Au Revoir Là-Haut - Albert Dupontel - 2017

Synopsis d'Allociné :
Novembre 1919. Deux rescapés des tranchées, l'un dessinateur de génie, l'autre modeste comptable, décident de monter une arnaque aux monuments aux morts. Dans la France des années folles, l'entreprise va se révéler aussi dangereuse que spectaculaire...

Superbe film. Albert Dupontel, derrière et devant la caméra, réalise un superbe film hommage aux poilus d'après guerre, qui auront subis des séquelles autant physiques que psychologiques. J'ai beaucoup aimé.

Intellos s'abstenir avec Prisonnières de la vallée des Dinosaures (Massacre In Dinosaur Valley en VO - 1985)

Un petit groupe hétéroclite s'écrase en Amazonie et se fait courser par des indigènes et des trafiquants d'émeraudes. 

Le pitch est simple comme le film, avec un mix de scénar entre Cannibal Holocaust (sans le cannibalisme, mais avec les nanas nues) et A la Poursuite du Diamant Vert (pour le côté fun, sans les dollars de ce type de production). On y suit le groupe constitué de mannequins avec 2 sales types et une sorte d'Indiana Jones qui va tenter de sauver les nanas faites prisonnières à travers la jungle. 

Bon, c'est concon, fun parfois (miam la sangsue), un poil débile (un tir, et hop, une corde casse), coquin souvent, et ça se regarde comme une prod B des années 80. Pas désagréable à regarder toutefois grâce à de nombreux plans de nanas peu vêtues de quelques trouvailles (le masque de styracosaure, haha) et quelques attaques animalières avec un poil de gore (les piranhas, le coeur arraché), et comme ça se prend pas la tête (les stéréotypes à gogo assumés) difficile de l'être au long des 1h25 de film. T'aimes les nanas à poil et les aventures dans la jungle, ce film est pour toi. Pas de trace (enfin, 2 ou 3 uniquement dans le sable) de vrai dinosaure bien sûr. 

A savoir qu'une des héroînes est devenue championne de Formule 3 au Brésil depuis, comme quoi, le cinéma B mène à tout.

Plus intelligent mais pas moins intéressant, Labirent, vu en VOST, film Turc d'espionnage, sorte de mix entre Mensonges d'Etat et Syriana, voire un peu de Secret Défense pour les infiltrations (sans le côté Français) et un micro-soupçon de Jason Bourne. Une équipe Turque essaie de déjouer des attentats sur leur sol, avec l'aide (?) des services secrets anglais. A l'opposé d'un James Bond, porté par des acteurs très justes et un scénario solide, on navigue en plein Istanbul, couplé avec des scènes au Moyen-Orient et dans certaines villes occidentales (Francfort), avec tout ce qu'il faut de réalisme. Scènes d'interrogatoire, filatures, faux-semblants, infiltrés tout y est !

Franchement, ça vaut le pet, un bon 8/10 dans le genre. Si vous aimez les 3 films précités, foncez !

Steve de Jarnatt - Miracle Mile (1988).

J'adore. Sérieux. J'aime toujours WarGames mais intrinsèquement, ce film le bat à plate couture. Je veux dire... un rendez vous galant risque de déclencher l'anéantissement de l'Humanité. L'ambiance, certains acteurs que j'ai reconnus (notamment celui qui joue le psychologue dans Terminator). Pas fait attention à la BO de Tangerine Dream, cela dit. Mais pas grave, j'ai découvert ça et j'envie ceux qui en ont parlé dans les petites revues. Honnêtement, je trouve cela mieux que tous les films super reconnus et devant lesquels on est parfois en droit de se dire goguenard : "Et vous pouviez pas le dire plus tôt ?". Là, on pouvait pas le dire. Une sacrée exception.

Ah tiens, j'irai voir si je peux trouver ça pour voir.

Sinon, vu hier : Supernova 

Le pitch : Un vaisseau reçoit un message de détresse et se porte à son secours, en recueillant un membre seul survivant d'une station lointaine, des phénomènes spatiaux menacent le vaisseau qui doit fuir en ayant subi des pertes motrices importantes.

Avis : Déjà avec le pitch, on sent bien le sous-Alien, que Supernova n'est pas vraiment. Quelques idées, mais un peu noyées dans une vision pas très claire au final, avec des décors qui ont un peu vieilli alors que le film est assez récent (2000). Dommage, car c'aurait pu être un chouette film avec des séquences parfois réussies, même si on pense souvent à Alien. Les acteurs sont plutôt bien trouvés (Spader, Angela Bassett, la mimi Robin Tunney qui dévoile le haut avec désinvolture, mais aussi Lou Diamond Philips et Robert Forster que perso j'aime beaucoup et dont je regrette le peu de développement du personnage qu'il incarne). Ca se regarde facilement mais on est loin de l'intensité de Event Horizon par exemple.

State of Play ("Jeux de Pouvoir", 2009)

Décevant, très décevant même.
La direction des acteurs, ça l'fait pas du tout (pourtant c'est le mec qui a fait Le Dernier Roi d'Ecosse, de mémoire c'est un bon film), on a l'impression de regarder une série US lambda, et pour cause, c'est l'adaptation d'une série TV.
L'histoire est bien, ça se déroule plutôt bien, les persos ne sont pas trop manichéens, mais la trame est prévisible, pour ne pas dire cousue d'fil blanc.
Pas de musique particulière, pas d'ambiance particulière.
On a l'impression que les acteurs ne sont pas concernés, en tête R. Crowe en journaliste à la cool un peu crado, on n'y croit pas.
R. Mc Adams, bah c'est peu ou prou le même perso que dans Spotlight, en moins bien (on n'est vraiment pas du tout sur le même niveau de film).
Le Ben Afflouck s'en sort bien j'ai trouvé, ouais.
Bref, pas assez réaliste, pas crédible, en plus tout est raconté, tu peux décrocher et récupérer le fil un peu plus tard, sans déconner.
La 2de moitié du film est un peu plus intéressante, m'enfin bon, à regarder en mangeant ses chips quoi.

La Cité de la Peur - Alain Berberian - 1994

J'adore l'humour des Nuls et ce film est un condensé de conneries toutes plus hilarantes les unes que les autres. J'suis hyper content de l'avoir revu : .

Tout Pour Etre Heureux - Cyril Gelblat - 2016

Synopsis d'Allociné :
Antoine, bientôt quarantenaire, dilettante, égoïste et insatisfait ne s’est jamais réellement senti investi d’une mission pour s’occuper de ses filles, âgées de 5 et 9 ans.
Infantilisé par sa femme Alice, Antoine n’arrive pas à trouver sa place dans son foyer et décide subitement de la quitter pour une histoire sans lendemain.
Lorsqu’Alice lui confie leurs filles quelques jours par surprise, Antoine va se retrouver sur un continent inconnu. Et alors qu’il était incapable d’assumer son rôle de père à l’intérieur du noyau familial, il va finir par devenir une véritable « mère juive ».
Après avoir quitté sa femme par nostalgie de sa liberté d’antan, le nouvel Antoine va se retrouver confronté à une nouvelle nostalgie, celle de sa vie de famille…

Ca se regarde. J'aime beaucoup Manu Payet et pis voilà. Le film n'apporte pas grand chose.

"Mad Max Fury Road" - GEORGE MILLER (2015)

Une tuerie. Purement et simplement. Il enterre sans problème la trilogie originale, pour moi. Ce que certains lui reprochent c'est majoritairement le fait que Max ne soit pas le centre du film et qu'il n'occupe pas assez l'écran. Personnellement, ça ne m'a absolument pas gêné, car le héros de ce film, son essence même, c'est bel et bien le monde post-apo dépeint par Miller. Sur ce point, je vois "Fury Road" comme le film que l'australien cherche à réaliser depuis "Mad Max 2". Un aboutissement.

Esthétiquement, le film est ouf, les méchants sont géniaux (j'aime beaucoup le chara design de l'antagoniste principal), le mec qui joue de la gratte accroché au camtar, mais sans déconner... Si c'est pas une idée de génie. Et surtout, PUTAIN, ce que les scènes d'action déboîtent ! Il y a au moins une idée de ouf par séquence, les chorégraphies déchirent, le sound design appuie parfaitement l'action et les plans iconiques sont légion. Il y a bien longtemps que je n'avais pas été scotché comme ça par un film d'action. D'ailleurs, c'est simple, la dimension épique du métrage et l'aspect réaliste de ses séquences m'ont plusieurs fois fait penser à "Terminator 2". Alors, rien à voir dans le propos, bien-sûr, mais de par l'epicness dégagé et la non-surenchère de CGI, mon cerveau a plusieurs fois fait le lien avec le chef-d'oeuvre de Cameron (qui pour moi constitue le must en matière d'action movie).

Je comprends maintenant pourquoi tout le monde en parlait à sa sortie. Je vais me le choper direct en blu-ray.          

vincysteria dit :
La Cité de la Peur - Alain Berberian - 1994J'adore l'humour des Nuls et ce film est un condensé de conneries toutes plus hilarantes les unes que les autres. J'suis hyper content de l'avoir revu : . 

Tu serais bien avisé de prendre un chewing-gum et mille graviers (oui oui je sais), et de jeter un oeil au film que j'ai posté page précédente 

Sinon oui, excellent le Fury Road ! Malgré son scénar épais comme une feuille Rizla +, une bouffée d'air frais parmi la médiocrité globale actuelle.
Et en filigrane une "critique" de Daech, bon pour ma part c'est comme ça que je l'ai pris, mais je pense qu'il ny'a pas besoin de chercher plus loin.

The Aviator (2004)

Déjà vu (et j'avais adoré), donc là j'ai pris le temps de bien le décortiquer.
Moins la claque que la première fois, j'ai trouvé notamment que les effets numériques ont déjà pris un tout petit coup d'vieux.
Mais toujours un régal comment le perso principal est vraiment creusé en profondeur, c'est trop bien. Et globalement les acteurs déchirent.
Un des tout meilleurs Scorsese, pour moi, de Kundun à  Shutter Island, c'est simple, c'est le meilleur (Le Loup j'ai adoré, et Casino mériterait un revisionnage).
 

Revenge (2018)

Comme son nom l'indique, un R&R classique sur le fond (une nana se fait violer puis est laissée pour morte dans une région désertique, avant de retrouver ses assaillants). Il faut, pour apprécier, faire fi des invraisemblances (mais combien de litres de sang un être humain possède t-il ? A partir de quelle gravité une blessure immobilise t'elle ?), et du casting un peu hétéroclite (une nana délurée + un beauf couard + un gros nounours dont le perso est pas du tout creusé, et un casse-cou beau gosse). Les paysages, superbes, sont bien mis en valeur (nombreux plans larges), la nana surprend par son impact en mode Revenge alors que c'était pas gagné, étant plutôt à l'aise dans la partie aguicheuse. Beaucoup de sang, du gore, et avec des trucages corporels un peu too much, mais ça se mate facilement, d'autant qu'il dure 1h30. 6/10