Johnny s'en va-t-en guerre - Dalton Trumbo (1971)

Un jeune soldat, après une explosion d'un obus, se retrouve sans bras, jambes et visage. Il est maintenu en vie par des médecins pour la science... Sauf qu'il est conscient!

BOOM LA CLAQUE. Trumbo adapte son propre roman (1939). Rien de coco ici, juste un film anti guerre très fort sur l'aspect psychologique. Le film alterne entre moment présent/image de guerre (noir et blanc) et réverie/souvenir privé (couleur). Cela devient un poil lassant (disons que l'histoire avance un poil lentement), mais rien de bien grave par rapport à la puissance de cette situation complétement absurde! Apparemment One de Metallica est inspiré de ce film.

Feux dans la plaine - Kon Ichikawa (1959)

"SLAP"... c'est par une claque que le film commence. Elle est donnée par un supérieur qui est en train de gueuler sur un soldat revenant de l'infirmerie après 3 jours alors que ses camarades lui avaient donné pour 5 jours de nourriture... Absurde, c'est l'idée de ce film une nouvelle fois anti guerre, mais plus cru, organique et sombre que "Johnny...". Onc suit ce soldat japonais sur une île où son armée est en déroute face aux US qui les encercles et ont coupé vivre etc. On découvre donc une "armée" faite de soldats qui survivent comme ils peuvent façon zombie (y a du cannibalisme). Superbe noir et blanc qui aide à l'ambiance crade. Bref encore une fois les bons côtés de la guerre en somme.

Moins marquant que le "Johnny..." peut être par le fait qu'il soit plus austère et prend moins par les sentiments, mais a recommandé tout de même.

Le Train - Jon Frankenheimer (1964)

Cela passe une nouvelle fois pendant la WWII, 1944. La résistance française menée ici par Lancaster... (c'est le seul "défaut" du film, une star américaine qui joue le héro de la résistance représentée par des acteurs français comme Albert Rémy et Michel Simon) doit faire en sorte qu'un train contenant les oeuvres d'art française (le génie de la France) n'arrive pas en Allemagne. C'est un film plus léger que les précédents, car plus axé sur l'action et la "bravoure" (cela reste la guerre, faut faire avec et c'est moche). Pas de grosse réflexion, si ce n'est "est-ce que cela vaut le coup de risquer des vies pour des oeuvres d'art ?". Ca fonctionne bien tout au long des 2h10 du film, malgré quelques baisses de rythme. Lancaster est, bien entendu, la star et filmé comme telle, mais il n'écrase pas trop les autres je trouve. A noté la prestation de Paul Scofiled en nazi convaincu jusqu'au bout.

Un bon film de guerre/action. Il est plus réussi que Monument Men (même si ce n'est pas la même approche).

Johnny Got His Gun, un monument ce film. Je l'avais découvert il y a très longtemps un soir sur Arte. Claque également. Genre le truc qui te hante. Et en effet, le clip de One reprend des images du film.

I Saw the Light: le biopic d'Hank Williams. Bon il y a des zones d'ombres, c'est pas forcément bien filmé et c'est tiré d'une biographie non traduite en français donc j'imagine que le livre doit être plus complet...

En espérant que celui-ci soit traduit prochainement de même que les textes des chansons car elle doivent avoir leurs importance vus le film.

J'aurais aussi aimé qu'il montre l'importance de sa musique pour certains compositeurs

Ziidjan dit :
 
Charade, film réalisé par Stanley Donen avec Cary Grant et Audrey Hepburn, 1963. VF  Vu sur Arte à l'instant sans rien n'en savoir ; plutôt excellent ce film à suspens qui nous place en plein dans une affaire de gros sous où tout le monde cherche à accaparer un pactole. Au centre, la veuve du dernier possesseur dont la survie est assez incertaine. Sans en dire plus - ce genre de film repose sur l'inconnu - c'est franchement prenant, les implications des différents personnages sont floues, on cherche à comprendre, on veut savoir et l'ajout d'une touche d'humour plutôt habile (surtout les dialogues) diversifie les émotions. Vous excuserez mes lacunes dans ce genre et donc cette comparaison peut-être peu pertinente, mais j'y ai senti, dans ce brouillard d'indices, la même façon d'appliquer la Tension, de questionner chaque personnage que dans un Usual Suspects (de manière plus légère), à ceci prêt que le spectateur base son enquête sur un récit direct et non a posteriori. 

Ca cabotine un peu beaucoup mais qu'est ce que ça fonctionne bien, glisse tout seul ce film, pas vu le temps passer.
Et niveau acteurs ça assure, Grant et Hepburn irrésitibles, Coburn avec ses faux airs de Ch. Bronson, et le grand G. Kennedy qu'on retrouvera plus tard dans les "Y'a-t-il...", impeccable.
Du très bon.
 

Ah, sympa que tu te le sois envoyé et que tu aies accroché! oui c'est vrai que ça fleure bon le vieux film, les dialogues ne sont pas d'une profondeur incroyable (quoiqu'en VO peut-être plus, la VF reste bien) mais, comme tu le dis, ça passe tout seul et c'est un bon moment ; ça me suffit bien moi et en effet les acteurs sont très bons!

LaTortue Rouge - Michael Dudok de Wit - 2016

Pardon si celui-ci est un peu HS vu qu'il s'agit d'un film d'animation mais autant faire d'une pierre, deux coups et ne pas surcharger les sujets. Bref : film d'animation franco-belge qui déjà intrigue par sa création car il s'agit d'une production des studios Ghibli, avec donc une association assez originale de styles, d'un côté la BD occidentale et de l'autre, la patte si reconnaissable du studio jap. Notre héros se retrouve isolé sur une île sauvage (avec tout le poids psychologique qui en découle) et cherche à s'en échapper en multipliant les embarcations. Problème, une énorme tortue rouge fracasse chacune de celles-ci et le héros revient immanquablement au point mort ; par une nuit étoilée, les deux êtres se font face et alors commence une histoire pour le moins étrange...

Visuellement excellent, car avec un style graphique fort et agréable, le film se pare régulièrement d'une esthétique quasiment photoréaliste et l'intervention des éléments naturels comme force suprême ravira les amateurs de Ghibli (ce tsunami fait peur, vraiment peur). En cela, le film est à voir mais j'émets personnellement une énorme réserve sur l'histoire : aucun dialogue du film, tout est implicite dans le message qui est véhiculé, les scènes se focalisant sur des tranches de survie. Et je n'ai pas du tout compris les raisons du basculement de l'histoire, au contraire de la fin repérable à 30 bornes et décevante. Un pote m'a dit "c'est poétique", certes, mais c'est vide. En tout cas, amateurs du genre, voyez le.

Ziidjan dit : Ah, sympa que tu te le sois envoyé et que tu aies accroché! oui c'est vrai que ça fleure bon le vieux film, les dialogues ne sont pas d'une profondeur incroyable (quoiqu'en VO peut-être plus, la VF reste bien) mais, comme tu le dis, ça passe tout seul et c'est un bon moment ; ça me suffit bien moi et en effet les acteurs sont très bons!

C'est pas mal écrit quand même, genre la petite ritournelle "vous êtes divorcés ?", y'a des bons petits dialogues, faut dire qu'avec l'imbroglio sur l'identité du perso principal ça aide...  bref ça glisse tout seul ;)
 

Ziidjan dit : Ah, sympa que tu te le sois envoyé et que tu aies accroché! oui c'est vrai que ça fleure bon le vieux film, les dialogues ne sont pas d'une profondeur incroyable (quoiqu'en VO peut-être plus, la VF reste bien) mais, comme tu le dis, ça passe tout seul et c'est un bon moment ; ça me suffit bien moi et en effet les acteurs sont très bons! LaTortue Rouge - Michael Dudok de Wit - 2016Pardon si celui-ci est un peu HS vu qu'il s'agit d'un film d'animation mais autant faire d'une pierre, deux coups et ne pas surcharger les sujets. Bref : film d'animation franco-belge qui déjà intrigue par sa création car il s'agit d'une production des studios Ghibli, avec donc une association assez originale de styles, d'un côté la BD occidentale et de l'autre, la patte si reconnaissable du studio jap. Notre héros se retrouve isolé sur une île sauvage (avec tout le poids psychologique qui en découle) et cherche à s'en échapper en multipliant les embarcations. Problème, une énorme tortue rouge fracasse chacune de celles-ci et le héros revient immanquablement au point mort ; par une nuit étoilée, les deux êtres se font face et alors commence une histoire pour le moins étrange... Visuellement excellent, car avec un style graphique fort et agréable, le film se pare régulièrement d'une esthétique quasiment photoréaliste et l'intervention des éléments naturels comme force suprême ravira les amateurs de Ghibli (ce tsunami fait peur, vraiment peur). En cela, le film est à voir mais j'émets personnellement une énorme réserve sur l'histoire : aucun dialogue du film, tout est implicite dans le message qui est véhiculé, les scènes se focalisant sur des tranches de survie. Et je n'ai pas du tout compris les raisons du basculement de l'histoire, au contraire de la fin repérable à 30 bornes et décevante. Un pote m'a dit "c'est poétique", certes, mais c'est vide. En tout cas, amateurs du genre, voyez le.

Je l'avais publié dans le Topic "Films d'Animations". J'ai globalement le même avis que toi, le manque de dialogue est quand même dérangeant au bout d'un moment. La scène du Tsunami est l'une de mes préférées également. Très impressionnante. J'avais bien apprécie même si le film souffre de quelques lenteurs et de ce manque de dialogue.

Radiostars - Romain Levy - 2012

Synopsis : 

La radio Blast FM vient de passer numéro deux. Pour retrouver sa première place, elle envoie son équipe de la matinale parcourir la France et animer des petites émissions chaque matins dans des villages. Au fur à mesure, des liens se tissent entre les différents membres de l'aventure.

Une belle réussite que ce film. Des acteurs qui jouent juste : Payet, Cornillac, Attal... On passe un moment agréable. Loin d'être indispensable mais recommandable tout de même.

Grave

Synopsis: Comme le reste de sa famille Justine est végétarienne et va faire des études pour être vétérinaire.

Lors du bizutage des nouveaux, elle est obligée à manger de la viande crue. Ce petit morceau de viande va être le déclencheur d'un boulerversement interne radical.

Je le poste ici et non pas en film d'horreur car pour moi ce n'en est pas un. Certes il y a des scènes gores  et un peu d'hémoglobine mais pour un film sur cette thématique rien de bien méchant (et je ne suis pas une aficionada de film gore blasée, loin s'en faut). Je ne comprends même pas pourquoi, il y a eu tellement de foin autour de ces passages. Quant au suspense et au côté angoissant, je ne les ai pas vu passer non plus (bon en même temps j'avais revu Shining la veille. Ceci explique peut être cela).

Au final, c'est la manière assez crue de filmer le quotidien qui peut être le plus dérangeant dans ce film (pour les moins de 12 ans ) que le côté gore.

Bref, ça se regarde mais pas de quoi casser 3 pattes à un canard ni faire tout ce ramdam autour du film.

bien d'accord avec toi, vu recemment et je ne l'ai même pas posté ici, ne sachant dans quelle catégorie le classer ni même quoi en dire. A part peut être que c'est Français donc, une signature particulière.