussi agressive durant toute sa vie de mort.
C’était bien un signe qu’il fallait faire quelque chose pour se
détruire avant de devenir méchant et de vouloir aller casser les
fenêtres d’une maison perdue dans la campagne pour effrayer les
occupants réfugiés ici ainsi que les téléspectateurs de la rediffusion
sur Arte. Ce n’était pas la seule raison, il y avait aussi le fait
qu’il commençait à devenir las de cette vie misérable qui l’accablait
de mille maux, de mille douleurs, d’un infini continuum d’exaspérations
insoutenables, insondables ; il est vrai qu’en état de décomposition
avancée, un être dégage une odeur difficilement supportable…
La femme, qui était peut être aussi alcoolique, ayant entendu et
intégré la proposition de son hôte décida de lui tendre la main à la
seule condition qu’il tienne sa promesse concernant son aide au
suicide. Le petit homme promis de tenir sa promesse. La femme, ou plus
exactement la future ex-femme au vu des circonstances, lui expliqua les
différentes manières qu’il pouvait mettre en œuvre pour réaliser un
suicide solide et efficace : se brûler avec une allumette et de
l’alcool, se brûler avec un briquet et de l’essence ou se brûler avec
la casserole oh que ça fait mal quand on est petit… Le petit homme
choisit donc l’option allumette/alcool et demanda, pour plus de sûreté,
à la femme d’apporter un peu d’essence au cas où l’alcool ne suffirait
pas à l’embraser complètement en cas d’ingestion préalable.
La femme de quarante ans, on peut craindre qu’elle n’atteindra pas la
cinquantaine, ayant apporté le nécessaire à suicide au petit homme, lui
dit qu’il faudrait peut être maintenant songer à l’aider un peu à
mourir comme il lui avait promis.
- Vous êtes sûre, lui demanda t’il en prenant un regard interrogateur et sérieux à la fois ?
- Oui, ne vous inquiétez pas pour moi, j’en ai vu d’autres, répondit-elle, apparemment résignée dans sa détermination.
- Bon…

Après quelques heures d’acharnement, le petit homme vint à bout de la
femme qui malgré le fait d’être divorcée et d’avoir quarante ans était
blonde. Il n’avait jamais pu s’imaginer avant ce jour à quel point il
était difficile et laborieux de tuer quelqu’un. Il était épuisé d’avoir
commis un tel acte. Il se rendit compte au fond de lui que la vie était
un bien précieux qui mettait un temps fou à nous quitter, s’accrochant
à nous comme s’accroche une cellule cancéreuse aux cellules voisines
saines, essayant de s’étendre à elles, tentant de se répandre à
l’ensemble des tissus, à l’ensemble des couches de l’organe atteint.
Parfois, certaines personnes sont tellement vivantes qu’elles
contaminent tout le monde à la vie.
Assis sur la couverture ayant peut être appartenu à un chien, une
bouteille de vodka dans la main gauche, une allumette dans la droite,
le petit homme en état de décomposition avancée réfléchit à son état
d’être, à son état de vivant. Réflexion faite, il cassa l’allumette
entre ses doigts et la jeta à travers la pièce. Il bu quelques bonnes
rasades de vodka et sorti de la pièce en titubant. Il rejoignit la
porte et gagna la cours, il se sentait libre, vivant, il voulait
maintenant rejoindre son cimetière, sa tombe, pour s’enivrer et
retrouver son vide intérieur. Il n’avait plus envie de se détruire. Il
n’avait qu’une seule envie : vivre.

Dans la maison à côté du cimetière ; une pince à linge sur le nez, la
femme blonde de quarante ans, divorcée ainsi que morte, n’avait qu’une
seule envie : vivre.


Teddy Ravier le 01 11 2002

Samedi 06 Fevrier 2010 - 17:38:19
UNE…

Ca commence par une, puis deux, ensuite trois, puis quatre, cinq,
six... Plus de balles dans le chargeur... Quelques cliquetis
supplémentaires, le barillet tourne à vide en faisant retentir les
secondes, puis les minutes... Une horloge du rien, une horloge du bien
être... Sur l'oreiller, la tête prend un angle bizarre et
confortable... S'endormir...
Certains comptent les moutons pour passer du côté plus agréable de la
vie, lui il se vide le chargeur d'un Six coup imaginaire dans le fin
fond de la bouche... Soir après soir, irrévocablement, c'est la
fusillade Nocturne, c'est l'implosion silencieuse, c'est l'orgasme des
neurones... Un pur moment de bonheur...

Dans cette pensée qui conduit au sommeil, il oublie tout ce qui doit
être oublié... Les après midis ensoleillés passés dans les parcs à
observer les enfants des autres jouer avec des ballons jaunes ou
oranges. A côté de lui une amoureuse qui heureuse et souriante lui
balance un "ils sont mignons tu ne trouve pas ?" ; celle là même qui
n'oublie jamais de prendre sa pilule contraceptive de vingt heures
une... Parfois ces même gamins jouent à la guerre, se tirant dessus
avec des armes imaginaires... Pan t'es mort!... Et dire qu'ils ne sont
là à s'entretuer prématurément que par l'intermédiaire de l'oublie un
soir du tout petit cachet aux hormones... Remarquez, il ne manquerait
plus qu'ils soient le fruit d'une volonté... Ils se tuent pour jouer,
elles oublient et elles procréent, on se tue pour oublier... On naît
par l'oublie, alors pourquoi ne pas dormir par la mort...

Pan! Six fois... Le barillet vide et il oublie son travail, ses fous
rires et son sourire... Il ne veux même plus penser au Baiser qu'il a
donné l'autre soir à la belle qui partage souvent son lit depuis près
de deux ans... Un baiser... Tout petit... Juste pour lui souhaiter
bonne nuit avant qu'elle ne s'endorme... Les yeux ensommeillés elle est
belle, elle sursaute, lui met un violent coup de coude dans la Poitrine
et lui jette un regard noir... "Tu m'as chatouillé sale con!"... Un
autre regard magnifique de haine, puis elle lui tourne le dos et
reprend son activité de sommeil parce qu'il le faut... Elle est
amoureuse, folle amoureuse, comme elle ne l'ai jamais été auparavant...
Il l'est aussi, il lui donne tant et tant... Il s'oublie un peu... Tout
comme il s'oublie chaque soir dans sa suppression rituelle et
fantasmée... Quitte à être annulé par l'amour autant l'être aussi par
la mort; même si celle ci ne dure que le temps d'une nuit...
Le soleil est tombé depuis bientôt Six heures et il meurt une nouvelle
fois... Après l'explosion habituelle des Six balles du chargeur le
temps des cliquetis d'un barillet tournant à vide a sonné... Il appuie
sur la détente encore et encore... Il n'y a plus de balles mais il se
donne du rabe de ce geste si apaisant... Quelle douce haine de soi...
Cette joie de continuer le meurtre jusqu'au sommeil alors qu'il
visualise les effets sur sa personne des Six balles tirées juste
avant... Une poignée de minutes d'un imaginaire de bonheur... Il ne
ressent plus rien d'autre que l'échappée de son sang et sa chair qui
vie... Il voit... Il voit des lambeaux de lui éparpillés aux quatres
coins de la pièce... Des tranches de vie... Et il oublie...
Il oublie les morceaux, les portions, les bouts, les secondes... Les
secondes interminables, tout comme les heures trop courtes... Il oublie
dans une violence silencieuse les longues marches à pied pour atteindre
un sommet, tout comme les années d'études pour n'atteindre rien du
tout... Les Fragments de personnes rencontrées, les Fragments de
passions partagées... Les pièces d'un puzzle de vie qui ne s'emboîtent
jamais, qui parfois se croisent, mais ne se rencontrent pas... Seules
les pièces les plus fragiles réussissent parfois à coïncider, par deux,
mais celles-ci finissent vite par se détacher attirées qu'elles sont
par l'influence des pièces d'ensemble qui malgré leur lucidité sur le
fait qu'elles ne feront jamais bloc ont le cynisme de vouloir tailler
chaque pièce à leur image... Il tire une, puis deux, trois, et quatre,
cinq, six balles et c'est l'antre de ce qui a construit sa personne qui
fait puzzle... Le puzzle de sa chair pensante... Complètement défait...
Explosé... Et il oublie...
Il oublie sa mère et ses gâteaux trop cuits... Il oublie les vagues et
les cieux... Il oublie les écureuils qu'il voyait chaque matin
lorsqu'il se rendait à l'école... Il oublie son enfance... Il oublie sa
naissance dont il ne s'était d'ailleurs jamais souvenu... Il oublie
qu'il s'était dit un jour qu'il y avait bien une raison à ne pas se
souvenir, à ne jamais se souvenir des toutes premières années d'une
vie... Celles où nous sommes si près de mourir à chaque instant, celles
où nous souffrions si peu ou constamment, on n'en sait rien... Les
premiers souvenirs ne viennent que lorsque nous nous sommes résignés à
accepter le calvaire de la venue au monde... C'est d'ailleurs à cet âge
là qu'il commence à vouloir oublier, inéluctablement oublier... On est
tellement mieux dans le traumatisme de la naissance, si proche des
balles et du suicide virtuel...
Il oublie... Il s'efface, il efface, il nie, rejette... A cet instant,
il en est même venu à oublier le pistolet bien réel qu'il à toujours
sous la mains bien au chaud entre le matelas et le sommier... Un
flingue qu'il garde par habitude, il n'y pense d'ailleurs jamais... Un
calibre qu'il garde en cas d'urgence comme le dit son père faisant
appel à son instinct sécuritaire de protection, de défense, de
survie... Même à cet instant il n'y pense pas, il souhaite s'endormir
et pense donc à ses balles à compter, celles qui remplacent les
moutons... Mais il ne peut retenir sa main... Quelques mouvements pour
chercher un objet imaginaire se transforment en quête d'une vérité ;
peut être la seule vérité en laquelle on puisse croire…

Il n'eut besoin que d'une seule balle cette fois-ci...



Teddy RAVIER le 23 Mars 2007



(attention a ceux qui osent piquer mes trucs...je ne vous présenterai que ces deux là... Vous en pensez quoi ?)


Samedi 06 Fevrier 2010 - 18:26:25
Allez, en voici une troisième pour la route...






Samedi 20 Fevrier 2010 - 21:14:01
Des poèmes que j'ai écris quand je déprimais...



citation :

Sombres Instants

A quoi bon continuer ? Lutter sert-il encore à quoi que ce soit ?

A quoi bon lutter ? La vie a-t-elle encore un sens pour toi ?

Rien que des espoirs désespérés, des envies peu enviables,

Rien que du sang séché et un corps gisant sur le sable,

Combattre n’a aucun sens, réveille toi et subit, rien ne changera…

Subit les foudres des gens autour de toi, ne les combats pas,

Misanthropes sentiments, haineux harcèlements,

Tel doivent êtres tes sombres instants !

Tel doivent êtres tes sombres instants !

Veux-tu vraiment continuer ? Tu n’irais guère loin…

Veux-tu vraiment lutter ? Ca ne sert à rien…

Ton courage ne vaut plus rien, sert toi de ton ombre,

Fais-toi traiter comme un chien, par le plus grand nombre,

Certaines choses ne nous quittent jamais, si ce n’est par le sang,

Cela permet de faire évacuer ton ressentiment,

Misanthropes sentiments, haineux harcèlements,

Tel doivent être tes sombres instants !

Tel doivent être tes sombres instants !



J'avais écris ça en pensant le mettre en musique...


PS: Non, je ne suis pas un émo! Non je ne me taille pas la veines!!


Dimanche 13 Juin 2010 - 14:01:28
Voici l'introduction du roman que j"écris :





- Me casse pas le fion j’te dis. T’auras rien.

Rien à faire, l’interlocuteur n’arrêtait pas de quémander en braillant. L’homme au
langage poétique se leva de sa chaise, et du haut de sa taille imposante il
considéra son interlocuteur. Il surplombait ce nabot.


- Si tu continues, j’te fais avaler ton slibard, et j’te le fais ressortir par le
cul pour te le refaire avaler.


Le nabot le regarda avec un air ahuri. Puis passé le choc il se remit à gueuler.
Il baragouinait un dialecte incompréhensible.


- T’auras que dalle, je suis pas ta boniche.

L’homme tira une taffe gargantuesque d’un non moins gargantuesque pétard qu’il tenait
dans la main gauche, et recracha l’intégralité de la fumée dans la face du
nabot. Mauvaise idée, ce dernier râla de plus belle.


L’homme se rassit en se tenant la tête dans ses mains puissantes et velues.

- J’ai un moral d’acier, gonflé à bloc comme les nibards de ta mère. Tu m’auras
pas fils de con.


Le nabot s’arrêta une nouvelle fois, pour jeter une nouvelle fois à l’homme un
regard ahuri. Pui, il lui tendit une main rose et potelée en lâchant un
charabia sans nom.


- Remets ta main dans ton slip j’en veux pas.

Mauvaise idée encore. Le nabot devint rouge comme le cul d’un babouin et s’égosilla de
plus belle.


- Bon je vois que c’est pas possible de te faire fermer ton claque-merde… Alors
continue vas-y. C’est toi qui te fatigueras en premier.


L’homme se vautra dans un fauteuil à proximité, et une fois l’effort accompli tira une
autre taffe gargantuesque. Il attrapa une manette trônant sur la table-basse en
verre près du fauteuil.


- Musique maestro ! s’écria t-il en lançant le CD d’ In Flames qu’il écumait
depuis des semaines.


Le nabot lançait des cris qu’Anders Fridén lui-même n’aurait pas renié. L’homme se
dressa sur son fauteuil en entendant la superposition des cris du nabot et de
la musique. Ca collait bien.


- Putain t’es doué mon salaud. Y’a du potentiel.

Afin d’être sûr, il écouta quelques minutes de plus. Non, il n’avait pas tort, c’est
vrai qu’il y’avait du potentiel.


- Après ce que j’viens d’entendre, tu peux m’demander c’que tu veux.

Le nabot gloussa.

- Ah ça tu comprends quand il s’agit de te flatter petit fumier. Attends un peu
je te l’apporte.


L’homme se leva, augmenta le volume au passage, et tout en mimant la guitare basse de Peter
Iwers alla dans la cuisine. Aussi rapidement que proprement, il prit un gros
récipient en plastique, le remplit de liquide blanc tiède, et le referma avec
un bouchon en plastique à bosse. Ceci fait, il revint sur ses pas, traversa le
salon jusqu’au coin où se trouvait le nabot, qui continuait de palabrer.


Posté sur le côté du berceau, l’homme sourit à son bébé.

- Le voilà ton biberon, ma future metal star.

 




Lundi 14 Juin 2010 - 05:12:24
tiiin**c'est relativement chiant d'être modo de ce genre de compositions...

Les spermitudes d'ados ou la masturbation féminine c'est pas passionnant
Branlez vous ailleurs....

Moi  aussi je mouille bordel !!!




volverine a été averti pour ce message