Le Grand Cinéma >> Un film regardé, un post à combler (21)
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Vendredi 05 Août 2016 - 19:39:01

Bon je poste ça ici parce que ça marche pas sur le forum adéquat



Satoshi Kon - Perfect Blue (1997)

LEGER SPOIL INSIDE

Avec Paprika j'avais déjà eu l'impression d'être une marionnette avec laquelle Satoshi Kon joue avec délice mais là c'est encore le niveau au dessus. Ballotté comme une brindille dans une tornade, voilà ce que j'étais plus qu'un spectateur. Satoshi plonge non seulement son héroïne mais aussi ses spectateurs dans une psychose infernale où son rôle, sa vie, ses rêves et ses hallucinations s'entremêlent à tel point que toutes les deux secondes je tapais du poing sur la table en rageant de voir que Kon se jouait de moi. C'est nerveux, brillant, glauque, un thriller dantesque.

FIN SPOIL

Après niveau animation c'est plutôt faible (l'animation des persos en scène d'intro m'a notamment fait tiquer) mais on peut pas demander de faire un Princesse Mononoké (sorti la même année) quand on a 1 million de dollars de budget contre 18 millions pour celui pré-cité. Kon fait des merveilles avec presque rien et vous renverse la tête en à peine 1h15.

EDIT 22h40



Easy Rider - Denis Hopper (1969)

Voilà un film bien particulier, égérie de mouvements cinématographique et culturel, ne racontant pas grand chose mais exprimant avec une profonde sincérité une idéologie ainsi que ce qui gravite autour. Si le film est indéniablement la cause d'un chamboulement massif dans les années 70 pour l'industrie du cinéma ainsi qu'un manifeste pour toute une communauté, force est de constater qu'il m'est pour moi bien difficile de trouver quelque chose qui me convient dans ce film. A part pouvoir rajouter à ma watchlist ce pilier du Nouvel Hollywood et vu un autre rôle du grand Jack (et sa magnifique tirade), n'étant moi-même pas affilié de quelque manière que ce soit à ce propos hippie, ben je m'en moque un peu.

J'estime que c'était à voir pour le côté historique de la chose mais pour ma part je l'oublierai vite.



Lundi 08 Août 2016 - 19:06:15



SIDNEY LUMET - The Offence (1972).

Ben dites donc. Il a fait fort Sean Connery, il en voulait à l'icône James Bond à ce point ? A cette époque, son fantasme était de déchirer des posters de Goldfinger et On ne vit que deux Fois ?

Quoi qu'il en soit, j'ai été scié la première fois que je l'ai vu. En terme de changement de look et d'orientation, Chrisitan Bale peut aller se rhabiller : Connery, pour se défaire de son image, y est allé au marteau piqueur. Cette histoire sordide de pédophilie, d'échanges de point de vue flic/criminel et de décors morne aurait pu être un gros rocher dans le lac. Je me demande même des fois si cela n'a pas servi d'inspiration à Alan Moore pour Killing Joke.
Cela paraitra aussi capillotracté mais j'ai aussi pensé au Dark Knight : deux mecs pas net enfermés dans une même pièce, la tension qui monte. Les flics ont trop les boules, tout ça pue trop...

Bien sinistre. Dans quelques jours, c'est le tour du film L'Autre de Robert Mulligan. On va voir lequel des deux entretient le plus le malaise.



Lundi 08 Août 2016 - 22:36:54

On peut surement a juste titre regretter que le Bonhomme est prit sa retraite aussi vite , surtout en finissant sur un truc comme La ligue des Gentleman extraordinaire ...Il aurait pus continuer,ne serait ce que pour en faire un autre et corriger le tir...Quand tu vois que des mecs comme Christopher Lee ont tourner jusqu'a leur mort ou d'autres comme Michael Caine sont encore en place a 83 ans...


Mardi 09 Août 2016 - 14:40:51

Vu cette nuit


Moby Dick (1956)

Adaptation du roman de Herman Melville avec Gregory Peck

Moby Dick c'est l'histoire d'un homme, d'une quete vengeresse


QUELQUES SPOILS






C'est l'histoire du capitaine Achab, capitaine du baleinier Pequod.
Achab le ténébreux, Achab le blasphemateur, celui qui à un jour cracher dans le calice à l'église, Achab qui poursuit une quete personelle contre sa nemesis, Moby Dick un gigantesque cacholot blanc légendaire, démon guerrier des mers, son corps porte les marques de ces précédents combats, herissé de harpons provenant de ses précédentes batailles. Moby Dick qui a un jours estropié notre Achab, qui y laissera une jambe et finira avec son corps endomagé (un poumon en moins, une cicatrice au visage). Mais plus que physiquement le capitaine est blessé au plus profond de son etre, de son ame. Depuis ce jour il vous une haine abyssale à Moby Dick à tel point qu'il la considere comme symbole de tout les maux de l'humanité, sa quete est quasi divine, il ne se concentre que sur la traque de ce démon blanc ce qui le met dans l'illegalité de son role, le role principal d'un baleinier étant bien sur de chasser la baleine afin de récolter les matieres premieres, ce que notre capitaine ne respectes pas en interrompent ses matelots alors qu'ils etaient sur le point de monter les carcasses de baleines à bord (chose qui prends du temps) en les sommant de remonter à bords direct et de reprendre le large apres que ce dernier ai apprit la position de la baleine blanche. Il est bon de noter aussi le charisme du capitaine et l'emprise qu'il exerce sur ses matelots, ces derniers sont acquis à sa cause jusqu'au bout, comme hypnotisés, Achab les incite à le suivre par des promesses de richesses et les rassemble sous son étendard par des rituels d'honneur à base de phrases solenelles et de croisements de lances, les incite à la débauche aussi. Et bien sur c'est cette obeissance aveugle qui aura raison d'eux. Seul 1 personne s'opposera aux funestes dessins du capitaine, Starbuck le second, fervant chretien de je ne sais plus quelle branche et 1 seul personne survivra, à savoir le narrateur Ishmael.


J'adore, Gregory Peck déchire sa race! Son regard te transperce, tu sent bien le fanatisme de Achab, son jeu est terrible quand il parle à son équipage en les regardant dans les yeux en mode face to face, ses derniers tetanisés.
Le film nous montre aussi une société de l'époque tres croyante (et surement raciste) mais qui accepte quand meme les étrangers dans les équipages, ainsi nous avons un indien chasseur de tetes qui bien que ne croyant pas en dieu demontrera son talent de harponeur ainsi que deux noirs (un des deux étant un enfant amuseur/troubadour avec l'instrument de musique d'esmeralda dont j'ignore le nom).


Mercredi 10 Août 2016 - 09:05:36

The Beast
Flic brillant, Nick Cafmeyer est hanté par un lourd secret : la
disparition jamais élucidée de son jeune frère. Un jour sa supérieure
décide de lui confier une affaire similaire. Nick se plonge alors corps
et âme dans l’enquête. S’ensuit une véritable chasse à l’homme. Pour que
justice soit faite, Nick est prêt à tout...


Aucun temps mort pour cet excellent thriller Belge tiré du Roman de Mo Hayder "L'homme du soir".
Une histoire sordide qui tient en haleine du début à la fin et d'excellents acteurs.



Jeudi 11 Août 2016 - 23:17:58



Un après-midi de chien - Sidney Lumet (1975)

Je suis admiratif de comment Sidney Lumet arrive à me faire tenir devant un film de deux heures dont le scénario tient en une phrase. Le montage est, comme d'habitude avec lui, absolument parfait, la tension est incroyable, renforcée par cette insoutenable chaleur, palpable de par la sueur des persos (on dirait qu'ils sortent de la piscine sérieux) et puis Al Pacino quoi. Il est...habité, possédé. C'est une prestation virtuose.

Seulement bah un huis clos de Sidney Lumet, un jour de canicule avec une histoire simple ben c'est aussi 12 hommes en colère et il lui est pour moi supérieur. Mais très bon film quand même.



Vendredi 12 Août 2016 - 00:13:23

Attica !  Attica ! Attica ! Attica ! Attica ! Attica !

C'te scène !
Excellent film, et l'un des meilleurs rôles de Pacino. John Cazale est génial aussi.

Maintenant Mozabi, tu dois voir L'Epouvantail, de Schatzberg, avec Pacino et Gene Hackman. Une fabuleuse histoire d'amitié, un chef d'oeuvre.



Vendredi 12 Août 2016 - 08:40:28


citation :
Miskatonic dit :
Attica !  Attica ! Attica ! Attica ! Attica ! Attica !

C'te scène !
Excellent film, et l'un des meilleurs rôles de Pacino. John Cazale est génial aussi.

Maintenant Mozabi, tu dois voir L'Epouvantail, de Schatzberg, avec Pacino et Gene Hackman. Une fabuleuse histoire d'amitié, un chef d'oeuvre.



Oui maître
Mais avant je voudrais voir Serpico Et oui cette scène où il fait reculer les flics et que la foule l'acclame, purée "You got it, right !"


Vendredi 12 Août 2016 - 10:22:14

Très bon Serpico. Pis Lumet quoi.



Vendredi 12 Août 2016 - 11:11:51

L'ile au trésor (1990)


Gros casting et budget confortable pour un "simple" téléfilm