Le Grand Cinéma >> Un film regardé, un post à combler (22)
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Lundi 17 Avril 2017 - 10:57:28

Très bon, celui-ci. Les suites sont vraiment dispensables, par contre.


Lundi 17 Avril 2017 - 10:59:30

C'est ce que je pense aussi.



Lundi 17 Avril 2017 - 13:57:26


citation :
Roots77 dit :
Ah, pour le coup, je connais bien plus "Class Of 1999", que j'adore (je l'ai saigné quand j'étais gosse). "Class Of 1984", je l'avais vu une fois, il y a bien longtemps. J'avais aimé. Faudrait que je me le remate.

Class 99, ha ha, c'est fun mais tellement naze. Un pur nanar, donc, estime obligatoire.
Tiens, voici les quelques lignes que j'avais posté ici lorsque j'ai enfin trouvé le courage de le mâter :



citation :

Un beau nanar que cette fausse suite du culte Class of 1984 réalisé par le même tâcheron Mark L. Lester. Beaucoup moins inspiré et louchant sérieusement sur le Terminator de Cameron, notre pourtant sympathique réal de Commando commet un film fun, sorte de mélange improbable de post apo italien du début des 80's (Les Guerriers du Bronx, 2019 après la chute de New York), de films cybernétiques (Cyborg, Robocop) et de teen movies.

On peut y voir, en vrac, et parmi de nombreuses têtes à claques boutonneuses fan de glam Metal,
un Patrick Kilpatrick en grande forme, un Malcolm McDowell qui ne croit absolument pas à son rôle de proviseur puisqu'il fout sa bonasse de fille dans ce lycée de givrés, une Pam Grier qui ne montre même pas ses nibards et un Stacy "Mike Hammer" Keach en blond platine avec un mulet et des lentilles de Serpent en train de bouffer une banane en expliquant que si quelques élèves meurent tabassés par des profs cyborgs, c'est pas bin grave car la sécurité de l'école est enfin assurée...


Class 84 en revanche, putain de chef d'oeuvre. LE film qui a initié cette vague de films de lycées US craignos. Un film d'anticipation noir et pessimiste, complètement habité par Perry "Riptide" King et Timothy Van Patten, depuis passé à la réalisation. Quand il s'éclate la gueule tout seul sur un lavabo de chiotte pour faire casquer son prof, brrr. Et joli moment également quand il touche au piano, démontrant à tout le monde qu'on peut être un voyou sensible et éduqué. Il y a Michael J. Fox aussi qui passe par là. Un film cru, dur et violent qui brosse un constat pessimiste du système d'éducation américain.





Mardi 18 Avril 2017 - 12:59:34



A Bout de Souffle - Jean-Luc Godard - 1960

Synopsis :
L'itinéraire de Michel, jeune délinquant, qui, après avoir volé une voiture à Marseille et abattu un policier, retourne à Paris retrouver la fille dont il est amoureux. Mais il est poursuivit par la police...

Je pense que j'ai regardé ce film beaucoup trop tard pour l'apprécier à sa juste valeur. Je lis partout que c'est un chef d'oeuvre qui a révolutionné une multitude de code... Je l'ai trouvé très bon, la scène de la discussion entre Michel et Patricia dans la chambre est superbe. Mais je ne l'ai pas trouvé sensationnel non plus. C'est peut-être générationnel...


Mardi 18 Avril 2017 - 17:50:13


citation :
Miskatonic dit :
...qu'on peut être un voyou sensible et éduqué.



Mouai, c'est surtout le cas typique du psychopathe/sociopathe/tro-1-geni-du-mal-sans-moral-sans-remords-qui-a-le-diable-en-lui-tavu, il est intelligent et manipulateur, belle gueule, belle élocution mais c'est qu'un masque et c'est un adepte de l'ultra-violence au meme titre que Alex DeLarge, donc sensible et éduqué je penses pas, surtout quand tu vois la scene de la rencontre entre Norris et sa (connasse de) mère, un démon déguisé en ange ouai.

Mais c'est que mon avis c'est les deux termes que t'a employer qui m'on fait réagir car selon moi ils sont en total opposé avec la personalité de Stegman


Mardi 18 Avril 2017 - 18:30:38

@Miska: Bien tendu ce Class 84 avec une dernière demie heure archi violente.

Toril



Synopsis: Acculé par les dettes, un paysan du sud de la France tente de se suicider. Afin d'aider son père, le plus jeune fils décide de s'associer avec des trafiquants de drogues pour un coup unique. Mais ces derniers ne l'entendent pas de cette oreille.

Mélange de drame social et de thriller, le film est très noir jusque dans sa conclusion.
Il n'est pas long mais un rythme lent le rend parfois un peu poussif. Quant à la violence, elle est présente tout le long (violence sociale et des gangs) mais de manière très subjective. Les passages violents, qui dans d'autres films se traduiraient par un excès de sang et de balles, sont ici amenés de manière très stylisée (ralentis, beauté de l'image) et le coeur de l'action est mis en arrière plan pour centrer l'image sur les réactions du personnage principal qui y est confronté sans jamais y participer de manière effective.





Mardi 18 Avril 2017 - 20:06:33


citation :
Impnaz100 dit :
Mouai, c'est surtout le cas typique du psychopathe/sociopathe/tro-1-geni-du-mal-sans-moral-sans-remords-qui-a-le-diable-en-lui-tavu, il est intelligent et manipulateur, belle gueule, belle élocution mais c'est qu'un masque et c'est un adepte de l'ultra-violence au meme titre que Alex DeLarge, donc sensible et éduqué je penses pas, surtout quand tu vois la scene de la rencontre entre Norris et sa (connasse de) mère, un démon déguisé en ange ouai.

Mais c'est que mon avis c'est les deux termes que t'a employer qui m'on fait réagir car selon moi ils sont en total opposé avec la personalité de Stegman

L'un n'empêche pas l'autre. C'est une personnalité malfaisante, arrogante, un pervers narcissique névrosé et manipulateur, et dans le même temps un bourgeois éduqué capable de te filer le frisson quand il laisse son émotion sortir au détour d'un morceau joué au piano. Il ne feint pas dans cette scène, sur de ses moyens, il démontre juste qu'il n'a pas besoin de recevoir l'éducation d'un prof de musique qu'il estime minable. Une scène révélatrice de sa nature complexe dont tu sembles avoir loupé l'interprétation.



Mercredi 19 Avril 2017 - 00:21:49

Ca se tient aussi


Jeudi 20 Avril 2017 - 11:06:04

C'est la triade noire de la personnalité: narcissisme - machiavélisme et psychopathie qui n'exclut pas la connaissance des codes sociaux et une sensibilité au "beau" (pas au sens de la reconnaissance et/ ou intérêt pour les sentiments d'autrui). 





Jeudi 20 Avril 2017 - 12:40:19

Samson et Dalila (1949)


Superbe film de Cécil B. Demille (Cléopâtre, Les dix commandements, les croisades....) porté par deux magnifiques acteurs : Victor Mature et la sublime Hedy Lamar. Tiré de la légende biblique qui à quelques détails prés ( l'histoire de l'essaim d'abeilles et du miel dans le corps du lion n'apparait pas ici, ni les renards aux queues enflammées qu'envoie Samson pour brûler les champs des philistins ) est respectée.