Bone Tomahawk
Film de
S. Craig Zahler (The incident), avec Kurt Russell,
Patrick Wilson (Conjuring, Prometheus...),
Matthew Fox (World War Z, ...). Synopsis: Un soir, débarque dans une petite ville un individu louche. Le shériff mit au courant va à sa rencontre pour l’interroger. Lorsque ce dernier tente de s'enfuir, le shériff lui loge une balle dans la jambe. Appelé au chevet du prisonnier, le médecin et l'adjoint du shériff reste auprès de ce dernier durant la nuit. Le lendemain matin, la prison est vide et les 3 personnes sont portées disparues. Une flèche retrouvée sur place oriente les recherches vers une tribu indienne troglodyte.
Ce film est présenté dans la catégorie film d'horreur mais, à part 1 ou 2 scènes, il n'y a rien d'horrifique pendant 95% du film. Par conséquent, quiconque voulant le regarder avec l'idée de visionner un film gore sera extrêmement déçu.
Le rythme du film est relativement lent et son scénario tiendrait sur un grain de quinoa (oui le riz c'est devenu ringard ) cependant il arrive malgré tout à nous tenir en haleine par un concept aussi simple qu’efficace: la curiosité. On a envie de voir cette tribu, de savoir comment tout cela va se négocier. On est dans l'attente de l'événement, à l'affut, aux aguets.
Les dialogues entre les personnages sont assez singuliers avec l'utilisation d'un langage relativement châtié et très courtois tout en étant direct.
La route est semée d'embuche pour arriver à destination et le lieu de rendez-vous est nu et hostile.
Le "design" des indiens, recouverts de peinture blanc / gris jusque dans les cheveux, affublés d'ornements de type ossements ou défenses de sanglier (un des indiens à un petit air à la Predator), leur donne un côté très primitif sanguinaire et somme toute classique du film d'horreur. Le petit plus Periglioni étant leur manière de communiquer entre eux.
Au niveau de la réalisation, il y a de bonnes idées notamment la contre plongée lorsqu'ils sont prêts à entrer sur le territoire de la tribu. Cette manière de filmer les protagonistes donne une véritable tension à la scène.
spa faux, a son époque c'était quelque chose, avec les films de schwarzy, on étaient gâtés. 
