Le Grand Cinéma >> Un film regardé, un post à combler (22)
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Vendredi 11 Janvier 2019 - 13:59:03

Synopsis: Hongi, le jeune fils d'un chef de tribu Maori, doit venger l'assassinat de son père afin d'apporter la paix à son clan et d'honorer les âmes de ses proches. Pour mieux lutter contre ses ennemis menés par leur chef Wirepa, Hongi va devoir s'aventurer sur les Terres Mortes et forger une alliance avec un grand et mystérieux guerrier qui règne sur la région depuis de nombreuses années.

 

Film à voir en VO Maori, même si le déroulement reste assez classique (vendetta tribale, quête initiatique....) ce film apporte un air frais par son dépaysement. 

Les combats et défis entre Maoris font passer le aka des Blacks pour du pipi de chat.

Pas mal de plan filmés caméras à l'épaule, paysages naturels somptueux un film très agréable à regarder



Lundi 14 Janvier 2019 - 19:20:26
Miskatonic dit :
Burns dit : Des rééditions Wild Side de Fukasaku, il me manque Combat sans Code d'honneur qui a l'air d'avoir une sacrée réputation. Le Cimetière de le Morale en cinoch nihiliste ça se pose là. J'ai un chouette souvenir de Kamikaze Club et gros kif sur Guerre des Gangs à Okinawa. 
Combat Sans Code d'Honneur, c'est le premier volet de la saga Yakuza Papers qui en compte 5. Cette saga, c'est un peu le Parrain nippon, dans un style propre à Fukasaku : sale, énervé, réaliste et terriblement violent. Archi culte.  

 

A propos, un petit truc que Tarantino disait dans son itw, il était dégoûté qu'on ait traduit le "jingi", l'espèce de code yakuza traduit par "Code d'Honneur" ou "Morale" dans les films évoqués ci-dessus. A priori ce serait intraduisible.
Il a aussi avoué à Fukasaku qu'il arrivait a piger ses films, sans traductions ni sous-titres !
Pas sûr que le monsieur l'ait bien pris !

 

En attendant la suite :


Margin Call (2012)

2è visionnage, bon il n'y a plus la surprise de découvrir ce casting 4 étoiles, mais sinon ça fonctionne toujours aussi bien, film rythmé et accrocheur.
Moins complexe que le Big Short sorti plus tard, mais ça reste du bon.
 

 



Lundi 21 Janvier 2019 - 11:31:34

Close (2019).

Une agent de sécurité ++ (Noomi Rapace) accepte une mission de protection pour une ado nouvellement héritière chiante qui attise les convoitises à la veille d'un moment majeur pour la vie de l'entreprise dirigée par le défunt.

Bon, ça pompe autant chez Bourne que chez Bryan Mills (Taken auquel on pense souvent). Ca se passe majoritairement en Tunisie (quelques coupes malheureuses où le but à atteindre importe plus que le trajet, dommage, y'avait de quoi amener un peu de profondeur au récit avec le dépaysement), et Rapace fait ce qu'elle peut dans cette histoire de fuite en avant. De bons passages quand même et un film pas prise de tête, agréable à suivre, malgré les facilités (la scène sous le bateau avec les poissons numériques) et le peu de crédibilité du truc (Rapace, je veux bien qu'elle mette KO des mecs de 40 kgs de plus, mais bon...). Un rôle sur mesure pour la belle Elerria Sand de GoT (Indira Varma).



Mercredi 30 Janvier 2019 - 22:02:48

Black Death

 

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Synopsis: Alors que la première épidémie de peste bubonique ravage l'Angleterre, un jeune moine nommé Osmund reçoit la mission d'accompagner un groupe de chevaliers, menés par le rustre Ulric, pour enquêter sur un petit village reculé qui est étrangement épargné par la mort noire et dont les habitants semblent avoir déviés des préceptes cléricaux. 

 

Sur AlloCiné, ce film est classé dans la catégorie Horreur_Epouvante et je ne vois vraiment pas pourquoi. Pour moi Epouvante / horreur c'est sensé faire peur et là nous sommes loin du compte. Certes il y a des scènes assez violentes, ça batifole de loin avec le "surnaturel" mais sutout vers le mystisme, ses dérives, ses mystifications et la violence fanatique qui en découle.

L'ambiance est assez lourde et poisseuse avec des personnages borderline et une sensation de crasse qui colle bien aux guettres. Il y a un petit côté "Le nom de la Rose" avec ce jeune moine en pleine remise en question mais la comparaison s'arrête là. 

L'envoutante Carice Van Houten tient les prémices de son futur rôle de Femme Rouge dans GoT.

 

 

 

 

 

 

 

 

 



Mercredi 30 Janvier 2019 - 22:29:25

Bien sympa ce Black Death en effet



Jeudi 31 Janvier 2019 - 09:15:36

J'adore ce film !



Vendredi 01 Fevrier 2019 - 13:43:42


Little Caesar (1931)

En un mot : fondamental.

Faut remettre un peu en contexte. Le muet n'est encore pas bien loin. On est dans les fameuses années "pré-code", la même année que le Public Enemy avec James Cagney, et un an avant le Scarface de Howard Hawks (et donc un demi-siècle avant celui de De Palma).

C'est important de mettre ces films en exergue, puisque le Scarface de 1932 est souvent présenté comme le premier vrai film de gangster, l'aura de la version de De Palma aidant.
Mais c'est donc sans compter sur Cagney, et donc ici Ed G. Robinson, qui composent eux les vrais premiers gangsters teigneux, charismatiques, avec de vrais têtes d'empeigne, et d'un niveau de jeu très nettement supérieur à Paul Muni (le premier Scarface donc).

Ici, Robinson campe donc une petite frappe qui rêve de "devenir quelqu'un", et punaise il est totalement habité par son rôle (alors que les contours du métier d'acteur "parlant" sont encore flous pour rappel), arrogant, dédaigneux, violent, brutal même pour l'époque.
En 75 minutes le film retrace donc le "rise and fall" de Rico Bandello, le Petit César donc, représenté plutôt sous des traits caponiens, et qui va donc faire sauter un à un les pontes de "l'underworld", exactement à la manière de Tony Montana 50 ans plus tard.

Si le classique de De Palma est officiellement un remake de celui de Hawks, impossible ici de ne pas faire des rapprochements. Parmi les persos du film, on a bizarrement un "Pete Montana". Oa aussi, à la manière des frères Diaz, Rico qui va éviter de se faire shooter. Puis, c'est le bras en écharpe, assis alors que son interlocuteur est debout, que Rico fait tomber un de ses "supérieurs", exactement à la manière de Frank (Robert Loggia dans la version de 1983).

Alors ça va très très vite, à l'époque la Warner voulait faire du nerveux, ça n'arrête pas d'enchaîner, mais forcément ça manque un peu de développement, surtout pour le "fall", qui arrive bien vite.
Mais donc on a vraiment pas le temps de s'ennuyer (malgré la qualité "technique" plutôt déplorable, on n'est qu'en 31...), et Robinson est si bon, il crève totalement l'écran.

Pour moi on est en-dessous de l'indétrônable White Heat (toujours avec Cagney, mais qui interviendra seulement 18 ans plus tard), mais on est clairement au-dessus du Scarface de 1932 (c'est plus fin, mieux joué, plus rythmé), et par rapport au Public Enemy de 1931 on est aussi une petite chouille au-dessus, même si je vénère Cagney.
Totalement référentiel !
 



Lundi 04 Fevrier 2019 - 13:43:27


The Wanderers ("Les Seigneurs", 1979)

Histoires de bandes dans le Bronx en 1963, quelque part entre Mean Streets et les Warriors. Rivalités, amourettes, bastons, be-bop et politiquement incorrect de rigueur !
Une ambiance 60's excellente, soutenue par une BO du feu de dieu.
Un scenar pas bien épais mais un film super attachant, avec notamment le jeune "flic dans la Mafia" Ken Wahl.
Très très bon.

 

 


Vanishing Point ("titre français trop nul", 1971)

Argh depuis le temps que je voulais le voir bordel ! C'ETAIT TROP BON !!!
Je ne pensais pas que c'était bagnole-bagnole-bagnole comme ça...
Muscle Car + chevaux sous le capot + Death Valley + keufs + radio, voilà le script, et ça suffit amplement, pas besoin de plus pour faire un film culte.
Le coup de l'animateur radio en mode narrateur renvoit aussi aux Warriors, mais comme les Warriors ne sont arrivés que 8 ans après, du coup de l'oeuf ou de la poule... Enfin bon bref on s'en fout.
Une bombe qui file à 200 à l'heure ce film, vivement le prochain visionnage.
A noter que Sepultura a repris un des thèmes de la BO de Jimmy Bowen, "F.O.E." sur l'album Against.

 

 


Attack ! (1956)

Seulement 2 ans après Vera Cruz, donc du western classique, et une décennie avant ses 12 Salopards, un pur brulôt antimilitariste de Robert Alrdich, à ranger aux côtés des Sentiers de la Gloire.
Avec un Jack Palance qui crève l'écran, et un Lee Marvin déjà au top en mode motherfucker.
Excellent aussi.

 



Lundi 04 Fevrier 2019 - 18:03:05

When Angels Sleep (en anglais), mais c'est un film espagnol qui narre les péripéties d'un cadre d'assurances tiraillé entre son taf où il subit les situations, l'anniversaire loupé de sa fille, sa femme chiante et un retour en bagnole mouvementé avec un accident à la clé.

Avis et spoils :

Franchement pas mal mené, même si des redondances et des comportements bizarres/incohérents (la drogue explique en partie un peu quand même pour la blonde hystérique) des protagonistes étirent cette histoire un brin rocambolesque qui finit comme un slasher. La fin est assez immorale, mais j'aurai aimé un développement plus marqué, avec par exemple quid de la réaction de l'épouse ? Quid de l'ADN ? Bref, dommage, car y'avait le matos pour faire un truc plus abouti, d'autant que l'acteur principal joue bien le coup. A noter une sosie de Béatrice Dalle jeune en second rôle.



Jeudi 14 Fevrier 2019 - 19:02:23

Je continue mon petit gavage TCM :


Out of Sight (Hors d'Atteinte, 1998)

Drôle, sexy, romantique mais pas trop gniangnian, casting 4 étoiles, et un petit lien avec Jacky Brown par ailleurs.
Je ne sais pas qui est la plus canon, Rennifer Lopez ou la photo du film, magnifique.
Du divertissement classieux qui passe tout seul.

 

 


The Sting (L'Arnaque, 1973)

2è visionnage, ahlala quel pied, on passera sur le réalisme mais on s'en fout, tellement jubilatoire ce film, jusqu'à la toute fin.
Là aussi gros gros casting pour un classique inoubliable.

 

 


The Wild Bunch (la Horde Sauvage, 1969)

2è visionnage là aussi. Et rebadaboum dans la gueule.
'tain mais, quand on pense que 2001 est sorti peu de temps avant, mais v'là l'époque quoi, enfin bref.
1969 et Sam Peckinpah met la grosse branlée, en quelque sorte son mètre étalon, on retrouvera dans ses futurs films les thèmes qui lui sont chers (décadence du monde moderne, l'humain dans ce qu'il a de pire, violence, amitié, et puis plein de poussière of course).
Intouchable, indéboulonnable.

 

 

Et puis un p'tit Chabrol aussi sur Arte :


Les Noces Rouges (1973)

Bien bien noir et cynique, même gore sur la fin, ah il s'était lâché le père Chabrol sur celui-là.
Piccoli extra, et puis on retrouve avec grand plaisir Claude Piéplu et sa gouaille inimitable.
Une certaine idée du cinéma français dirons-nous.