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Il est bien Hopkins, et j'adore la scène où il cite le nom de son détective privé ha ha. Le final est sympa aussi, pas le twist du siècle mais c'est bien fait, sans prétention. Un bon thriller...
Que dites-vous ?... C'est inutile ?... Je le sais !
Mais on ne se bat pas dans l'espoir du succès !
Non ! non, c'est bien plus beau lorsque c'est inutile !
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Arf j'avais justement pas aimé la fin Mais sinon le film dans son ensemble est sympa ! Watching. Listening. Reading. Writing.
" Quiconque lutte contre des monstres devrait prendre garde, dans le combat, à ne pas devenir monstre lui-même. Et quant à celui qui scrute le fond de l'abysse, l'abysse le scrute à son tour "
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Dans le genre "film de tribunal" (y'a une expression pour ça je crois mais je ne retombe plus dessus ha ha...), j'adore aussi "Le maître du jeu" ("Runaway Jury").
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J'adore ce genre de film pour ma part, ba justement comme Témoin à Charge, Autopsie d'un meurtre, Des Hommes d'honneur, L'associé du diable...
Ça a l'air pas mal ce que tu nous cites là, allez hop, watchlist ! Watching. Listening. Reading. Writing.
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Dernièrement je me suis pris une grosse claque avec ceci :
L'histoire d'un homme dont on ne saura pas le nom (The Driver), cascadeur le jour et chauffeur pour truands la nuit. Discret, parlant peu, il commence à se rapprocher de sa voisine, quand son mari rentre de prison. Celui-ci baignant toujours malgré lui dans de sombres affaires, notre personnage principal décide de l'aider, mais il se retrouve alors pris dans un engrenage.
Bon déjà visuellement c'est très beau, les couleur sont magnifiques (Refn étant daltoniens les contrastes sont très prononcés, ce qui offre ici une image flamboyante). Gosling m'a ici réellement bluffé, grosse prestation quand on sait qu'il n'y a que très peu de dialogue (le film est adapté d'une nouvelle d'à peine 80 pages) et que beaucoup de choses se transmettent avec des regards, des silences, des gestes. Valhalla Rising nous offrait déjà un aperçu du côté esthète et profond du réalisateur, ici il enfonce le clou. Sand compter bien sur l'influence Pusher dans la brutalité de certaines scènes, dont une où Refn Fera carrément appel à Gaspard Noé pour demander conseil.
La musique évidemment porte le film, pourtant au premier abord assez atypique (éléctro synthétique et aspect retro cf College, Eletric Youth, Kavinsky, Chromatics) elle donne un rythme et une grande classe. Le film, contrairement à ce qu'on pourrait penser, n'est pas centré sur le thème des voitures, elles sont un fil conducteur, une façon de faire Voyager le spectateur. Le principe est d'ailleurs une réussite, on est dès la première scène pris dans l'histoire.
Bien sur, sans spoiler, ce film montre également le contraste entre un homme à la gueule d'ange et phlegmatique qui va peu à peu montrer la bête qui est en lui et va faire preuve de sauvagerie dans sa quête de Vengeance (le regard de Golsing est impressionnant dans ses accès de violence inattendue). La scène de l'ascenseur est particulièrement percutante par exemple. D'où une ligne entre l'homme et le héros, ce dernier étant prêt à se sacrifier pour sauver celle qu'il aime, aspect romantique loin d'être mielleux ici ; les sentiments sont exprimés avec sobriété et pudeur, appuyant encore une fois cette importance des regards, des gestes.
Filmé dans notre époque, le film offre pourtant un feeling très 80's, que ce soit dans certains décors, la BO ou dans les costumes (la fameuse veste Scorpion entre autre). Au premier abord froid, le film est pourtant poignant et très constant, arrivant à tenir en haleine jusqu'au bout. Il m'est resté dans la tête pendant des jours, ce film est un bijou est possède une vraie personnalité, comme on en voit peu. Ça ne m'étonnerais pas qu'il devienne vite un classique.
Une raison de plus pour attendre avec une grande impatience Only GOD Forgives de Refn le 22 mai, avec encore une fois Gosling au premier plan.
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citation :
Paillou dit : J'adore ce genre de film pour ma part, ba justement comme Témoin à Charge, Autopsie d'un meurtre, Des Hommes d'honneur, L'associé du diable... Ça a l'air pas mal ce que tu nous cites là, allez hop, watchlist !
Ah t'as pas vu ? John Cusack est très bon, et Gene Hackman et Dustin Hoffman apportent vraiment leur savoir-faire dans des rôles taillés sur-mesure. D'ailleurs on a droit à une scène d'engueulade / mise au point vraiment super entre ces deux-là.
Que dites-vous ?... C'est inutile ?... Je le sais !
Mais on ne se bat pas dans l'espoir du succès !
Non ! non, c'est bien plus beau lorsque c'est inutile !
Premier film d'Iñarritu, avant donc le 21 Grammes que j'ai évoqué hier.
On y retrouve déjà les mêmes ficelles scénaristiques, avec moins de déplacements temporels tout de même, et 3 histoires un peu plus séparées.
Le scénario comporte à nouveau de grandes scènes d'émotions, et même si la réalisation est moins "stylisée", elle se relève très authentique et réaliste, sans artifices, avec déjà un savoir-faire indéniable dans les mouvements, le montage et les plans choisis .
Les acteurs sont de qualité, avec une dualité constante entre brutalité, violence et passion, amour. C'est d'ailleurs en partie le thème principal du film, le combat des personnages pour vivre leurs rêves face à de nombreuses difficultés, dont les problèmes de communication souvent mis en avant. Et dans ses 3 histoires dures, tristes et fortes, les chiens jouent le rôle d'éléments déclencheurs, de catalyseurs.
Servi par une musique de qualité, des montées d'adrénaline et de Tension efficaces, le film bouscule le spectateur quand il parvient à briser la barrière séparant ce dernier des personnages. Une grande réussite
Un film assez spécial, inspiré d'un fait réel, à savoir un Juif nazi qui était recruteur auprès du Ku Klux Klan.
Au début j'ai cru qu'on allait avoir droit à un ersatz de American History X mais en fait pas du tout. Celui-ci a moins l'allure d'une fiction, ça a un aspect documentaire et le discours qui y est tenu est frappant, mais maîtrisé et dégénère à aucun moment, grâce à un Ryan Gosling excellent, qui incarne ce personnage insaisissable et torturé.
Bémol, le film justement n'en dit pas assez, reste dans la prudence, n'ose pas trop pimenter son récit, à l'image de la fin, un peu expéditive.
Mais tout de même il vaut le coup d’œil, ça ne laisse pas indifférent. Watching. Listening. Reading. Writing.
" Quiconque lutte contre des monstres devrait prendre garde, dans le combat, à ne pas devenir monstre lui-même. Et quant à celui qui scrute le fond de l'abysse, l'abysse le scrute à son tour "
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@ Paillou : oui c'est carrément particulier, d'ailleurs Valhalla Rising est un peu trop spécial à mon goût, même si je lui reconnais des qualités (esthétisme, originalité, personnage principal magnétique ...). Pusher j'aime beaucoup, mais c'est plus "sale" que le reste de mon point de vue, une super trilogie sur la mafia d'ailleurs, c'est assez cru mais sans concession. Aux vues de la bande annonce de son prochain film, j'ai l'impression que Refn s'améliore et est en train de créer un univers bien à lui.
Ça tombe bien que tu parles de Danni Balint, j'ai revu ce film pas plus tard qu'hier, et je te rejoins en tout point. Je pense que le potentiel filmique aurait put être encore mieux exploité, mais ça reste bien pensé et Gosling a décidémment de l'avenir.