Sympa ce Grave, pas un grand film c'est sûr mais ça se laisse regarder.

ISRA 88

Anderson, un scientifique, se porte volontaire pour une mission de reconnaissance à bord de la navette spatiale ISRA 88. Le voyage est risqué et devrait durer plusieurs années. Avec le lieutenant-colonel Richards comme seul compagnon à bord, Anderson doit en effet tenter d'atteindre les limites de l'univers.

Là par contre j'ai perdu 2 heures de ma vie devant deux clampins dans un vaisseau sensé trouver les limites de l'univers...

L'un étudie les abeilles, l'autre les anguilles, c'est passionnant, Bref je me suis bien fais chier, il y'avait peut être une subtilité à comprendre mais le film est tellement soporifique que je n'ai pu la saisir.

Envie d'une comédie. J'ai donc essayé " Rock and Roll " de Canet.

Au bout de 5 minutes petite avance rapide puis encore une puis extinction de la bête.

Non découragée par cet échec, j'ai enchainé avec "Thérapie Père Fils" parce que Berry et Gamblin.

Synopsis: Ils sont flics, ils sont père et fils, ils ne se supportent pas et sont contraints à suivre une thérapie père-fils.

D'entrée de jeu ça pose le cadre de la relation entre Berry et Wali Dya et le ton du film.

C'est une bonne petite comédie sans prétention. Ca m'a fait rire et c'est tout ce qu'on lui demande. 

A voir pour se détendre.

CelestialFuneral dit : Johnny s'en va-t-en guerre - Dalton Trum Feux dans la plaine - Kon Ichikawa (1959)"SLAP"... c'est par une claque que le film commence. Elle est donnée par un supérieur qui est en train de gueuler sur un soldat revenant de l'infirmerie après 3 jours alors que ses camarades lui avaient donné pour 5 jours de nourriture... Absurde, c'est l'idée de ce film une nouvelle fois anti guerre, mais plus cru, organique et sombre que "Johnny...". Onc suit ce soldat japonais sur une île où son armée est en déroute face aux US qui les encercles et ont coupé vivre etc. On découvre donc une "armée" faite de soldats qui survivent comme ils peuvent façon zombie (y a du cannibalisme). Superbe noir et blanc qui aide à l'ambiance crade. Bref encore une fois les bons côtés de la guerre en somme.Moins marquant que le "Johnny..." peut être par le fait qu'il soit plus austère et prend moins par les sentiments, mais a recommandé tout de même.

Je l'ai regardé... au même moment, je crois. Et perso, j'ai eu plus de mal vers la fin. Tu penses qu'à deux reprises, ça aurait pu s'arrêter, mais non. Mais il y a des scènes limite marrantes, enfin, rire jaune (quand un soldat prend les chaussures du précédent). Après, je crois que le personnage survit moralement un peu trop facilement. Mais la scène de cannibalisme est assez glaçantz. Tu jurerais du Romero avant l'heure en ajoutant un peu de trucages...

The Dark Valley (2017) : film Autrichien avec Sam Riley (que certains auront pu apprécier dans le biopic de Ian Curtis Control). On pense à Impitoyable ou les films avec et de Clint Eastwood en un peu plus longuet. 

Un photographe arrive dans une vallée où il demande aux habitants de l'héberger moyennant finances. Vivant en autarcie, sous l'emprise de 5 frangins, la petite communauté n'est pas aussi tranquille qu'on croit.

Ca se regarde, mais le rythme très lent et le jeu un peu monochrome de Riley n'arrangent rien. Pourtant, même si le thème est pompé sur les Eastwood genre Pale Rider, ça reste un film soigné et à la belle photographie. 2/3 maladresses (putain, la fusillade en musique), mais globalement, un film moyen auquel un peu de péripéties dans le scénar n'auraient pas fait de mal. 12/20

The Tin Star (1957, traduit par "Du Sang dans le Désert", ou "L'Etoile de Fer")

Déception.
Du beau linge, Henry Fonda, le jeune Anthony Perkins, Lee Van Cleef dans un 2d rôle, le tout filmé par Anthony Mann, quand même quoi !
Eh bah non, rôle parternaliste 'johnwaynien' pour Fonda (et ça ne lui va pas super bien j'ai trouvé... ), Perkins au charisme d'huitre limite fatigant, bon Lee Van Cleef a un rôle de bad guy, encore heureux haha !
Et pour un film de 57 c'est pas très rythmé, déroulement pas folichon, manque de zik (pourtant c'est Bernstein), bref, c'est vu quoi...

The Salavtion (2014)

Toujours western mais bien plus récent, et bien plus dur comme film (là on est dans la vengeance).
Dommage que la scène d'action finale ne soit pas très captivante (musique lambda notamment), car dans l'ensemble c'est très convaicant.
Très sobre niveau mise en scène, et surtout niveau acteurs c'est du costaud : M. Mikkelsen toujours nickel, Eva Green dans un rôle sur-mesure de veuve mutilée, avec son regard dur je l'ai trouvée parfaite ! Et on a même Canto, qui tient bien son perso mais n'a melheureusement que 3 ou 4 répliques, on en aurait bien pris un peu plus.
Un petit effort sur l'ambiance et les ziks, et le film aurait été excellent. Mais du bon quand même.
 

Orange Mécanique - Stanley Kubrick - 1971

Synopsis :

Dans un futur proche, un groupe de jeunes hommes sévit : ils n'ont aucune morales. Ils battent, violent, insultent... Un monde d'ultra-violence. Un soir, une virée tourne mal et le leader du groupe se retrouve en prison. Ce dernier va subir un programme révolutionnaire pour être soigné.

Et bien, on peut dire que c'est... Dérangeant...

J'ai du mal à faire une conclusion sur ce film. J'ai trouvé les acteurs excellents, des plans bien filmés, des passages amusants (le plan à trois en accéléré), d'autres très dérangeants (le viol sur "Singin' in the Rain"... On la voit plus du tout pareil cette chanson après ça). J'ai moins aimé certaine prise de sons, comme dans la prison où ça résonne beaucoup et on comprend pas forcément tout. Mais je dois reconnaître que j'ai beaucoup de mal avec le style de Kubrick (je suis encore perplexe lorsque je repense à 2001, l'Odyssée de l'Espace). Je trouve qu'il n'y a pas forcément de morale et je vois pas toujours où il veut en venir. Après je comprend que ce film ait marqué toute une génération car il est très bon.

Un film que kubrick a voulu intemporel selon moi, car il a tout conceptualisé, le language, les habits, les décors. Je pense qu'il a fait exprès, bien qu'il l'ai fait avec la vision de l'époque ( a ça on ne peut échapper) de faire ceci pour que tous ceux qui regardent ce film, même dans l'avenir ne puissent le situer dans le temps, comme si il le voulait toujours actuel.  Je vois ça comme ça et moi aussi j'ai pas vraiment trouvé de morale a ce film toutefois génial.

A ceux qui nous ont offensés

Synopsis:

Chad Cutler, qui vit de combines en tout genre organisées par son père, tente d'échapper à son emprise afin d'offrir une vie meilleure à ses enfants mais ce dernier ne l'entend pas de cette oreille.

Film british tournant autour de la vie d'un clan de manouche, les premières scènes du film vous feront inmanquablement penser à Snatch et à One Punch' Mickey O'Neil.

La comparaison s'arrêtera là car même si le film est assez plaisant, il manque quelque chose pour le faire vraiment décoller. Plus de fougue et d'exaltation auraient été les bienvenues notamment dans les confrontations entre le père et le fils qui restent très plates.

Les notes d'humour et les quelques courses poursuites viennent malgré tout épicer le tout.

John Wick 2

Bon j'ai essayé pour le divertissement, mais non je trouve ça débile. Faire un film d'action où tout est impossible, personnellement je ne vois pas l'intérêt. Le premier était déjà excessif dans le genre, mais on pouvait se dire que pour les chorégraphies c'était regardable, un plaisir très coupable. Cette fois, même cet aspect (s'il est cependant techniquement irréprochable) manque de punch ou d'originalité. Restent alors des personnages en acier possédant 9 vies et des cascades surréalistes. Chouette.

Ah oui, c'est du grand n'importe quoi John Wick. Le body count est hallucinant, et les 7 milliards d'individus qui peuplent la Terre appartiennent tous en fait à la même guilde de tueurs, mais va comprendre, j'ai passé un bon moment en les matant, hé hé. J'aime bien cet univers dystopique et Keanu assure bien malgré ses 53 ans, et même s'il est mauvais acteur, je l'ai toujours bien aimé. Comme Cricri Lambert, j'ai une tolérance inouie pour ses films.

Les chorégraphies au flingue me rappellent les katas de Equilibrium, film que j'aime bien comme on en a déjà discuté par ici, et les combats au corps à corps qui utilisent le Ju-Jitsu, ça change du kung fu. Je trouve ça bien foutu, tout en reconnaissant que l'ensemble entier est largement abusé.

Je plaide coupable.