Le Grand Cinéma >> Un film regardé, un post à combler (22)
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Mardi 26 Décembre 2017 - 19:27:59

faudrait que je le remate sicario......je l'ai un peu mal jugé au premier visionnage.



Mardi 26 Décembre 2017 - 20:40:02

Le livre a l'air bien sympa oui. Après, je crois que c'est le catalogue/ouvrage associé à l'expo se déroulant à la cinémathèque, cad bien illustré (dessins, notes, storyboard, photos), mais manquant peut être de détails dans les textes.

A la suite du doc sur l'Enfer de Clouzot, je suis un peu ambigu. Intrigué par le résultat qu'aurait pu donner tous ces tests et quelle représentation cela aurait donné de la folie, mais tout ces effets pour une histoire aussi simple... A l'inverse le Chabrol, dans mes souvenirs, est sobre et fonctionne très bien comme ça. Faut que je le revois du coup celui là puisqu'ils n'ont probablement pas la même approche.

 

Je crois que le Sicario s'est bien fait descendre ici, par forcément de manière justifiée selon moi. Ok le film n'est pas des plus original (et ne prétend pas l'être) que ce soit au niveau des acteurs, du scénario, des thématiques ou de la mise en scène. Il y a aussi de grosses baisses de tension lorsqu'on n'est plus sur le terrain. Cependant ces dernières fonctionnent biens (très bien même pour la 1ère grosse séquence), le personnage de Hunt n'est pas inintéressant et il y a une ambiance noire se dégageant de tout ça. Avec le recul un bon film de genre quoi. Je ne savais pas qu'un 2nd était prévu. A voir ce que cela peut donner avec un autre réalisateur.



Jeudi 28 Décembre 2017 - 00:04:30

 

Predestination

 

Pas mal du tout. Je suis pas très friant de ces pseudos film méta voyages dans le temps/univers parallèles/ou autre, avec un twist de fin pourrri genre Triangle ou autre. Mais là, certes le twist est assez prévisible, mais il est surtout assez intéressant. Difficile de parler du scénar sans trop en dévoiler. En gros ça parle de flics temporels. Perso ça me fait beaucoup penser à du Asimov, avec ces paradoxes en tout genre.

Bon c'pas un chef d'oeuvre non plus, mais un ptit film (1h40) sans prétention qui aime bien parler de paradoxes temporels. J'ai préféré ce film à Cohérence, plutôt bien foutu, mais dont je n'ai jamais compris où il voulait en venir.



Mercredi 03 Janvier 2018 - 11:17:14

The lost city of Z

 

 

L’histoire vraie de Percival Harrison Fawcett, un des plus grands explorateurs du XXe siècle.
Percy Fawcett est un colonel britannique reconnu et un mari aimant. En 1906, alors qu’il s’apprête à devenir père, la Société géographique royale d'Angleterre lui propose de partir en Amazonie afin de cartographier les frontières entre le Brésil et la Bolivie. Sur place, l’homme se prend de passion pour l’exploration et découvre des traces de ce qu’il pense être une cité perdue très ancienne. De retour en Angleterre, Fawcett n’a de cesse de penser à cette mystérieuse civilisation, tiraillé entre son amour pour sa famille et sa soif d’exploration et de gloire…

 

Le film est très beau et les scènes d'ouvertures m'ont ramener avec plaisir aux romans d'aventures de Kipling en particulier et à toute la littérature et filmographie qui tourne autour des grandes expéditions d'exploration du début du 20ème siècle. Apocalypse Now est également une référence qui vient rapidement à l'esprit lors de la première descente du fleuve.

Cependant, je l'ai trouvé un peu long et en même temps un peu juste sur l'aspect "obsessionnel" du personnage principal et, en dehors de la première expédition, il y a quelque chose de trop "facile" dans le rapport à la forêt et aux autochtones. 

Sinon ça reste du grand spectacle agréable à regarder.

 



Mercredi 03 Janvier 2018 - 13:30:10

Je l'avais vu au ciné. Ouais, bien mais sans plus "The Lost City of Z".


Beauté Caché - David Frankel - 2016

Synopsis :
Le patron d'une entreprise, Howard, ne se remet pas de la mort de sa fille survenue deux ans auparavant. Ses amis et copropiétaire de l'entrepise, voulant lui créer un électrochoc, décident de rentrer dans son jeu et de faire intervenir "L'Amour", "Le Temps" et "La Mort", trois entités auxquels Howard a envoyé une lettre à chacunes...

C'est un très beau film. Très dur, sur le thème de la perte d'un enfant (donc forcément, c'est pas gai...). Un casting formidable (Will Smith, Edward Norton, Keira Knightley, Kate Winslet...), qui vire un peu dans le larmoyant par moment, mais magnifiquement joué et mis en scène.



Jeudi 04 Janvier 2018 - 09:54:18

 = 

Raid Dingue - Dany Boon - 2016

Affligeant...



Vendredi 05 Janvier 2018 - 17:10:16

J'ai regardé Skorecki devient Producteur.

 

Cela date de 2013, c'est un vieux qui vire un jeune d'une masterclass parce qu'il a lu un de ses articles. Cela parle de cinéma mais le vieux il aime plus ça. Trop de mondanités, de piston, de théories, de parodies, de temples, de mythologie, de trucs et de machins. Je me suis fait chier, c'était pas très jouasse de voir un vieux déprimer devant la caméra. Vous voyez The Wall ? Et ben c'est la même chose. Avec une ou deux chansons, moins de dialogues, et à côté Pink est très sociable.

 

Il va avoir 75 ans d'ailleurs, soit trois quart de siècle à avoir appliqué à la lettre trois principes de l'ami Friedrich :

 

1° : Tu veux avoir la vie facile ? Reste près du troupeau (de cinéphiles) et oublie toi en lui.

2° : La foule est une somme d'erreurs qu'il faut corriger.

3° : Méfie toi des bons et des justes : ils adorent cruxifier ce qui inventent leur vertu. Ils méprisent les solitaires.

 

Ouais non j'déconne : encore un vieux con qu'on va adorer dans les petites bandes de mondains et de rebelles du placard. Il n'avait qu'à pas aimer le cinéma : en plus, il aimait déjà la musique avant. Par moments, c'était intéressant quand même.

 

 

 

 

Au fait, il s'appelle Louis Skorecki, il était à Libération où il a massacré Retour vers le Futur et tant d'autres.



Vendredi 05 Janvier 2018 - 23:02:58

  blade runner 2049

 

J'avoue avoir été très déçu lors de sa sortie...j'en attendais tellement et j'avais refusé le parti pris du film.

 

J'ai bien plus apprécié ce deuxième visonnage même si certains raccourcis ne me plaisent toujours pas.

 

 

 

sinon

 

  From hell

 

bien sympa cette vision de j'ack l'éventreur et la théorie de l'enquète.



Lundi 08 Janvier 2018 - 14:59:50


Il a déjà tes yeux - Lucien Jean-Baptiste - 2016

Synopsis :
Pour la première fois, une famille noire va adopter un bébé blanc.

La fin part dans le guimauve et le n'importe quoi, mais ça se regarde bien. C'est plutôt rigolo, Vincent Elbaz est franchement drôle. C'est pas mal, on passe un bon moment.



Mardi 09 Janvier 2018 - 12:09:37


A Most Violent Year (2014)

Par le réal de Margin Call, thriller qui tire sur le drame, c'est sobre, plutôt noir, bien pensé, aucun chichi dans la mise en scène, c'est cohérent et réfléchi.
J'avais pas percuté que le rôle principal, Oscar Isaac, ben c'est le mec des 2 derniers Star Wars. Là, rien à voir, dans un rôle de patron d'entreprise pétrolière dans une situation délicate, dont les camions-citerne se font "carjacker", et dont les soutiens se font rare en période de débandade.
Ce mec a vraiment un bon p'tit charisme, là dans des scènes plus "dramatiques" il se défend carrément bien, la direction des acteurs est très bien au passage.
Et le 2è rôle c'est J. Chastain, toujours très pro comme à son habitude.
Cool.




Lost Highway (1997)

20 ans déjà... toujours aussi énorme, on peut pratiquement parler de chef-d'oeuvre, je pense qu'on peut maintenant l'affubler du "classique" de rigueur.

Coincé quelque part entre Twin Peaks et Mullholland Drive, le génie de Lynch peut-être là à son apothéose (on peut aussi préférer le suivant), où chaque plan a son importance, chaque courbe semble millimétrée, où ton attention est sans cesse mise à contribution, où ton cerveau se fait balader gentiment, et où t'en redemandes tellement c'est bon...
On sent quand même l'influ hitchcockienne omniprésente, cette trame de film noir, ces contre-plongées exacerbés, ce côté "illusion" avec ces "étirements" de plans où Lynch s'en donne à coeur joie de jouer avec les perspectives... Cet onirisme omni-présent aussi, la matérialisation cinématographique du rêve, obsession lynchienne si brillamment mise en valeur par le père Badalamenti, une BO renforcée d'ailleurs de moments forts, comme le titre de Brian Eno interprété par Bowie ("I'm Deranged") en ouverture et en clôture du film, où la présence du titre éponyme de Rammstein, qui colle à merveille avec le dénouement dans le "Lost Highway Hotel". Le rêve, hollywoodien aussi, on retrouvera ce même cadre d'Hollywood dans Mullholland Drive, ce côté superficiel presque irréel qui sied à merveille à cet univers onirique, où les frontières avec la réalité perdent leurs contours...

Et que dire des acteurs, pfff là aussi c'est la quasi-perfection.
Le jeune Balthazar Getty, quasiment méconnu à ce moment là, avec sa gueule d'ange, dans les bras d'une Patricia Arquette quasi extra-terrestre, qui par sa seule présence te fais perdre les pédales tant elle en impose, ou encore ce Bill Pullman parano complètement siphonné mais pour qui le spectateur développe une certaine empathie (un saxophoniste péteux d'Hollywood, c'était pourtant pas gagné...), pour ne pas dire qu'on le trouve attachant, là aussi c'est tout le boulot de Lynch qui fonctionne à merveille.
Et cet homme-mystère qui pourrait être le pote de la dame à la bûche dans Twin Peaks...
Et Robert Loggia, je terminerai sur lui, bordel pour moi je trouve qu'il explose littéralement l'écran dans le film, la fameuse scène de la Merco, 1 400 chevaux c'est là que ça paye hahaha, ULTIME !!! Qu'il repose en paix, pour mémoire Robert Loggia souvenez-vous, c'était aussi le Franck de Scarface.