Les sentiers de la gloire (Kubrick).
Son premier grand long métrage. Et c'est déjà du très bon. Il a été censuré pendant environ 20 ans en France, et pour dire, il pointe salement le doigt sur l'épisode des fusillés pour l'exemple,
Triste épisode de la non moins
Triste guerre de 14.
Il y a déjà de sacrés travellings, une façon de filmer déjà bluffante, une sacré disposition. Et une sacré dénonciation, sur ces généraux sans scrupules, capable, tout en restant bien à l'abri, en dansant sur des valses viennoises, d'envoyer des milliers d'hommes à la boucherie, et d'en tirer au sort afin de les exécuter, pour avoir une médaille de plus au veston.
Lolita (Kubrick).
Son 2ème vrai film (sur Spartacus, il ne faisait que remplacer le précédent réalisateur viré).
Un chef d'oeuvre. Sur une histoire bien dramatique, bien évidente dans la trame, on s'aperçoit qu'il y a finalement beaucoup beaucoup de sens cachés, et même d'interprétations possibles. Les détails relèvent presque de l'autisme, rien n'est fait au hasard.
Une dénonciation de la société américaine en passant...
Il est d'ailleurs allé vivre au Royaume Uni à partir de ce film, pour ne pas avoir à subir la censure du code Hays (Les bigots et puritains étaient là derrière).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Code_Hays Pour ceux que ça intéresse.
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