C'est quand même casse-gueule de prendre l'acteur qui fait la
Torche dans les 4 fantastiques pour Captain America. Ca fait deux héros, le même type. J'aime pas spécialement le principe.
L'Homme Bicentenaire
Vu la semaine dernière mais pas pensé à le poster.
Adaptation du livre du même nom d'Isaac Asimov, l'un des maîtres de la SF. Je n'ai pas lu le bouquin donc je pourrais pas faire de comparaison. Le film en lui-même est plutôt bien fait, les robots, la société etc. Par contre pour un film censé se passer en 2005 (et en 2205 à la fin), ça fait un peu vieillot. Mais l'histoire est mignonne, le robot qui bug et finit par avoir des sentiments, des émotions, des envies. On le suit à travers ces 200 années à la recherche de l'humanisation et passe par des tas de protocoles au point qu'il sera physiquement et mentalement (presque) comme un humain.
Par contre je trouve dommage que le film soit trop mielleux. La seconde moitié devient complètement culcul la praline, le robot (en l'occurrence Andrew) désirant prouver ses sentiments à une femme et cherchant à ce qu'elle admette ses sentiments pour lui. Cela débouche à une nouvelle vie, à un mariage et au désir d'obtenir le statut d'humain, et même de vieillir. Autre point, le fait qu'Andrew n'éprouve pas de sentiments négatifs: il est tout blanc, ni colère ni haine ni jalousie maladive alors qu'il pourrait. C'est un bisounours incarné et ça aurait été intéressant de montrer cette dualité des sentiments, ce tiraillement en lui entre ce qu'il faut faire et ne pas faire (peut-être que c'est le cas dans le livre mais pas ici en tout cas).
En clair, c'est bien fait, on ne s'ennuie pas (surtout la première partie avec ce robot maladroit, c'est parfois rigolo). Mais à part ça, pas de quoi sauter au plafond.
Mes sentiments sont aussi vitaux que de respirer
Privée d'amour et de tristesse,je ne peux exister
Car le souffle de la vie n'est qu'une horloge
Qui égraine les heures sans éprouver d'éloge